Le May Francis

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Le May Francis
IFSI Douai
2ème année
Mobilisation des connaissances en anatomie physiologie de l’appareil cardio vasculaire
1) Annotez le schéma du cœur en annexe.
(Voir sur l’annexe)
2) Comment appelle-t-on la petite circulation ?
La petite circulation : c'est la circulation pulmonaire. Elle comprend l'oreillette et le
ventricule droit (dit le coeur droit), l'artère pulmonaire, les poumons, et les veines
pulmonaires Elle permet au sang de se recharger en oxygène.
3) Comment appelle-t-on la grande circulation ?
La grande circulation encore appelée Circulation Systémique comprend la partie
gauche du coeur (dite le coeur gauche) avec l'oreillette et le ventricule gauche, et
l'aorte (la grosse artère qui sort du ventricule gauche) qui va distribuer l'oxygène à tout
l'organisme en particulier les organes vitaux : cerveau, reins, foie etc...
4) Quel est le but de la grande circulation ?
5) La circulation systémique comprend 4 parties :
1. le réseau artériel (de l'aorte aux artérioles) : réseau ramifié où, du point de vue
histologique, la composante élastique peut dominer. La pression moyenne y est
maintenue étroitement autour de 12,5 kPa. L'écoulement est pulsé (variations dans
l'aorte : 9-15 kPa, dans l'artère radiale : 8-18 kPa pour des vitesses oscillant
respectivement entre -10 - 120 cm/s et -2 - 30 cm/s, les valeurs négatives
correspondant au reflux). La résistance à l'écoulement y est faible et la vitesse
élevée). Le volume sanguin contenu dans le réseau artériel est très faible par
rapport au volume sanguin veineux. Le pouls correspond à l'onde de pression qui
se propage très rapidement (10 à 40 m/s) depuis le coeur vers la périphérie.
2. le réseau artériolaire (diamètre compris entre 10 et 100 µm) dit "résistif" car il
est caractérisé par une capacité à modifier son diamètre (et donc la résistance à
l'écoulement) d'une part par la contraction des fibres lisses de la paroi des
artérioles, richement innervées (vasomotricité = vasoconstriction/vasodilatation),
et d'autre part par la présence de très nombreux sphincters (petits muscles lisses
circulaires à commande nerveuse individualisée) situés juste avant les capillaires.
Il semble que ce soit réellement le système de contrôle de l'irrigation des organes :
on pourrait donc plutôt le qualifier d'adaptatif.
3. le réseau capillaire, extrêmement ramifié, très résistif mais peu contrôlable (peu
adaptable), la paroi des capillaires étant quasiment limitée à l'endothélium
vasculaire, son rôle essentiel semble bien être d'assurer les échanges entre le sang
et le liquide interstitiel, véritable milieu intérieur où vivent les cellules. La vitesse
d'écoulement du sang y est très faible (de l'ordre de quelques mm/s) et la pression
minimale.
4. le réseau veineux, considéré comme passif mais étant donné la présence de
valvules et le principe des pompes externes, le retour veineux au coeur se fait de
façon active. La résistance à l'écoulement y est considérée comme faible, les
variations du volume veineux, importantes, se suivies par des modifications
élastiques du volume des veines sans grandes variations de pression (qui reste
voisine de 1,4 à 0,7 kPa par exemple à l'extrémité veineuse des capillaires pour un
homme allongé). Le sang veineux représente la très grande majorité du volume
sanguin total estimé à environ 70%.
Circulation pulmonaire et systémique (S. Plowman and D. Smith - Allyn & Bacon).
6) Complétez le schéma suivant qui reprend le cheminement du sang lors de la grande
circulation au travers des structures anatomiques du cœur et des vaisseaux.
Ventricule
gauche
Veine cave
supérieure
Aorte
Oreillette
droite
Organes
Veine cave
Inférieure
7) Citez les trois tuniques du cœur en respecta nt la chronologie de la plus externe vers la
plus interne
Il existe trois tuniques :
-- l'endocarde: c'est une mince membrane qui tapisse la face interne des
quatre cavités cardiaques et qui se prolonge par l'intima des gros vaisseaux.
