CORPORATION DES ETUDIANTS EN MEDECINE DE PARIS 6 TUTORAT SANTE DE PSA SAMEDI 19 NOVEMBRE 2011 UE 1 : Atomes, Biomolécules, Génome, Bioénergétique, Métabolisme CHIMIE ORGANIQUE – CHIMIE GÉNÉRALE - BIOCHIMIE CORRECTION Durée : 1 heure 30 minutes Documents et calculatrices interdits Chimie O 1) ACD 2) CE 3) BC 4) AD 5) D 6) D Chimie G 7) C 8) DE 9) AD 10) BD 11) ACD 12) BC 13) D Biochimie 14) CDE 15) DE 16) AC 17) D 18) AB 19) BE 20) AD 21) ACE 22) ABC 23) ADE 24) BCD 25) BCE 26) ABE 27) B 28) AC 29) BC 30) ACE 31) ABCD 32) ACE 33) C 34) ABCDE 35) BCD 36) BC 37) B 38) ABC 39) BDE 40) CD 41) C 42) ACD 43) D 44) ABDE Ne peut être vendu ou utilisé dans un but commercial sous peine de poursuite. Cette correction a été entièrement réalisée par le Tutorat Ni les professeurs ni la faculté ne pourront être tenus responsables de la validité des informations qu'elle contient, même en cas d'une éventuelle relecture par un professeur. Au programme cette semaine : Chimie Générale : o Tout le programme Chimie Organique : o Fonctions Divalentes Biochimie o Tout le programme Bon Courage ! CHIMIE ORGANIQUE QCM 1 et 2 Voici le mécanisme réactionnel qui était à trouver, il s’agissait (attention attention) d’une imination ! (c’est joli comme mot non ?) Glucose O R1 Acide aminé de l'hémoglobine + + H+ [ + O H R1 R1 H OH ] + R2 A H C B + O H R1 N H H + D + E HOOC R2 + N H H H R1 HOOC R2 + HOOC R2 N N H + H H R1 H2O OH R1 + HOOC R2 N H H O R1 HOOC R2 COOH H2N H + + H H F 1) ACD A. Vrai, cf diapo 104 B. Faux, le proton s’ajoute à la fonction hydroxyle pour former une molécule d’eau, qui est un très bon groupe partant C. Vrai, cf B D. Vrai, il y a élimination d’eau, comme dans toute imination E. Faux, cf D. Il ne fallait pas confondre cette réaction avec une acétalisation… 2) CE A. Faux. L’imination fait toujours intervenir une amine primaire, en effet on se rend compte que les deux protons liés à l’azote partent, le premier à la deuxième étape, le second à la sixième (et dernière) étape B. Faux. Question un peu difficile, ici l’attaque nucléophile vient de l’amine primaire. Rappelez-vous qu’un dérivé carbonylé est souvent plus apte à se faire attaquer à cause du carbone lié qui subit les effets inductif et mésomère attracteurs exercés par l’oxygène. Ce qui entraîne que le carbone tend vers une forme de résonance de type carbocation (cf qcm 1A) et donc devient un site hautement électrophile, donc très attaquable par un nucléophile (ici une amine). C. Vrai, le piège était de ne pas penser à l’acétalisation D. Faux, c’est une amine primaire qui attaque, pas un alcool E. Vrai, l’imination est une déshydratation QCM 3 à 6 Mécanisme Cétolisation en milieu basique : 1ère étape : Déprotonation de la cétone H3C O H H3C H3C + 1 B + O O b H2C a 2 2ème étape : Attaque nucléophile de l’énolate sur l’aldéhyde O O H3C O 2 + H 3 3ème étape : Réaction acido-basique → Obtention d’un cétol (5) BH 4 O O O O OH + 4 + BH a 5 b B Crotonisation : 4ème étape : Réaction acido-basique + H 5 OH O OH O + B a BH b Elimination intramoléculaire du groupe hydroxyle OH O O + OH 6 5ème étape (non détaillée dans le sujet) : Régénération de la base OH + BH B b a + H2O 3) BC A. Faux : Zéro carbone asymétrique sur cette molécule ! B. Vrai : a correspond au catalyseur de la réaction, il s’agit