« L’équilibration des structures cognitives» Piaget
La question est, comment se fait l’équilibration lors de l’apprentissage ?
Piaget évoque le terme de régulation : lorsqu’il y a un effet retour des
résultats dune action A sur le déroulement d’une autre action A’. On parle
alors de feed-back positif (renforcement de la connaissance de l’action A)
ou négatif (correction de notre connaissance de l’action A)
Il parle d’assimilation, lorsqu’il y a fusion entre un objet et une
association. C'est-à-dire lorsque l’on a donné un sens, des règles et un but
à un objet. Et de perturbation en tant que ce qui fait obstacle à
l’assimilation.
La régulation est alors pour lui une réaction aux perturbations, mais pour
autant toute perturbation n’est pas à l’origine d’une régulation. Cela peut
aussi provoquer une simple répétition ou plus grave un abandon du sujet.
Il distingue deux types de régulations :
- Quasi automatique : surtout dans les cas sensorimoteur simples, qui
ne nécessitent pas de prise de conscience.
- Réglages actifs : quand intervient la nécessité d’effectuer un choix,
et donc quand est provoqué une prise de conscience, une
conceptualisation.
« La fonction symbolique » Wallon
Il définit la « fonction symbolique » comme étant ce qui a permis à
l’homme de devenir un « animal social » et qui lui a donné l’aptitude à
former des représentations.
« Le socioconstructivisme et l’innovation en Français » Martinez
Le socioconstructivisme part du constructivisme, mais ajoute que cela ne
peut se faire dans interaction avec l’autre. L’autre ayant une fonction
éducative nécessaire au développement de l’esprit humain.
MEAD : Père fondateur de l’interactionnisme. Tout se passe dans les
interactions avec les autres. Mes actions ne prennent sens que parce
qu’elles provoquent des réactions chez l’autre.
WALLON : Pour lui, le médiateur adulte est necessaire à l’évolution de
l’apprenant qui va dans un premier temps vouloir être le médiateur, puis
va lui « ressembler », ce qui permettra de passer de l’imitation des actes
au symbolisme de la pensée.
VYGOTSKI : Pour lui, il est plus que necessaire d’accompagner le
développement de l’esprit. Il faut même devancer la maturation naturelle,
sans attendre. Il faut donc donner les moyens à l’adulte accompagnant de
réussir cet objectif, via 2 savoirs faire :
Le savoir faire pédagogique doit permettre à l’élève par
l’accompagnement et l’encouragement, de réaliser une tache difficile.
Le savoir faire didactique doit permettre aux concepts spontanés de se
transformer en concepts scientifiques.