-- le myocarde: c'est le tissu musculaire du coeur dont l'épaisseur
dépend de la fonction des cavités. Mince au niveau des oreillettes, il est
particulièrement épais au niveau ventriculaire.
 le péricarde: c'est une enveloppe séreuse externe du coeur
constituée de deux feuillets : l'un viscéral, adhérant au myocarde ;
l'autre pariétal : l'épicarde. L'espace péricardique, entre les deux
feuillets, contient une faible quantité de liquide (50 à 75 ml) pour
faciliter les mouvements du coeur.
8) Quels sont les rôles des artères coronaires ?
Les artères coronaires, ou coronaires, sont des artères permettant de vasculariser, et
par conséquent de nourrir, le muscle cardiaque (myocarde).
Comme tous les organes du corps, le coeur a besoin d'une irrigation sanguine qui lui
apporte de l'oxygène.
Le myocarde, muscle qui constitue la paroi du coeur, reçoit le sang oxygéné par un
système de petites artères qui prennent naissance sur l'aorte. Ce sont les artères
coronaires. Elles cheminent à la surface du coeur, se ramifiant et envoyant des
branches minuscules dans le muscle cardiaque. Les artères coronaires ne sont pas plus
épaisses qu'une paille.
9) Le cœur est-il un muscle ? Lequel ?
Le muscle qui constitue la paroi du coeur s’appelle le myocarde, il constitue la plus
grande partie du cœur, c’est le tissu musculaire (myo-, muscle) du cœur (-carde).
D'autres tissus sont l'endocarde (plus à l'intérieur, un endothélium spécialisé) et le
péricarde (couche de tissu conjonctif entourant le cœur).
Le myocarde est composé de cellules musculaires cardiaques spécialisées qui ne
ressemblent à aucun autre tissu musculaire du corps. En particulier, ces cellules sont
intétanisables, ce qui signifie qu'elles sont incapables de contraction prolongée. De
plus, ces cellules sont en continuité électrique les unes avec les autres, ce qui permet
une contraction globale du cœur au cours de la systole.
Ce sont les artères coronaires qui se chargent de l'apport sanguin du myocarde.
10) Quelle fonction ont les valvules présentes dans les veines des membres inférieurs ?
Les valvules des veines sont des replis de la paroi interne. Leur structure comporte un
tissu conjonctif central tapissé par l'endothelium vasculaire. Les voiles valvulaires
flottent dans le sens naturel de l'écoulement du sang veineux et s'accolent lorsque le
flux s'inverse.
Ces valvules contribuent à contrecarrer la force de gravité. Dans les veines profondes
de la jambe, on compte une valvule tous les centimètres et demi.
11) Comment appelle-t-on un vaisseau extrêmement fin et cours reliant une artériole à une
veinule ?
Les capillaires sont
les plus petits
vaisseaux sanguins
du corps. Ils ont un
diamètre de 5 à 30
μm. Ils sont
connectés aux
artères et aux
veines, et
interagissent de
près avec les
tissus. On les
qualifie de "capillaires" par analogie avec les cheveux, du fait de leur extrême finesse.
Il ont pour rôle de fournir aux cellules les nutriments et le dioxygène et de capter les
déchets et le CO2 et de permettre le captage du dioxygène par l'hémoglobine et le
départ du CO2 dans les alvéoles pulmonaires. Les capillaires sont composés d'un
endothélium, une monocouche continue de cellules.
12) Citez les trois catégories d’éléments figurés du sang.
Il existe 3 types d'éléments figurés dans le sang, qui ont chacun un rôle très précis et
dont la quantité est régulée en permanence (fabrication, destruction).