d(une base forte (milieu basique). En effet, OH- fera bien l’affaire ! C. Vrai : cf mécanisme D. Faux : il s’agit d’une réaction acido-basique (cf mécanisme) E. Faux : L’attaque nucléophile a lieu dans la 2ème étape (2ème double flèche). Deux réactifs et un seul produit, cela aurait dû vous dire quelque chose ;) 4) AD A. Vrai : cf mécanisme B. Faux : la molécule 4 porte une charge négative. C. Faux : Il s’agit de la base a protonnée et qui va revenir à son état initial après avoir cédé son proton au groupement OD. Vrai : il s’agit de du produit obtenu lors d’une cétolisation. E. Faux : il s’agit d’un cétol ! 5) D (cf mécanisme) 6) D A. Faux : il s’agit d’une réaction de cétolisation en milieu basique suivie d’un crotonisation B. Faux : cf A C. Faux : la base introduite dans le milieu va se régénérer par deux fois. D’abord lors de la 3ème étape, puis pendant la crotonisation (5ème étape). On n’a donc pas besoin d’introduire autant de base que de réactifs, un tout petit peu suffira. D. Vrai : Cf C E. Faux : Cf 5ème étape du mécanisme : régénération de la base et formation d’un molécule d’eau. Ce sujet a été réalisé par : Luc, le meilleur Co-RM du monde. Vincent Dauny, on le remercie pour son exercice bien difficile ! Relu, revu par : Quentin, Luc, Mélanie (Je lui dois un café, elle a fait tout le mécanisme détaillé pour le deuxième exercice !), Pauline, Mohamad, Maëlys, Marion. CHIMIE GÉNÉRALE 7) C C’est un exercice très calculatoire, comme celui qui est tombé au concours l’année dernière. Il faut donc le faire seulement si vous avez le temps !!! En effet, il vaut mieux passer 5 minutes pour faire 3QCM de bioch’ plutôt que 5 min pour faire un calcul dont le résultat n’est pas sûr à 100%! Ceci étant, les calculs sont quand même faisables A. FAUX : La première étape est de bien écrire la réaction à T=300°K : C8H18 (l) + 25 2 O2 (g) ⇌ 8 CO2(g) + 9 H2O (l) La loi de Hess permet d’obtenir : ΔcombH°(300 K) = 8 ΔfH°(CO2(g)) + 9 ΔfH°(H2O (l)) – ΔfH°(C8H18 (l)) – ΔcombH°(300 K) = 8 × (−395) + 9 × (−280) − (−250) − 0 ΔcombH°(300 K) = – 5430 kJ.mol–1 25 2 ΔfH° (O2 (g)) Attention aux unités ! C’était le piège … B. FAUX : comme l’enthalpie est négative, il s’agit d’un processus exothermique. C. VRAI : De la même manière qu’à l’item A., on calcule ΔcombS° à partir des entropies standards de formation : 25 ΔcombS° = 8 × 210 + 9 × 70 − 2 × 200 − 360 = − 550 𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚𝑜𝑙 −1 Comme la variation d’entropie est négative, l’entropie diminue au cours de la réaction. D. FAUX : On utilise la formule ΔG°= ΔH° - TΔS° On obtient ΔG°= − 5430.103 − 300 × (− 550) = − 5265 𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 Or 𝛥𝐺° = −𝑅𝑇. ln(𝐾) = − 5700 × 𝑙𝑜𝑔(𝐾) 5265 an : − 5265.103 = − 5700 × 𝑙𝑜𝑔(𝐾) ⇔ 𝑙𝑜𝑔(𝐾) = 5700 . 103 = 0,9.103 = 900 ! D’où = 10900 . Attention aux unités !!! Si on oubliait le facteur 103 , on obtenait 𝑙𝑜𝑔(𝐾) = 0,9 Soit 𝐾 = 100,9 = 101−0,1 = 10 × 0,8 = 8 … E. FAUX : Si la température augmente, le système évolue dans le sens endothermique donc dans le sens contraire à la combustion. Bonus : On aurait pu, vu les données, s’amuser à calculer ΔcombH° à T= 475 K. Pour cela, il fallait se rappeler que l’eau est un élément qui change d’état à 100°C (soit 373 K approximés à 375 K). 