- conférer aux aidants les moyens de gérer eux-mêmes de façon la plus sereine possible
l’accompagnement de cette maladie.
Intérêt de l’ouverture aux institutions
- décloisonner les lieux de vie, domicile / institution et démystifier les représentations négatives
sur les structures d’hébergement,
- déculpabiliser les aidants vis à vis du recours institutionnel (il est toujours possible de continuer
à accompagner un proche même dans le cadre institutionnel)
- soutenir les soignants confrontés à des difficultés de communication ou de décodage des
troubles du comportement,
- acquérir des techniques de communication transmissibles aux autres soignants, transposables aux
autres résidents, dans le cadre d’un projet institutionnel de formation des soignants.
Contenus des ateliers
- Formation à la relaxation dynamique par des exercices du Tai Chi Chuan,
- Formation des aidants à l’échange avec les patients (méthode « clé des sens »),
- Formation à la technique du toucher relaxant.
Jocelyne de ROTROU, neuropsychologue à l’hôpital Broca, nous fait part de son
expérience sur les ateliers de stimulation en faveur des malades d’Alzheimer dans un article de
« La recherche » Hors série n°10 de Janvier 2003.
Ils ont pour objectifs d’améliorer la qualité de vie des patients et de leur entourage. Pour
les patients vivant à domicile, leur but est également de préserver au maximum leur autonomie
afin de retarder l’entrée en institution. Ils visent aussi à renforcer l’éveil, la réactivité, la confiance
en soi et le mieux – être du patient.
Ces ateliers permettent de travailler simultanément avec les patients et les aidants
familiaux et professionnels tout en apportant à ces derniers des techniques transposables dans leur
accompagnement quotidien, que ce soit au domicile ou en institution. Cette démarche, lorsqu’elle
est institutionnelle, indique l’intérêt porté aux patients déments et leur reconnaît des capacités
cognitives, psychologiques et sociales.
Au terme des différents ateliers, il convient d’évaluer l’efficacité de ce type de prise en
charge. Quelques chercheurs et psychologues cliniciens recommandent de réaliser une évaluation
individuelle.
Une première étude a montré que 87% des familles ayant bénéficié de ces ateliers pensent
que la stimulation apporte un mieux être aux malades. Cette étude a également permis de mettre
en avant l’intérêt du travail de groupe qui, toujours selon les familles, permet de dédramatiser la
maladie. Enfin, ces ateliers favoriseraient la re-socialisation et le sentiment d’appartenance à un
groupe.
La perte de la mémoire n’est pas une fatalité : elle ne fait pas partie du vieillissement
normal. Quand elle survient, interrogez le médecin.