Structures matricielles :
Elles visent à combiner les avantages des structures fonctionnelles (centralisation
des ressources) et divisionnelles (liées à la décentralisation). Elles sont
bidimensionnelles et induisent une dualité de commandement (chef de rayon et
directeur marketing dans une GS, par exemple)
Avantages : permet de simplifier la gestion des grandes entreprises.
Inconvénients : problèmes de coordination et de management du personnel.
Remarque : il existe des structures tridimensionnelles (par zone, par activités et par
fonction).
Structure par projets :
On distingue :
- Les projets de production unitaire (ouvrages d’art, par exemple). Ils impliquent un
maître d’ouvrage, le propriétaire, un maître d’œuvre chargé de la coordination et
des responsables de lots de travaux. Ce sont des projets « à coût contrôlé »
, la
marge bénéficiaire du maître d’œuvre dépend de la bonne maîtrise des contraintes
(temps, ressources, spécifications techniques = cahier des charges).
Remarque : les marchés à prix forfaitaires impliquent une obligation de résultat ; les
marchés en régie impliquent une obligation de moyens.
- Les projets de conception de produit nouveau impliquent des chefs de projet.
Les structures correspondantes sont, en général, de type matriciel évolutif, c'est à
dire que la structure peut changer au cours des principales phases du projet.
Avantages : flexibilité, adaptation de la structure et des ressources aux projets.
Inconvénients : dualité de commandement déresponsabilisation
Les configurations structurelles de H. MINTZBERG :
Caractéristiques : éclatement de la structure en cinq composantes de base agencées
entre elles de façon variable selon les entreprises : sommet stratégique, ligne
hiérarchique, centre opérationnel, technostructure, support logistique.
Avantages : permet de visualiser les relations de pouvoir, de conseil et les
mécanismes de coordination.
La coordination peut alors se faire de manière classique, par la hiérarchie ou par
ajustement mutuel, mais aussi par standardisation des tâches et des procédures
(modèle de la bureaucratie mécaniste basée sur l’importance de la technostructure :
hôtellerie, construction automobile, par exemple), par standardisation des
compétences (modèle de la bureaucratie professionnelle basée sur l’importance du
soutien logistique : hôpital, université, par exemple), par standardisation des
CF N° 287 P. 34