8) DE Solution 1 : On fait la dissolution dans de l’eau pure. Ag Cl t=0 t = éq → Ag+ + Cl– 0 s1 0 s1 Ks =[ Ag+]eq [Cl-]eq = S12 ⇒ s1 = Ks 1/2 = (10–9,8 )1/2 = 10-4,9 = 1,26 . 10-5 mol.L-1 (Réponse A fausse => unités) ⇒ s1 (en g.L-1) = s1 (en mol.L-1) . M avec M(AgCl) = 108 + 35.5 = 143,5 g.mol-1 ⇒ s1 = 1,8 . 10-3 g.L-1 = 1.8 mg.L-1 (Réponse B fausse => unités) Solution 2 : On fait la dissolution dans une solution de chlorure de potassium (KCl) de concentration c = 0,1 mol.L–1 : il y a un effet d’ions communs Cl– car il y aura présence d’ions Cl- provenant de AgCl et d’ions Cl- provenant de KCl. (Réponse D VRAIE) Ag Cl t=0 t = éq → Ag + + Cl– 0 s2 0,1 0,1 + s2 Ks =[ Ag+]eq [Cl-]eq = s2 . (0,1 + s2) = 0,1 . s2 + s22 avec s22 négligeable par rapport à 0,1 . s2 ⇒ Ks = 0,1 . s2 ⇒ s2 = Ks /0,1 = 10–9,8 /0,1 = 10–9,8 .10 = 10–9,8 +1 =10–8,8 = 1,58 . 10-9 mol.L-1 avec M(AgCl) = 108 + 35.5 = 143,5 g.mol-1 ⇒ s2 = 2,27 . 10-7 g.L-1 = 2,27 . 10-4 mg.L-1 (Réponse C FAUSSE => unités) Solution 3 : On fait la dissolution dans une solution de nitrate d’argent (AgNO3) de concentration c’ = 10–5 mol.L–1 : il y a ici aussi un effet d’ions communs Ag+. Ag Cl t=0 t = éq → Ag+ 10–5 + 10–5 + s3 Cl– s3 0 Ks =[ Ag+]eq [Cl-]eq = s3 . (10–5 + s3) = 10–5 . s3 + s32 Ici s32 n’est pas négligeable PAR RAPPORT À 10–5. s3 Ce qui donne une équation du second degré : 10–5 . s3 + s32 – Ks = 0 10–5 . s3 + s32 – 1,58 . 10–10 = 0 10–10 + 4 . 1,58 . 10–10 = (6,32 +1) . 10–10 = 7,32 . 10–10 La résolution mathématique donne une seule solution positive : ⇒ s3 = (-10–5 + (7,32 . 10–10)1 /2)/2 ⇒ s3 = (-10–5 + (7,321/2 . 10–5)/2 ⇒ s3 = (-10–5 + (2,7 . 10–5)/2 ⇒ s3 = (1,7. 10–5)/2 ⇒ s3 = 0,85. 10–5 ⇒ s3 = 8,5 . 10–6 mol.L–1 avec M(AgCl) = 108 + 35.5 = 143,5 g.mol-1 ⇒ s3 = 143,5 . 8,5 . 10–6 = 1,24 10–3 g.L–1 = 1,24 mg.L–1 (Réponse E VRAIE) Remarque : Ce QCM était long et difficile, mais vu le concours de l’année dernière, mieux vaut vous préparer au pire ! 9) AD A. B. C. D. Vrai : c’est la règle de l’octet. Faux : c’est la définition de la formule semi-développée. Vrai. Faux : si li n’y a qu’un seul atome de carbone asymétrique, la molécule est chirale ; mais si il y en a plusieurs, elle ne l’est pas forcément (il peut y avoir un plan de symétrie). E. Faux. 10) BD A. Faux. La configuration de valence du cuivre (à connaître) est : 4s1 3d10 L’éléctron célibataire de la couche 4s1 donne un spin non nul au cuivre. B. Vrai. 35Br : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5 On voit bien que l’électron célibataire de la couche 4p5 confère à l’atome de Br un spin de + ou - ½. C. Faux. %i = (10/(4,8x3))x100 = 69%. La liaison n’est donc pas ionique, mais polaire. D. Vrai. Le rayon augmente car il y a une couche éléctronique supplémentaire. E. Faux. 2He+ est une espèce hydrogénoïde donc : E=-13,6x(22/12)=-54,4eV. 11) ACD A. Vrai. B. Faux : on remarque dans le tableau que t1/2 = 25 min et t3/4 = 75 min. 3 t1/2 = t3/4 ce qui est caractéristique de l’ordre 2. C. Vrai : 20% ont disparu, il reste donc 80% de ClO-. D’où [ClO-]t = 80% x 0,2 = 0,16 mol.L-1 On a vu à la proposition précédente que la réaction était d’ordre 2, donc on peut écrire 1 1 1 que : [ClO−] = ak1t + [ClO−] . Calculons k1 : t1/2 = 𝑎𝑘 [ClO−] = 25 min. 1 k1 = a [ClO−] t 0 0 1 1 1 0 = 3 .0,2 .25 = 15 L.mol-1.min-1 t1/2 Ainsi, on peut calculer le temps au bout duquel 20% du réactif ont disparu. 