Les globules rouges (Hématies)
Appelés aussi hématies. Ils permettent d'apporter de l'oxygène à tous les tissus de
l'organisme (par les artères) et d'évacuer vers le poumon le gaz carbonique (CO2),
déchet des tissus (par les veines). Ils sont au nombre de 4 à 5,5 millions / mm3 (mm3
= 1 millionième de litre!). Ils ne contiennent quasiment que de l'hémoglobine qui
permet de fixer les gaz (oxygène et gaz carbonique). Le taux d'hémoglobine se
mesure, sa normale est de 12 à 16 g/dl (dl = 0,1 litre) environ. C'est ce taux
d'hémoglobine qui permet de parler d'anémie en cas de déficit de cette protéine. Un
dernier élément mesure imparfaitement la quantité de globules rouges, c'est
l'hématocrite : normale de 35 à 45 % environ : c'est le pourcentage de volume occupé
par les globules rouges dans le sang
Les globules blancs (Leucocytes)
Ils sont beaucoup moins nombreux que les globules rouges, environ 4000 à
10000/mm3. Ils assurent la défense de l'organisme contre les agressions extérieures :
bactéries, virus, parasites mais aussi les tissus étrangers (greffes). Il existe plusieurs
sortes de globules blancs : les polynucléaires neutrophiles, les plus nombreux, qui
combattent les bactéries, les lymphocytes (combattent virus, tuberculose, tissus
étrangers, fabriquent les anticorps), les monocytes (sorte de glouton qui détruit un peu
de tout), les polynucléaires éosinophiles (normale < 500/mm3, combattent les
parasites et sont à l'origine des allergies) et enfin les polynucléaires basophiles dont le
rôle est très peu connu et qui sont peu nombreux.
Les plaquettes
Parfois appelés thrombocytes. Ce sont de tous petits éléments, la normale est de
150000 à 400000/mm3. Ils permettent au sang de coaguler en cas d'effraction d'un
vaisseau. En cas de défaut de plaquettes, on a tendance à saigner facilement.
13) Définir le terme d’hémostase, distinguez et explicitez ses différents temps.
L'hémostase est regroupe un ensemble de processus complexes, et interdépendants,
nécessitant la coopération de la paroi vasculaire, des cellules sanguines et des
protéines plasmatiques, ayant pour objectif de rétablir le flux sanguin en cas de
thrombose , mais également de colmater les fuites pouvant apparaître dans le circuit
vasculaire.
Elle se divise en plusieurs étapes:
-L’hémostase primaire qui dure de 3 à 5 minutes, avec formation d’un agrégat
plaquettaire.
-L’hémostase secondaire , de 5 à 10 minutes, qui permet la consolidation de cet
agrégat par de la fibrine.
-La fibrinolyse permet en 48 à 72 heures la dégradation du caillot et le retour à une
circulation sanguine normale.
Le terme "coagulation", plus restrictif, sous entend l'ensemble des phénomènes qui
permettent la formation du caillot, à savoir hémostases primaires et secondaires.
L'ensemble de ces phénomènes doivent être très finement ajustés pour permettre
l'équilibre entre l'hypo et l'hypercoagulabilité.
L'Hémostase primaire :
Lorsqu'il y a une brèche dans un vaisseau sanguin, la première mission est de
"boucher" cette brèche. Ce sont principalement les plaquettes (petits éléments du sang)
et le fibrinogène qui vont entrer en action afin de "colmater" la brèche en formant le
clou plaquettaire.
FIGURE 1 : Formation du clou hémostatique (source : Introduction à l'étude de l'Hémostase
et de la thrombose - B. Boneu, J-P. Cazenave - 1997)
L'arrêt du saignement au niveau de la brèche vasculaire est obtenu par la formation
d'un clou hémostatique extravasculaire. La section d'un petit vaisseau entraîne une
vasoconstriction transitoire, la perte de sang, puis l'adhésion des plaquettes au tissu
conjonctif sous-endothélial et l'agrégation des plaquettes. L'initiation de la coagulation
va entraîner la formation de fibrine qui stabilise le clou hémostatique et assure
l'Hémostase.
En entraînant la formation d'un caillot, la coagulation permet que le saignement
consécutif à une blessure soit endigué. Ce processus est la conséquence d'un
enchaînement de réactions chimiques impliquant divers substrats et enzymes
plasmatiques. Il met en jeu un certain nombre de facteurs (à l'heure actuelle, 13
facteurs de coagulation sont connus), qui interviennent dans cette chaîne de réactions.
Ces interactions complexes ont pour résultat de transformer une protéine soluble, le
fibrinogène, en une protéine insoluble, la fibrine, qui forme l'armature du caillot.
Processus
Le processus de coagulation comprend trois phases principales qui se succèdent:
- La thromboplastinoformation aboutit à la formation d'un enzyme, le facteur X
activé.
- La thrombinoformation aboutit à la formation d'une autre enzyme, la thrombine.
- La fibrinoformation correspond à la transformation du fibrinogène en fibrine grâce à
la thrombine.
