Arbre des opsines construit par phylogène
Résultat de l’alignement des pigments visuels humains
Matrice des distances
Opsine S 59
Rhodopsine 61 56
Opsine L 4 61 61
% différences Opsine M Opsine S Rhodopsine
Les gènes des pigments rétiniens constituent une famille multigénique (issue de duplications) dont l’étude permet de placer
l’Homme parmi les Primates.
Ci-dessous, une histoire hypothétique de la famille multigénique des opsines. (Chaque rectangle noir représente le gène d'un
pigment visuel R = rhodopsine, M, S et L les différentes opsines)
Des anomalies des pigments rétiniens se traduisent par des perturbations de la vision des couleurs (→ dyschromatopsies : par
ex le daltonisme).
II - La vision : un phénomène cérébral
A - les voies visuelles
Analyse documents : Enregistrement de l'activité
électrique d'une fibre du nerf optique et Exploration
fonctionnelle des voies visuelles
Le message nerveux issu de l’œil est acheminé au
cerveau par le nerf optique. Le message nerveux est
constitué de signaux électriques appelés potentiels
d'action dont la fréquence varie en fonction des
stimuli lumineux.
Compte-tenu du trajet des messages nerveux,
chaque hémisphère cérébral perçoit le champ visuel
contralatéral des deux yeux.
B - les aires visuelles
TP IRM et IRM fonctionnelle
Plusieurs aires corticales participent à la
vision. L’imagerie fonctionnelle du cerveau permet d’observer leur activation lorsque l’on observe des formes, des
mouvements. La reconnaissance des formes nécessite une collaboration entre les
fonctions visuelles et la mémoire.
La mise en place du phénotype fonctionnel du système cérébral impliqué dans la
vision repose sur des structures cérébrales innées, issues de l’évolution et sur la
plasticité cérébrale au cours de l’histoire personnelle. De même la mémoire nécessaire
par exemple à la reconnaissance d’un visage ou d’un mot repose sur la plasticité du
cerveau. L’apprentissage repose sur la plasticité cérébrale. Il nécessite la sollicitation
répétée des mêmes circuits neuroniques.
Remarque : des substances comme le LSD perturbent le fonctionnement des aires cérébrales associées à la vision et provoquent des
hallucinations qui peuvent dériver vers des perturbations cérébrales graves et définitives.
L
A
BC
On prés ente un pays age (figure de gauche) à des personnes ayant subi des lés ions
accidentelles des voies nerveuses qui conduisent le message nerveux de l'œil au cerveau. Les
flèches représentent les relations entre les différentes parties du champ visuel et leur réception
sur les rétines (côté nas al et côté temporal).
Les patients A, B et C ont un champ visuel total
diminué à cause de la lés ion (figure de droite).
Les lésions A, B et C correspondent aux pers onnes
A, B et C.
Modifié d'après http://geobiodidac.free.fr