1 1 1 1 1 1 t = 𝑎𝑘 ([ClO−] - [ClO−] ) = 1 (0,16 - 0,2) 1 102 ( 16 t=5 - 5) = 5 D. Vrai : 𝑘 𝐸 1 1 ln 2 = 𝑎 ( - ) ln 𝑘1 𝑘2 1 15 = 𝑅 𝑇1 48 3. 0 𝑡 102 ( 16 𝑇2 1 ( 8.10−3 400 80 - ) 16 15 =5x 20 16 5 4 =5x = 25 4 = 6,25 min (Formule du cours) 1 - 500) 10−2 10−2 1 1 5−4 ln 15 k2 = 6.103 ( ) = 6.101 ( - ) = 60 ( ) 4 5 4 5 20 ln 15 k2 = 3 15 k2 = e3 = 20 4 k2 = 3 ≈ 1,33 L.mol-1.min-1 E. Faux : 20% ont disparu, il reste donc 80% de ClO-. D’où [ClO-]t = 80% x 0,2 = 0,16 mol.L-1 1 1 = ak2t + [ClO−] [ClO− ] t 0 1 1 1 t = 𝑎𝑘 ([ClO−] - [ClO−] ) = 2 5 𝑡 0 1 4 3. 3 1 1 1 102 1 20 (0,16 - 0,2) = 4 ( 16 – 5) = 4 . 16 t = 16 = 0,3125 min. 12) BC A. Faux : Il faut exprimer les ∆rG° pour chaque demi-équation sans se tromper de sens (il faut utiliser celui de la réduction). On additionne ensuite de la même manière que pour les demi-équations ; on trouve donc bien la réponse B. B. Vrai C. Vrai : D’après les formules de cours log K(pH=1) = [5×0,73]/0,06 logK(pH=1) = 60,8 K(pH=1) ≈ 1061 D. Faux : La réaction d’oxydo-réduction est terminée quand on a ajouté 5mL de solution de permanganate MnO4- qui contiennent 10-2 × 5.10-3= 5.10-5 mole. Or 1 mole de permanganate capte 5 électrons libérés par 5 moles Fe2+. Donc 5.10-5 moles de MnO4- ont oxydé 5×5.10-5 = 25.10-5 moles de Fe2+. Les 10mL de solution initiale de Fe2+ contenaient 2,5.10-4 mol, d’où la concentration en fer : [Fe2+]initiale = 2,5.10-2 mol.L-1. E. Faux. 13) D ABCD : La réaction qui se produit spontanément se fait entre l’acide le plus fort (pKa le plus faible) et la base la plus forte (pKa le plus élevé), on élimine donc les réponses A et B. Mais il faut tenir compte du sens d’évolution de la réaction. Pour cela, on calcule le K de la réaction des réponses C et D : K = 10-3-14 = -17 << 1 : En appelant sens 1 le sens de la réaction de la proposition C, on en déduit donc que le sens d’évolution spontanée de la réaction est donc le sens -1 (réponse D). E : Faux : On précise que c’est une solution AQUEUSE, donc à l’état initial les deux espèces de chaque couple coexistent dans la solution : dans ce cas, la valeur de K ne permet pas à elle seule de prévoir le sens d’évolution spontanée ; il faut comparer la valeur du quotient de réaction φ à K. BIOCHIMIE 14) CDE A. Faux : trois grands types : il manque la chromatographie d’affinité (séparation par adsorption spécifique). B. Faux : le SDS attribue une charge négative aux protéines. C. Vrai. D. Vrai : il y alors effet de compétition par les ions introduits en excès (dit à l’oral). E. Vrai. 15) DE A. Faux : c’est une chromatographie mono-dimensionnelle. B. Faux : les protéines étudiées sont dans le sérum des patients, qui correspond donc au cytosol (centrifugation très haute vitesse, 150 000xg, 3heures). C. Faux : les protéines étudiées ne sont pas contenues dans les noyaux des cellules. D. Vrai : l’alpha 1 globuline est plus haut située que l’alpha 2 globuline. E. Vrai : les bandes du patient 3 pour ces protéines sont plus épaisses que celles du patient 2 (quasiment inexistantes). 