Le déroulement de l’Hémostase primaire
A- temps vasculaire:
Il y a tout d'abord, au niveau du vaisseau lésé, une vasoconstriction immédiate, tout
d'abord passive, lié à l'élasticité de la paroi, puis active, par contraction des fibres
musculaires lisses par réflexe sympathique, accrue par la libération de substances
humorales: adrénaline, sérotonine. Cette vasoconstriction peut réduire jusqu'à 30% le
calibre du vaisseau lésé, diminuant la fuite sanguine et ralentissant le débit sanguin, ce
qui favorise les interactions entre plaquettes et endothélium.
B- temps plaquettaire :
Plaquettes
B-1- l'adhésion:
Elle s’effectue au sous endothélium exposé, en faisant intervenir essentiellement la GP
Ib/ IX de la membrane plaquettaire, le facteur Willebrand (surtout les multimères de
haut poids moléculaire), et certaines structures du sous endothélium, surtout les fibres
de collagène de type III et IV et les micro fibrilles. Le facteur Willebrand sert de pont
entre la plaquette et le sous endothélium. Il y a d’abord fixation du facteur Willebrand
à certains récepteurs des fibres de collagène; Il en résulte une modification de la
configuration spatiale de la molécule de facteur Willebrand et sur ce facteur
willebrand modifié vient s’amarrer la plaquette par l’intermédiaire de la GP 1b/IX.
B-2- l'activation:
Initialement discoïdes, les plaquettes vont devenir sphériques et volumineuses par
l'absorption d'eau, puis s'étalent et émettent des pseudopodes, et expriment à leur
surface de leur membrane un certain nombre de protéines (GPIIb,IIIb et GMP140, l'eselectine), qui permettent l'adhésion des neutrophiles et monocytes (poursuivant vers
la réaction inflammatoire).
Il se forme alors des ponts de fibrinogène entre les plaquettes, favorisant leur inter
adhésion. L’agrégat de plaquettes se forme par apparition successive de couches de
plaquettes, réunies les unes aux autres par des ponts fibrinogène; Il se constitue ainsi
une sorte de filet qui retient les globules rouges.
14) Quels éléments figurés du sang interviennent dans l’hémostase ?
Ce sont principalement les plaquettes (petits éléments du sang) et le fibrinogène qui
vont entrer en action afin de "colmater" la brèche en formant le clou plaquettaire.
15) Donnez la définition de :
 Palpitation
Une palpitation ou des palpitations correspond au fait de ressentir ses propres
battements cardiaques de façon désagréable (des battements cardiaques plus
rapides, plus forts ou irréguliers). Les épisodes peuvent durer de quelques
secondes à plusieurs heures, être quotidiens ou plus rares. Ils peuvent être bien ou
mal tolérés. S'ils sont associés à des signes physiques comme un malaise ou une
douleur thoracique, une exploration est nécessaire.

Bradycardie
La bradycardie (du grec brady = lent et cardie = cœur) se caractérise par un
rythme cardiaque trop bas par rapport à la normale.
Le rythme cardiaque au repos habituel se situe chez l'adulte entre 60 (sportif
pratiquant l'endurance) et 80 pulsations par minute, mais il peut être modifié par de
multiples facteurs, la plupart non cardiaque : anxiété, alimentation, sportivité (les
grands sportifs ont une hypertrophie cardiaque, leur rythme au repos est plus bas),
etc.

Œdème
Un œdème correspond au gonflement d'un organe ou d'un tissu dû à une
accumulation ou un excès intra tissulaire de liquides dans le milieu interstitiel.

Syncope
la syncope (ou le malaise) est une perte de connaissance brutale spontanément
réversible, liée à une diminution brusque du débit sanguin cérébral : elle trouve
toujours son origine dans une anomalie cardiaque ou vasculaire.
Elle se distingue classiquement des lipothymies, terme désignant un malaise sans
perte de connaissance. Plusieurs termes populaires désignent ce symptôme :
malaise, vertige, lourdines, évanouissements, vapeurs, etc. La signification
pathologique de ces deux événements est cependant la même, et une lipothymie
doit être explorée avec autant de soins qu'une syncope vraie.
Les syncopes ne doivent pas être confondues avec le coma, qui est une abolition
durable de la conscience, spontanément irreversible, secondaire à une anomalie
neurologique altérant les voies nerveuses responsables de la conscience et de
l'éveil.
16) Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
a) La révolution cardiaque est composée de trois temps
 Vrai : trois étapes majeures : la systole auriculaire, la systole ventriculaire et
la diastole:
1. Au cours de la systole auriculaire, les oreillettes se contractent et éjectent du
sang vers les ventricules (remplissage actif). Une fois le sang expulsé des
oreillettes, les valves auriculo-ventriculaires entre les oreillettes et les
ventricules se ferment. Ceci évite un reflux du sang vers les oreillettes. La
fermeture de ces valves produit le son familier du battement du cœur.
2. La systole ventriculaire implique la contraction des ventricules, expulsant le
sang vers le système circulatoire. Une fois le sang expulsé, les deux valves
sigmoïdes - la valve pulmonaire à droite et la valve aortique à gauche - se
ferment. Ainsi le sang ne reflue pas vers les ventricules. La fermeture des
valvules sigmoïdes produit un deuxième bruit cardiaque plus aigu que le
premier. Pendant cette systole les oreillettes maintenant relâchées, se
remplissent de sang.
3. Enfin, la diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le
remplissage (passif) des ventricules, par les oreillettes droites et gauches et
depuis les veines caves et pulmonaires.
b) La diastole est une période de contraction du cœur
 Faux, La diastole (du grec διαστολή qui signifie expansion) est la période au
cours de laquelle le cœur se relâche après s'être contracté. On parle de diastole
ventriculaire quand les ventricules se relâchent,
et de diastole auriculaire lorsque les atriums se relâchent. Au cours de la diastole
ventriculaire, la pression dans les ventricules (gauche et droit) s'abaisse par rapport
au pic qu'elle avait atteint au cours de la systole. Lorsque la tension du ventricule
gauche s'abaisse en dessous de celle de l'atrium gauche, la valvule mitrale s'ouvre,
et le ventricule gauche se remplit du sang qui s'était accumulé dans l'atrium gauche
(oreillette gauche).
c) Le tissu Nodal est formé de cellules douées d’automatisme
 Vrai, tissu nodal est un tissu incrusté dans le cœur, à l'origine de la contraction
automatique du myocarde.
L'automatisme cardiaque est la propriété que présente le cœur de se contracter
rythmiquement en l'absence de toute stimulation qui pourrait lui parvenir d'autres
organes.
1 - Le noeud de Keith et Flack ou noeud sinusal contient les cellules
automatiques dont la fréquence de dépolarisation est la plus rapide. Il siège
dans l'oreillette droite, à l'abouchement de la veine cave supérieure,
2 - Le noeud d'Aschoff-Tawara, ou noeud auriculo-ventriculaire se trouve
dans le plancher de l'oreillette droite, au voisinage de la cloison interauriculaire, il contient des cellules automatiques.
3 - Le faisceau de His comporte :
le tronc qui naît du noeud auriculo-ventriculaire et se bifurque rapidement
sur le septum musculaire en deux branches :
- l'une droite grêle,
- l'autre gauche plus volumineuse, donnant deux faisceaux principaux, l'un
antéro-supérieur, l'autre postéro-inférieur.
Ces deux branches se ramifient et donnent : le réseau de Purkinje qui est
en contact avec le myocarde ventriculaire commun.
d) L’influx nerveux dans le cœur commence au nœud sinusal, puis empreinte le nœud
auriculo-ventriculaire, se poursuit par le faisseau de His et se termine par le réseau
de Purkinje.
 Vrai, La paroi du coeur comporte quatre faisceaux de fibres conduisant les
impulsions dans le muscle cardiaque et provoquant la contraction des oreillettes,
d'abord, puis celle des ventricules. Il s'agit du noeud sinusal de Keith et Flack,
ou noeud sino-auriculaire (sa), du noeud d'Aschoff-Tawara, ou noeud
auriculoventriculaire (AV), du faisceau de His et du réseau de Purkinje.




