-1– ANDRIOT Amélie Ronéo de pharmacologie Le 28/09/01 LE SYSTEME NERVEUX NEUROVEGETATIF (SNVg) ORGANISATION GENERALE, PRINCIPALES CIBLES PHARMACOLOGIQUES. Intro : Les modifications du SNVg concernent tous les organes. Voir le cours de P2 pour la distribution des fibres. Le schéma p12, 13, 17 et 21 est répétitif pour insister sur le fait que sa connaissance est prépondérante : à savoir absolument. Définition Le prof a sauté ce chapitre qui concerne les rappels de P2. I- Organisation générale Connaître le 3) Innervation des effecteurs (p14) Tableau p15 : Activité du système neurovégétatif sur les différents effecteurs. Ce qu’il faut connaître : Actions de l’orthosympathique (OS) et du parasympathique (PS) sur l’iris : Il existe un antagonisme apparent entre l’OS qui agit sur le dilatateur irien (contraction d’où mydriase) et le PS qui provoque la contraction du sphincter irien et le myosis. Le PS provoque l’enophtalmie ainsi que le relâchement de la membrane nictitante. Au niveau de la pression oculaire, le PS provoque une hypotension due à la contraction du sphincter de l’iris provoquant l’ouverture de l’angle irido-cornéen (aplatissement de l’iris sur le cristallin) ce qui permet l’écoulement de l’humeur aqueuse par le canal de Schlemm (Cf schéma p16). Actions sur le cœur : Toutes à connaître. Le nerf vague droit (PS) agit au niveau du nœud sinusal (le gauche sur un autre nœud) avec un effet chronotrope négatif (baisse de la fréquence des impulsions) et un effet inotrope négatif (diminution de la force de contraction du coeur). Actions sur les vaisseaux : Il n’existe pas de système de vasodilatation antagoniste du système de vasoconstriction. -2– ANDRIOT Amélie Ronéo de pharmacologie Le 28/09/01 Action sur les sécrétions : Globalement, le PS active les sécrétions. (La sueur est absente chez les carnivores et peu importante chez les ruminants). Action sur les fibres lisses : Le PS provoque la contraction (cas général) responsable du péristaltisme. Action sur les sphincters : Le PS les relâche et permet l’érection. Les principales cibles 1) La transmission cholinergique A : Les récepteurs cholinergiques Expérience de DALE sur la dualité des récepteurs à l’acétylcholine (Ach) (muscariniques (M) / nicotiniques (N)), schéma p18. Voir poly. 1) injection d’Ach stimulent les récepteurs M du PS (les plus sensibles). 2) blocage de ces récepteurs par une substance spécifique de ces récepteurs l’atropine (alcaloïde) 3) Ach à forte dose stimule les autres récepteurs (N) (récepteurs ganglionnaires de l’OS) 4) La nicotine bloque spécifiquement les récepteurs N 5) La dernière injection d’Ach n’a plus d’effet. Distinction récepteurs musculaires (ou R-PM pour plaque motrice) / ganglionnaires (N). La muscarine, elle est seulement agoniste des récepteurs M. La nicotine en revanche est agoniste des récepteurs N avec action stimulante à faible dose et inhibitrice à forte dose : dualité des effets de la nicotine. Il existe des récepteurs nicotiniques au niveau de la plaque motrice. S’agit-il de récepteurs identiques à ceux des ganglions de l’OS ? Il existe 2 types d’inhibiteurs : les curarisants et les ganglioplégiques qui miment tous deux la nicotine administrée à forte dose, respectivement sur le muscle et sur les ganglions de l’OS. Schéma p19 : Ces neurotransmetteurs sont des méthoniums. Il existe une affinité plus marquée pour l’un des deux récepteurs en fonction de la longueur de la chaîne : - à 5-6 atomes de C : action sur récepteurs N - à 10, action sur récepteurs PM -3– ANDRIOT Amélie Ronéo de pharmacologie Le 28/09/01 Schéma p20 : 1 injection d’Ach en IV n’a pas d’action sur la PM car elle se trouve diluée lors de son arrivée au muscle. Il faut donc travailler en IA. 1) injection d’atropine (blocage des récepteurs M) 2) injection d’Ach d’où contraction musculaire, puis augmentation de la PA (augmentation de FC et vasoconstriction) par stimulation de l’OS. 3) Le pentaméthonium bloque les récepteurs N ganglionnaires d’ou chute de la FC et de la PA. 4) La dernière injection d’Acch permet une activité musculaire mais pas de stimulation des récepteurs N bloqués : pas d’augmentation de FC et PA. B : Effets de la stimulation des récepteurs muscariniques Le prof n’a rien dit à ce sujet. C : Modificateurs non spécifiques (= résistants à l’hydrolyse ou inhibiteurs des cholinestérases) des récepteurs muscariniques. La synapse cholinergique. Important : l’Ach est synthétisée à partie de la choline par la fibre cholinergique. Elle a une action rapide sur ses récepteurs et est rapidement hydrolysée par les cholinestérases. L’action de la choline sur les récepteurs M est négligeable par rapport à celle de l’Ach. Esters de la choline. L’Ach et ses analogues structuraux sont des parasympathomimétiques imparfaits (action sur les récepteurs N et PM dès que la dose augmente). Le carbachol est résistant aux enzymes mais il est peu employé car il suffit d’une très faible augmentation de la dose pour avoir une action sur les ganglions ou la plaque motrice. Le bétanéchol n’est pas hydrolysé, il est utilisé dans le traitement des glaucomes, il augmente la vidange vésicale et a un effet moteur sur l’œsophage (traitement des reflux oesophago-gastriques chez l’homme). Inhibiteurs des cholinestérases. Peu d’utilisation sauf dans la recherche de ces fibres PS. - réversibles : (voir poly p23). L’Eserine et la néostigmine peuvent, par leurs actions sur la PM, faciliter la transmission musculaire (La néostigmine est utilisées dans des cas de myasthénie = défaut de fonctionnement de la PM. Il faut alors administrer aussi de l’atropine pou empêcher la stimulation des récepteurs M du PS). - Irréversibles : les organophosphorés : traitement des toxiques de guerre par l’atropine qui permet de préserver les fonctions vitales en bloquant les récepteurs M et donc l’action de l’Ach ( hypotension, bradycardie) qui n’est pas dégradée. -4– ANDRIOT Amélie Ronéo de pharmacologie Le 28/09/01 D : Modificateurs spécifiques (partiellement) des récepteurs muscariniques. - Stimulants Le seul parasympathomimétique parfait est la muscarine mais elle est inutilisable en pratique. La pilocarpine a aussi un effet partiel sur les récepteurs N. L’arécoline est un ancien vermifuge du chien. Attention, elle a un index thérapeutique faible car elle provoque des effets centraux. En passant la barrière hémato-encéphalique, elle exerce une stimulation des motoneurones à l’origine de convulsions. - Inhibiteurs Cf poly p24. Il existe beaucoup d’effets secondaires indésirables pour ces parasympatholytiques naturels d’où l’utilisation d’antispasmodiques de synthèse comme le glycopyrrolate. La scopolamine est très utilisée en équine : c’est un isomère de l’atropine. E : Les modificateurs des récepteurs nicotiniques Expé p25 : très important. Le centre cilio-spinal se situe en D2. Trajet de la fibre préganglionnaire : chaîne paravertébrale, ganglion stellaire (T1), trajet rostral jusqu’à l’angle de la mandibule, ganglion cervical supérieur (synapse). Expé p26. (PA = f(t) - A faible dose, la nicotine exerce une excitation (ouvre les récepteurs) - A forte dose, les récepteurs sont bloqués (ils restent ouverts car saturés, pas d’action possible de l’Ach, le nerf vague a donc perdu ses effets bradycardisants. Stimulants et bloquants de la transmission ganglionnaires : voir poly. 2) La transmission noradrénergique A : La synapse du système orthosympatique Cf poly p27. La fonction de biosynthèse à partir de phenylalanine (structure aromatique) est peu puissante. La noradrénaline du bouton synaptique vient quasi-exclusivement de la recapture du transmetteur. Ainsi, un fonctionnement intense peut épuiser le neurotransmetteur. Rôle de la médullosurrénale : principal organe de synthèse d’adrénaline à partir de la dopamine qui est aussi le neurotransmetteur dans certaines synapses et qui libère cette substance par voie systémique. -5– ANDRIOT Amélie Ronéo de pharmacologie Le 28/09/01 B : Les récepteurs 1) dualité des récepteurs (séparation alpha-bêta) L’OS maintient les vaisseaux en tonus permanent. Si on inhibe l’OS, les vaisseaux se relâchent d’où une chute de tension. Expérience de contrôle tensionnel : Les récepteurs sont responsables de l’hypertension, les récepteurs de l’hypotension. L’adrénaline stimule les 2 types de récepteurs tandi que la noradrénaline ne stimule que les récepteurs , d’où une augmentation de la tension plus importante que pour l’adrénaline. L’ergotamine inhibe les récepteurs d’où la baisse de tension.