16) AC A. Vrai : les acides aminés aromatiques (Ici Phe et Tyr) absorbent la lumière UV. (diapo 24) B. Faux : le traitement par la trypsine donne en effet lieu à deux fragments, mais le clivage a lieu après l’arginine ou lysine. (diapo 36) C. Vrai : il y a la présence de deux cystéines. D. Faux : à pH = 7, le glutamate a une charge -, l’aspartate a une charge – et l’arginine a une charge +. La charge globale de la vasopressine est donc négative. E. Faux : la vasopressine est seulement phosphorylable par son résidu tyrosine. Rappel : les acides aminés phosphorylables sont la sérine, la thréonine et la <. (diapo 25) 17) D A. B. C. D. E. Faux : c’est l’inverse (diapo 38) Faux : c’est la valine qui suggère une grande quantité de feuillets bêta. (diapo 49) Faux : le prion. (diapo 44) Vrai : diapo 42 Faux : ce sont des liaisons hydrogènes qui permettent de stabiliser les hélices alpha. (diapo 37) 18) AB A. B. C. D. E. Vrai. Vrai. Faux : le 2,3 DPG diminue l'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène. Faux. En absence de 2,3 DPG, l'hémoglobine perd ses propriétés de coopérativité. Faux. Les chaines de l'hémoglobine sont liées par des ponts salins entre résidus salins. 19) BE A. B. C. D. E. Faux. Actine: filaments fins, myosine: filaments épais. Vrai. Faux. Elle reste inchangée. Faux. C'est la troponine qui change de conformation. Vrai. 20) AD (attention, ici on demandait les réponses fausses !) A. B. C. D. Faux, l'unité de base du muscle squelettique est le myofilament. Vrai. Vrai. Faux : ce sont les filaments fins d'actine qui sont fixés aux disques Z par la myomésine. E. Vrai. 21) ACE A. Vrai. B. Faux : la fixation de l'ATP entraîne un détachement de la tête de la myosine de l'actine. C. Vrai. D. Faux : c'est le départ de l'ADP qui permet le retour à la conformation initiale. E. Vrai. 22) ABC A. B. C. D. E. Vrai. Vrai. Vrai. Faux. Faux : ce ne sont pas des hélices alpha. 23) ADE A. B. C. D. E. Vrai. Faux : sous forme d'amidon. Faux : un aldo hexose. Vrai. Vrai. 24) BCD A. B. C. D. E. Faux : triglycérides. Vrai. Vrai. Vrai. Faux : en période post absorptive. 25) BCE A. Faux : il est impossible de former du glucose à partir d’acétyl-coA. En situation postprandiale, l’acétyl-coA des hépatocytes sert à synthétiser les acides gras. B. Vrai. C. Vrai : on est en post-prandial. D. Faux : le muscle n’est pas capable de synthétiser les acides gras, en période d’apport élevé il constitue des réserves de glycogène. En cas d’excès le glucose est dirigé vers le foie et le tissu adipeux pour lipogenèse. E. Vrai : la glycolyse est activée par l’insuline. 26) ABE A. Vrai : les deux enzymes sont la pyruvate carboxylase et la phosphoénolpyruvate carboxykinase. B. Vrai. C. Faux : le GTP. D. Faux : pas en post-absorptif. E. Vrai. 27) B A. Faux : le glycérol est produit par la lipolyse et réutilisé dans la gluconéogénèse, son taux reste donc constant. En général on observe même une augmentation des concentrations de glycérol lié à la lipolyse en post-absorptif B. Vrai. C. Faux : le tissu adipeux qui subit la lipolyse libère les acides gras non estérifiés dans la circulation. Ces derniers sont transportés par l’albumine jusqu’aux tissus oxydatifs, à savoir les muscles oxydatifs, le muscle cardiaque, le foie. D. Faux : le malonyl-coA réalise cette inhibition en période post-prandiale, en vue de la synthèse des acides gras. Il n’y a pas de malonyl-CoA en post-absorptive. E. Faux : réduction, hydratation, réduction, thiolyse. 