Le noeud sino-auriculaire est un petit noeud de tissu à peine visible situé
sur la paroi postérieure de l'oreillette droite. Cette région minuscule
commande tout le mécanisme de régulation des battements cardiaques. Les
impulsions démarrent normalement dans le noeud sino-auriculaire. Celui-ci
génère une brève impulsion électrique de faible intensité, environ 72 fois par
minute chez un adulte au repos. A partir de là, l'impulsion se propage le long
des lames de tissu qui forment les deux oreillettes, excitant les fibres
musculaires sur son passage, ce qui provoque la contraction des oreillettes et
la passage du sang qu'elles contiennent dans les ventricules vides.
L'impulsion atteint rapidement un autre petit noeud de tissu spécialisé, le
noeud auriculoventriculaire, situé entre les oreillettes et les ventricules. Ce
noeud retarde l'impulsion pendant environ 0,07 seconde, ce qui laisse
exactement le temps nécessaire pour que la contraction des oreillettes
s'achève.
Lorsque l'impulsion atteint le noeud auriculoventriculaire,
elle est transmise aux ventricules par le faisceau de His et le réseau de
Purkinje, déclenchant ainsi leur contraction. Le courant électrique parcourt
les ventricules en 0,06 seconde, déclenchant l'action de la pompe cardiaque.
e) Le Système sympathique est cardio-accélérateur.
 Vrai, il système sympathique fait parti du système végétatif, appelé également
système nerveux autonome, il est constitué des systèmes sympathique et
parasympathique et assure le maintien et l'entretien des fonctions vitales. La
stimulation des fibres parasympathiques (par l’acétylcholine, transmetteur
nerveux) entraîne le ralentissement des organes et agit sur la contraction des
fibres musculaires lisses du système digestif. Le système sympathique est sous
la dépendance de l’adrénaline, et agit en régulant l’activité physique et
psychique, notamment en cas de circonstances aiguës.
f) Si le système sympathique est stimulé on constate une augmentation du rythme
cardiaque.
 Faux, Le système sympathique, augmente le rythme cardiaque (sollicité ici par
l’activité physique du coureur.). C’est Le système parasympathique qui diminue le
rythme cardiaque
g) Le débit cardiaque est la quantité de sang éjecté en une minute.
 Vrai, Le débit cardiaque (abrégé de manière courante en Qc) est un volume
de sang éjecté sur un laps de temps donné. Il est très souvent exprimé en litre de
sang par minute (l/min).
h) Le Système Rénine-Angiotensine ne permet pas la régulation de la tension
artérielle.
1. L’Angiotensinogène sécrétée par le
 Faux, le système réninefoie, conjuguée à la Rénine va donner
angiotensine-aldostérone (SRAA) est
2. l’Angiotensine I qui, sous l’action
une cascade enzymatique et
enzymatique de l’Enzyme de
hormonale jouant un rôle essentiel
conversion délivrée par les poumons
dans le contrôle de la pression
va constituer l’Angiotensine II.
3. L’Angiotensine II, en passant dans les
artérielle (1). L’angiotensine II est la
reins va d’une part agir sur la
principale hormone vasoactive du
production de Rénine (+ ou -) et
SRAA, formée à partir de
provoquer la sécrétion d’Aldostérone
l’angiotensine I sous l’action de
par les glandes surrénales.
l’enzyme de conversion de
L'aldostérone est une hormone
minéralocorticoïde sécrétée par les
l’angiotensine
glandes surrénales en réponse à une
stimulation par l'angiotensine 2. Elle
a un rôle crucial dans le maintien de
la volémie plasmatique et de la
tension artérielle via son action sur le
rein.
L’activation du SRAA, fortement
impliqué dans la physiopathologie de
l’HTA, constitue donc une cible
thérapeutique pertinente dans la mise au
point d’agents antihypertenseurs avec les
inhibiteurs de l’enzyme de conversion de
l’angiotensine (IEC)
17) Replacer dans l’ordre les différents temps de la révolution cardiaque :
1. Relâchement des oreillettes et des ventricules
2. La pression des oreillettes est supérieure à celle des ventricules
3. Ouverture des valvules mitrales et tricuspides
4. Contraction des oreillettes
5. Ejection du sang dans les ventricules
6. La pression des oreillettes est inférieure à celles des ventricules
7. Fermeture des valvules mitrales et tricuspides
8. Ouverture des valvules sigmoïdes aortiques et pulmonaires
9. Contraction des ventricules
10. Ejection du sang dans l’aorte et l’artère pulmonaire
11. Fermeture des valvules sigmoïdes
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