A.P.P. 20/10/2004 ANATOMIE PHYSIOLOGIE DU COEUR ET DES

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A.P.P.
20/10/2004
ANATOMIE PHYSIOLOGIE DU COEUR ET DES
VAISSEAUX .
1) La cavité ou loge ou se situe le cœur s’appelle la cavité médiastinale. C’est une zone
entre les deux poumons. Dans cette cavité, sont également présents tous les vaisseaux
les plus important du système sanguin.
Le cœur est au centre et légèrement incliné sur la gauche. Il repose sur le diaphragme.
2) Les rapports anatomiques du cœur avec les organes voisins :
- Latéralement : les deux poumons entourés de leur plèvre entre lesquels il est
situé.
- A la base : le diaphragme sur lequel il marque son empreinte, le « lit » du
cœur.
- En arrière : les organes du médiastin postérieur ( œsophage, aorte thoracique
descendante, canal thoracique)
- En avant : le sternum.
Il n’y a aucune communication entre le cœur gauche et le cœur droit. Chacun possède une
oreillette et un ventricule. Cf. schéma 1
Le cœur gauche : sang artériel, riche en oxygène.
Le cœur droit : sang veineux, pauvre en oxygène, riche en CO2
Les vaisseaux qui partent des ventricules sont des artères.
Aux oreillettes arrivent les veines.
Les valvules sont amarrées par un système d’attache complexe nommé cordages et piliers.
Les valvules « en nid de pigeon », elles obéissent aux lois de le pesanteur, elles empêchent le
sang de refluer dans les membres inférieurs si on est debout, le sang descend dans l’artère par
la contraction ventriculaire et dans les veines ils remonte dans les veines ou ils est retenu par
ces valvules.
Fonctionnement cardiaque :
On distingue trois temps :
1er temps : la systole auriculaire : c’est la contraction des oreillettes qui chasse alors le sang
dans les ventricules. Elle dure environ 1/10eme de seconde.
2eme temps : la systole ventriculaire : c’est la contraction des ventricules qui chasse le
sang dans les artères. Les valvules tricuspides ( droite) et mitrale ( gauche) se ferment pour
empêcher un reflux sanguins dans les oreillettes. Ce temps dure 3/10eme de seconde.
3eme temps : la diastole générale. C’est un temps de « repos », de relâchement du
myocarde. Les oreillettes de remplissent de nouveau. Il dure 4/10eme de seconde.
Lorsque l’on prend le pouls, on compte le nombre de contractions ventriculaires, car elles ont
très forte intensité, intensité nécessaire pour l’envoi du flux sanguins jusqu’au bout des
membres. Lorsque l’on écoute le cœur au stéthoscope, on entend distinctement deux petits
bruits. Le premier est la fermeture des valvules tricuspide ( droite ) et mitrale ( gauche ) et
le second est la fermeture des sigmoïdes ( pulmonaire a droite et aortique a gauche )
Comme toute cellules, le cœur est oxygéné. Cela est fait par le biais des artères
coronariennes, qui naissent de l’aorte.
Pathologiquement, lorsque l’une d’elle ne fonctionne pas bien, le premier symptôme ressentit
est l’angine, ( impression d’être « pincé » , « serré » ), puis vient l’infarctus du myocarde
L’innervation.
Elle se fait par le système nerveux végétatif et le système nerveux intrinsèque ( cf. schéma 3 )
Le cœur possède son propre système nerveux
Le système nerveux intrinsèque : il assure le fonctionnement autonome et automatique du
cœur.
Le point de départ de l’excitation cardiaque est situé au niveau du nœud de Keith et Flack,
dans la paroi de l’oreillette droite. Cette excitation se diffuse a toute la paroi auriloventriculaire, provoquant la contraction de celle ci. Lorsque l’excitation a traversé les
oreillettes, elle atteint le noyau d’Aschoff - Tawara et de la, le faisceau de His qui se
transmet au deux ventricules par une ramification, c’est le réseau de Purkinje. Cela
provoque la contraction ventriculaire.
L’intégrité du système nerveux intrinsèque est indispensable au cœur pour conserver une
contraction normale. L’altération de ce système en un point quelconque de son trajet va
empêcher la propagation normale de l’influx à travers le myocarde et il va en résulter
l’apparition de troubles cardiaques.
Le système nerveux végétatif : il échappe a notre volonté ( par rapport au système cerebro –
spinal ). Il se divise en deux systèmes : le parasympathique et le sympathique.
- le parasympathique : c’est le ralentisseur cardiaque. Provoqué par
l’acétylcholine.
- Le sympathique : c’est l’accélérateur cardiaque, provoqué par la
noradrénaline.
Structure histologique du cœur.
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