28) AC A. B. C. D. E. Vrai. Faux : elle augmente. Vrai. Faux : au contraire, une synthèse de triglycérides dans les adipocytes. Faux : les triglycérides synthétisés par le foie sont exportés vers le tissu adipeux par les VLDL. 29) BC A. Faux : le sucre de table contient du saccharose, celui ci est synthétisé par les végétaux. B. Vrai. C. Vrai. D. Faux : on retrouve de l'amidon dans le pain par exemple, mais pas dans le sucre (saccharose) ou le lait (lactose) seuls glucides ici présents. Néanmoins, l'amidon est la source principale de glucides alimentaires chez l'homme. E. Faux, le fructose ne l'est pas mais le galactose par exemple est un épimère du glucose. 30) ACE A. Vrai. B. Faux : glucokinase (hexokinase) pour la première réaction de la glycogénèse qu'est la phosphorylation du glucose en G6P. L'UDP glc pyrophosphorylase est l'enzyme nécessaire à la 3ème étape de la glycogénogénèse. C. Vrai : l'effort musculaire entraine la glycogénolyse. D. Faux. E. Vrai. 31) ABCD A. Vrai : globalement l’insaturation impose une structure désordonnée, au point de fusion abaissé, et a tendance à « fluidifier » la matière à l’échelle macroscopique. B. Vrai : leur forme hydrophobe et anhydre (sans eau) permet un ratio énergie/stockage bien supérieur à celui du glycogène. C. Vrai : du fait de leur caractère amphiphile, ces sels qui interagissent à la fois avec des éléments lipophiles et hydrophiles peuvent s’immiscer dans la membrane plasmique pour finir de la dissoudre. D. Vrai : on l’écrit aussi C18:1 ω9, c’est l’acide gras à chaîne longue le plus abondant de notre organisme. E. Faux : plus la chaîne est longue, plus la température de fusion devra être élevée. 32) ACE A. Vrai : elle est bien amphiphile comme tous les lipides membranaires (parties hydrophobe et hydrophile), mais aussi amphotère (ampholyte) car possédant une fonction acide (carboxylique) et une fonction basique (amine). B. Faux : l’hydrolyse donne un céramide (amide de sphyngosine et d’acide gras) et une phosphorylcholine (ester d’acide phosphorique et de choline). C. Vrai : il est constitué d’un céramide lié par une liaison éther à un glucose ou un galactose. D. Faux : par une phospholipase A2. Sur le glycérophospholipide, la chaîne grasse en C1 est saturée, celle en C2 est insaturée. E. Vrai : notamment au niveau de la peau, le 7-déhydrocholestérol donne sous l’action des UV du cholécalciférol. Cette forme inactive de la vitamine D3 peut ensuite être hydroxylée au niveau du foie, puis du rein, pour donner du 1,25dihydroxycholécalciférol ou calcitriol, hormone active. 33) C A. Faux : deux liaisons anhydrides phosphoriques entre les phosphates γ et β, et β et α. B. Faux : son hydrolyse est bien exergonique mais ne libère pas suffisamment d’énergie (< 25 kJ.mol-1). C. Vrai : ∆G = - n F ΔE, on peut ainsi calculer l’énergie libérée par une réaction redox en fonction du potentiel de réduction (mesurable) des couples mis en jeu. D. Faux : c’est un coenzyme libre (liaison réversible aux enzymes) et non lié comme le FAD. E. Faux : c’est la description d’un cytochrome. Un cofacteur est une molécule nonprotéique nécessaire à l’activité enzymatique d’une protéine. 