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collaboration avec la première ligne, la programmation, la gouvernance des réseaux, les
modifications de l'AR n° 78 et le nouveau financement des hôpitaux pour ne citer que les principaux.
Après la sixième réforme de l'État et la nouvelle répartition des compétences, on a aussi et surtout
besoin de coordination, de communication et de concertation entre les différents niveaux de
pouvoir. Le Conseil, qui occupe une position confortable à l'écart de l'actualité politique et au-dessus
de la mêlée quotidienne, est particulièrement bien placé pour faciliter et stimuler cette
communication entre les différentes autorités. L'objectif n'est pas de nous substituer aux
responsables politiques, mais de jouer un rôle influent, consultatif et fédérateur, afin de contribuer
au développement d'une vision commune des soins de santé à l'épreuve du temps.
En effet, les normes d'agrément édictées par les entités fédérées peuvent, à court ou long terme,
avoir un impact négatif sur le budget fédéral. Il est bon qu'un organe veille à la cohérence entre les
règles de base et les lignes directrices, les normes d'agrément et les critères de programmation et le
financement. Il n'est effectivement dans l'intérêt de personne d'imposer de nouvelles règles que
personne ne financera. Nous voulons créer la transparence dans les budgets et pour ce faire, mettre
notre expertise à disposition, en toute indépendance.
Une collaboration intensive entre l'autorité fédérale et les différentes Communautés et Régions est
indispensable pour mettre en place, après la sixième réforme de l'État, un système efficace et adapté
de soins de santé, avec les réformes nécessaires pour l'avenir. Je songe par exemple à l'utilisation
d'e-health et à la transmission des connaissances et de l'information, aux modalités de respect des
engagements internationaux en rapport avec la politique de santé, au contingentement des
professions des soins de santé, aux réformes de l'AR n° 78, aux accords sociaux, etc. Le Conseil peut
véritablement apporter sa contribution à l'élaboration du modèle de fédéralisme collaboratif.
Mesdames, Messieurs, je vous invite toutes et tous à créer une dynamique forte dans un contexte
qui a changé. Je suis certain que chacun de vous a la motivation et la volonté nécessaires pour
contribuer à réaliser ce qui nous est si cher à toutes et tous et dont nous avons la responsabilité: des
soins de santé de qualité accessibles à tous, y compris et surtout aux personnes qui éprouvent des
difficultés. Je vous souhaite une grande capacité de travail et beaucoup d'inspiration lors de votre
entrée en fonction dans ce Conseil.
Je tiens également à remercier les services du secrétariat du Conseil, qui gèrent toujours tout avec un
grand dévouement. Pouvoir travailler avec vous est un véritable plaisir.