Sommet Mondial sur les changements Climatiques
DOHA : 26 novembre…7 décembre 2012
Historique :
Les nations unis sont au cœur de la lutte contre les CC.
Le système des NU est mobilisé pour atténuer les CC et promouvoir des solutions pour s’adapter à
leurs conséquences. C’est vrai que les CC préoccupent beaucoup les scientifiques en général et le
GIEC en particulier et ce depuis plusieurs années déjà. Ils prédisent un réchauffement de 4 à 6° d’ici
la fin du siècle, mais ce n’est qu’une moyenne : les pays sont différemment exposés, le sable absorbe
plus l’énergie que l’eau : sur les 28 pays à risque climatique 22 sont en Afrique, certains pays verront
leur température augmenter de plus de 7° C : ce qui représente de graves menaces sur des centaines
de millions d’humains vivant sur les côtes par augmentation du niveau de la mer et des océans
secondaire à la fonte des glaces. On observera aussi plus de désertifications, inondations… Les
écoréfugiés pourraient être de 200 à 700 millions dans le monde à l’horizon 2050. Tout ceci demande
un changement de comportement, de production et de consommation.
La CCNUCC :
Les pays ont adopté la convention cadre le 9 Mai 1992. Celle-ci est entrée en vigueur le 21 Mars
1994. Les gouvernements savaient que ses dispositions ne seraient pas suffisantes pour répondre de
façon adéquate aux CC. Aussi lors de la première Conférence des parties qui s’est tenue à Berlin en
Allemagne au début de 1995, (la réunion de DOHA est la 18ème) un nouveau cycle de négociations a
été lancé pour des discussions plus fermes et des engagements plus détaillés.
Protocole de KYOTO :
Après deux ans et demi de négociations intensives on a abouti au JAPON en décembre 1997 au
protocole de KYOTO : qui est entré en vigueur le 18 novembre 2004 après que 55 états l’aient
ratifiés. Ce protocole a établi des objectifs juridiquement contraignants pour les pays industrialisés
concernant les émissions de GES (gaz à effet de serre) principaux responsables des CC.
La CCNUCC définit en fait un cadre général pour les efforts internationaux pour relever le défi des CC.
L’objectif ultime de la CCNUCC est de stabiliser les concentrations atmosphériques de GES à un
niveau qui empêche ou diminue les dommages au système climatique : jusqu’en Juin 2007, 191 pays
l’ont ratifié ; ces pays sont désignés comme les parties à la convention.
De nouveaux outils pour réduire les émissions : pour aider les pays industrialisés à atteindre leurs
objectifs contraignants et à promouvoir le DD dans les pays en développement le protocole de
KYOTO a adopté 3 mécanismes novateurs : le mécanisme de développement propre, l’application
conjointe, et l’échange d’émissions.
Les systèmes d’échanges de droits d’émissions sont des mécanismes axés sur le marché qui peuvent
réduire les coûts rattachés au respect des règlements visant à contrôler les émissions de polluants :
certains émetteurs pourront réduire leurs émissions à plus faible coût que d’autres : ceux dont la
charge financière est élevée peuvent juger qu’il serait plus économique d’acheter des crédits auprès
d’émetteurs dont la capacité de réduire leur émissions est moins onéreuses que la leur. Le vendeur