34) ABCDE A. Vrai. B. Vrai : le complexe II est transmembranaire, mais la dénivellation d’énergie avec le Coenzyme Q n’est pas suffisante pour qu’il participe au gradient de protons. C. Vrai : je sais, ce n’est pas dit explicitement dans le cours (mais déjà vu en ED...). Cependant, c’est assez logique (NAD+ + H-+ H+ donne NADH,H+ ). D. Vrai. E. Vrai. 35) BCD A. B. C. D. E. Faux : de faible production énergétique. Vrai (cf . poly). Vrai. Vrai. Faux : partielle (cf. poly). 36) BC A. B. C. D. E. Faux : oxydation complète. Vrai. Vrai. Faux : réaction réversible. Faux !!!!! 37) B A. B. C. D. Faux : il s'agit d'une oxydation. Vrai. Faux : pyruvate déshydrogénase. Faux : 3 liés (TPP à E1, acide lipoïque à E2, et FAD à E3) et 2 libres (coenzyme A et NAD). E. Faux : 8 étapes. 38) ABC A. B. C. D. E. Vrai : 1/v= Km/Vmax x 1/[S] + 1/Vmax Vrai : Une enzyme est une protéine Vrai : (plus il y a d’enzyme, plus vmax est grande).Vmax est proportionnelle à [E]. Faux : substrat, pas enzyme. Faux. 39) BDE A. Faux : piège classique : il existe deux types d’enzymes allostériques, celles du système V (courbe de liaison=hyperbole) et celles du système K (sigmoïde). B. Vrai : cf schéma page 20. C. Faux : il déplace la courbe vers la gauche ce qui veut dire qu’il augmente l’affinité de l’enzyme pour son substrat. La Vmax sera atteinte pour une plus petite quantité de substrat mais sa valeur n’est pas modifiée (page 20). D. Vrai : une cinétique sigmoïde reflète en général des interactions coopératives entre plusieurs sous-unités protéiques. Ainsi la courbe de liaison de l’oxygène à l’hémoglobine est une sigmoïde. E. Vrai : page 19. 40) CD A. B. C. D. E. Faux : 2%. Faux : excision des introns et épissage des exons. Vrai. Vrai. Faux. 41) C A. Faux : les introns ne sont jamais codants, ils sont dégradés par excision avant la formation de l’ARN messager. B. Faux : les introns appartiennent au transcrit primaire, mais sont libérés puis dégradés afin de former l’ARN messager. C. Vrai. D. Faux : GU est le site donneur d’épissage, en 5’ de l’intron qui sera épissé. E. Vrai : le site accepteur d’épissage, AG, est appelé aussi site receveur, il est situé en 3’ de l’intron. 42) ACD A. Vrai. B. Faux : au contraire, cette phosphorylation permet de libérer les protéines du complexe d'initiation et de commencer aussitôt les modifications sur la partie du RNA qui est déjà transcrite. C. Vrai. D. Vrai. E. Faux : 3 activités ! Il manque la méthylation de ce guanylate sur l'azote n°7. 43) D A. Faux : beaucoup d’autres acteurs (co-facteurs de traduction, amino-acyl ARNt synthétases...) B. Faux : dans le sens inverse. C. Faux : il n’y a que 61 codons dits « fonctionnels », les trois autres restants étant des codons STOP (UAA, UGA, UAG). D. Vrai : De plus, pour la thymine, une base T est visible au niveau de la boucle à droite dans le schéma de l’ARNt du poly. Il y a également d’autres nucléotides particuliers, pas seulement avec de la thymine. La forme de trèfle est la plus souvent représentée mais en fait la cristallographie a montré que leur forme tridimensionnelle était plutôt en L. E. Faux : au niveau 3’. Tout le reste est vrai. 44) ABDE A. Vrai. B. Vrai. C. Faux : DNA polymérase alpha et delta dans la réplication. La DNApol beta intervient dans la réparation. D. Vrai : séparation des deux brins d’ADN. E. Vrai : c’est une RNApolymérase associée à la DNA polymérase alpha pour la synthèse des amorces d’ARN. 19