Le sociologue se pose d’autres questions que le psychologue ou l’économiste. On peut
caractériser l’approche du sociologue par 2 éléments :
Le type de questions que le sociologue se pose.
Exemple : le courage et la lâcheté.
Le sociologue étudie les circonstances extérieures qui explique que Mr X
est courageux dans telles situations et lâche dans d’autres. Les circonstances extérieures dans
cette société ont un pouvoir coercitif.
Le sociologue place toujours les comportements des hommes dans un environnement
social et prend en compte cet environnement dans l’analyse et l’explication des
conduites humaines.
En sociologie, l’objectivité n’existe pas. La sociologie différencie la prévision d’un fait social.
Il ne faut interpréter la sociologie comme une morale. Dans sa démarche, le sociologue a
recours à ses opinions, est très engagé.
3° LE RAPPORT DU SOCIOLOGUE A SON OGJET
Dès sa création, les pères fondateurs ont insisté pour adopter une démarche rigoureuse. Ce
qui en fait sa scientificité, c’est la démarche qu’il adopte.
La rigueur scientifique en sociologie, compte tenu du sociologue, est – elle possible ?
Le sociologue est impliqué dans tout objet d’étude qu’il observe. Il aura à établir une distance
avec son objet. Cette distance nécessite un travail théorique et une posture scientifique.
1) il faut reconnaître son propre rapport à l’objet pour éviter que sa
perception, ses opinions guident son travail et l’empêche d’avoir un regard scientifique.
2) il faut rompre avec toute croyance et idéaux. (mais il ne faut pas les
renier)
Il faut distinguer la position sociologique de la position journalistique, de la position du
psychologue et celle du militant.
On peut se poser la question de la position sociologique de celle du journaliste : la subjectivité
du sociologue se pose déjà sur le choix de ses recherches (le hasard n’existe pas) mais la
subjectivité ne doit pas se poser dans son travail.
La recherche de l’objectivité en sociologie : le sociologue tend à une posture la plus objective
possible à partir du moment où il pourra reconnaître les conditions extérieures à lui – même
qui le conduisent à avoir telle ou telle pensée, telle ou telle attitude. C’est pour cela que lors
d’une soutenance de thèse, on commence toujours par expliquer le cheminement personnel
que l’on a eu pour son choix d’objet.
Durkheim parle d’écarter les prénotions, les systèmes de valeurs (les connaissances à priori)
de ce que l’on pense.
L’ethnocentrisme est une tendance à juger des faits ou des comportements par rapport, et
surtout, aux normes et aux valeurs du groupe social auquel on appartient.
Durkheim dit par rapport à la distance qu’il faut considérer les faits sociaux comme des
choses. Pour parvenir à une analyse objective de la réalité sociale, il ne faut pas considérer les
faits que l’on étudie comme données à l’observation du sociologue de façon immédiate. Il faut