grandes zones de production de pétrole et de gaz naturel sont la Russie et la mer du
Nord, pour laquelle la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Norvège
possèdent la majorité des droits d’exploitation.
Les autres ressources minérales en Europe sont le cuivre, le plomb, l’étain, la bauxite, le
manganèse, le nickel, l’or, l’argent, la potasse, l’argile, le gypse et le sel.
Population et société
L’Europe comprend un grand nombre de peuples. Chaque nation européenne est en
général unifiée culturellement et linguistiquement depuis longtemps. Cependant il existe
des minorités : les Basques en France et en Espagne, et les Samis (Lapons) en Norvège.
L’ensemble représentait un peu plus de 700 millions d’habitants en 1997.
Démographie
Une Mosaïque humaine
L’Europe est le troisième foyer de peuplement de la planète après l’Asie de l’est et du sud, et
l’une des régions les plus densément peuplées du monde : 100 habitants au Km2. L’inégale
répartition de la population s’explique en partie par les données naturelles : les montagnes et les
zones forestières froides du nord sont moins peuplées que les plaines (les grandes vallées et les
littoraux d’Europe occidentale, centrale et méditerranéenne.
La zone la plus peuplée forme une ceinture qui englobe la Grande-Bretagne, la Belgique,
les Pays-Bas et l’Allemagne. L’Italie septentrionale a également une densité de
population élevée. À l’inverse, la France (106 habitants au kilomètre carré), l’Espagne
(78 habitants au kilomètre carré) et le sud du Portugal (20 habitants au kilomètre carré)
paraissent relativement peu peuplés, tout comme la Scandinavie, la Finlande, l’Europe
centrale et les Balkans.
Les facteurs historiques sont très importants : les anciennes axes de circulation comme la vallée
du Rhin ont connu un essor économique et une urbanisation précoces, alors que les régions
agricoles vidées par l’exode rural, ont aujourd’hui de faibles densités.
A la fin du XVIIIe siècle l’Europe amorce sa transition démographique, période de forte
croissance de la population qui connaît l’ensemble du monde au XXe siècle : la population passe
de 200 millions d’habitants en 1800 à 400 millions en 1900. Les européens sont 700 millions dès
1990 mais depuis leur nombre ne s’accroît plus : la natalité européenne est la plus faible du
monde et la mortalité est parmi les plus élevées, car la population vieillit.
Depuis le début du XXe siècle, l’essor démographique s’est fortement ralenti en raison de la
baisse de la natalité, dont le taux est le plus bas du monde
L’âge moyen des européens approche les 40 ans, alors qu’il est de 27 ans pour le monde : dans
ces conditions la population stagne et ne maintient à 700 millions qu’en raison des apports de
l’immigration. L’Europe compte une 20 de millions d’étrangers.
Les mouvements de population, qu’ils soient volontaires ou non, ont toujours été une
constante de la vie européenne. De 1950 à 1975, le taux de la population urbaine en
Europe occidentale est passé d’environ 70 à presque 80 %, alors que celui de l’Europe de
l’Est passait de 35 à 60 %. En Belgique, il est voisin de 95%. Par ailleurs, l’émigration