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C. Les récepteurs
Ils sont de type métabotropique. Il y en a plusieurs types, de D1 à D5. Le sous groupe 1 est
constitué des récepteurs de type D1 et D5 et active la formation d’adenylate cyclase et
AMPt. Le 2ème sous groupe active les mêmes substances mais inhibe la cellule, ce sont les
récepteurs de type D2-D3-D4.
On les trouve au niveau post-synaptique mais aussi au niveau pré-synaptique. Les
récepteurs pré-synaptiques, qu’on appelle auto-récepteurs, inhibent la libération de DA
lorsqu’il y en a eu assez de diffusée.
D. Rôle physiologique et pathologies associées
1. Rôle
Le mode d’action de la DA est multiple, elle agit différemment selon les cibles.
Lorsqu’elle agit sur le système nigro-strié, elle régule le comportement moteur et
l’intégration sensori-motrice.
Lorsqu’elle agit sur le système méso cortico limbique, elle a une action sur le
comportement motivationnel, le système de récompense et des fonctions cognitives. Ce
système est impliqué dans lors prise de drogues et du phénomène de dépendance.
Lorsqu’elle agit sur le système diencéphalique, la DA régule les comportements
fondamentaux (soif, faim, sexe) et les sécrétions hormonales.
2. Pathologies associées
Schizophrénie :
Cette maladie survient à l’adolescence. Elle est caractérisée par des pensées confuses, des
délires, des hallucinations. Elle a des causes génétiques et environnementales (stress
pendant la gestation). Prévalence : 1%. Les schizophrènes présentent une hyperactivité
dopaminergique dans le système limbique (qui contrôle les émotions) qui est liée aux
délires. A l’opposé, des hypoactivité dopaminergiques sont observées dans le cortex
cérébral.
Parkinson :
Causée par la mort neuronale des neurones dopaminergiques de la substance noire. La
cause de cette mort reste inconnue. Certains traitements soulagent mais ne guérissent pas.
L’un des 1ers symptômes que l’on remarque est le masque facial car il y a perte du contrôle
des muscles du visage.
Les toxicomanies :
Les drogues comme la cocaïne, l’héroïne ou la nicotine et l’alcool, agissent directement ou
indirectement sur la voie meso cortico limbique et vont bloquer les récepteurs de DA. Ce
blocage entraîne une augmentation de la libération de DA dans la fente synaptique.
E. Psychopharmacologie
1. Les neuroleptiques
Ils sont souvent utilisés pour traiter la schizophrénie. Ils ont été découverts par hasard par
Laborit dans les années 50. La molécule active est la chlorpromazine. En en injectant chez
le rat, on observe des taux normaux de DA mais une augmentation nette de HVA (qui
dégrade la DA). Les neuroleptiques bloquent les récepteurs de la DA ce qui entraîne une
augmentation de sa synthèse et donc une augmentation de la synthèse de HVA. Les
neuroleptiques sont des antagonistes des récepteurs D2-D3. Le problème des
neuroleptiques est les effets secondaires. Un traitement à long terme peut entraîner des
syndromes parkinsoniens (dyskinésies tardives).
2. Les traitements anti parkinsoniens
Phénylalanine -> L-DOPA -> DA
Inhibiteur de MAO (beaucoup d’effets secondaires)
Greffe de cellules
Stimulations électriques.
3. Les psycho stimulants
Ce sont des molécules qui ressemblent à la DA qui vidangent les vésicules et prennent la
place de la DA ce qui entraîne une libération plus importante de DA dans la fente.
Pour la cocaïne, l’effet n’est pas le même, elle empêche la recapture ce qui augment le
niveau de DA sur la membrane post synaptique. Les effets sont : euphorie, acuité mentale
augmentée, baisse de la fatigue (psychologique et physique).
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