Sujet2

S2_becquemin Déclinez les différentes postures possibles de la sociologie par rapport à l’action
politique. (1). Comparez ensuite avec celles de l’histoire en prenant en compte les évolutions des
deux disciplines. Illustrez ces postures en vous référant aux auteurs et/ou aux courants de pensée
abordés en cours.
Les postures de la socio par rapport au politique
 réformer la société. Construire la réflexion dirigée vers une action directe ( leplay, comte, marx,
tocqueville). Importer la démoratie américaine, eriger le social en lois
 l’éclairage pour que les politiques puissent s’en servir (mécanismes dans les rapports sociaux)(
durkheim,castel,bourdieu ?) par exemple durkheim et le suicide, bourdieu et la reproduction
 la neutralité, la science pour la science ( scientificité)  c’est la recherche fondamentale (
simmel, weber, courant de l’école de chicago). Weber et le savant et le politique, simmel .
La sociologie de M.WEBER par exemple est dénuée de toute vision prophétique contraire au principe
de la « neutralité axiologique » en vertu duquel son projet consiste à distinguer clairement le
« rapport aux valeurs », qui éclaire le sociologue dans sa recherche du « jugement de valeur »
nuisible à l’analyse . C’est dans cette optique qu’il plaide en 1919 dans sa conférence « le savant et le
politique » pour que la politique se retire de l’université, en appelant à « l’éthique de responsabilité »
des savants, laquelle ne saurait se confondre avec « l’éthique de conviction » qui guide l’action
politique.
En histoire les grands courants /
1/ l’histoire positiviste  culte du document ( 1870-1930)
Recherche d’une scientificité dont l’objet premier est la volonté politique d’asseoir et émanciper la
troisième République. Jules MICHELET est le représentant de ce qui s’est passé en amont de la
professionnalisation. Historien de la Révolution, relation « mystique » aux documents d’archives.(
mode littéraire et romantique) Pour les positivistes, l’observation et les expérimentations doivent
primer. Monod et lavisse « le tour du monde de deux enfants » -> travail intéressant sur les
représentations communes ( du particularisme local à l’identité nationale). Vidal de la Blache invente
la carto.
Contestations du côté de Fustel de coulange (1830-1889), ( plaide pour la compréhension des faits
pour éviter la répétition des traumatismes). Pour lui doit prévaloir la critique des documents après leur
collation exhaustive. Un des fondateurs de l’histoire du 20 ème. Dimension comparatiste dans la critique
historique.
Aussi Taine, veut montrer les déterminations inconscientes qui pèsent sur l’homme. Surtout opposé à
COMTE par rapport à la métaphysique. Pour lui c’est la discipline ultime de la philosophie.
Durkheim propose ni plus ni moins de faire de l’histoire une discipline complémentaire. Car il ne nie
pas l’importance de l’historicité des faits sociaux.
Néanmoins pour lui il faut mieux fonctionner avec les règles de la socio. Apparition de deux grandes
revues – l’année sociologique , revue de synthèses historiques
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Dans une conception plus subjectiviste, C.SEIGNOBOS (1854-1942), veut délimiter les territoires de
l’histoire par rapport aux sciences sociles. Il est spécialiste de la 3ème rép. Tenant de l’histoire
événementielle ; manifeste de l’école méthodique. (refus du finalisme, du romantisme, ou l’histoire
philosophique).
L’histoire a amené une rigueur méthodologique à la sociologie.
2/ nouvelle histoire :les annales 1930-1970
Dénonciation de l’école positiviste. Promouvoir une histoire pluri-disciplinaire. Fondée par Marc BLOCH
(médiévaliste) et lucien FEVRE ( spécialiste histoire 16ème). Dénonciation du refus de toute source non
écrite qui impose un survol des siècles les plus éloignés, il dénonce les classifications hermétiques, la
commode bien rangée, avec des tiroirs bien séparés … « mais dont sont absents les hommes, qui
écrasés par les Princes et leur entourage brillant, constituent la nation : les paysans, les ouvriers, les
commerçants, comme gommés par le mépris des sources écrites pour le peuple ».
L’école des annales se constituent autour de 3 œuvres phares : la société féodale deMB, le
problème de l’incroyance au 16ème LF, la Méditerranée et le monde méditerranéen à
l’époque de Philippe II , F.BRAUDEL « j’ai passionnément aimé la méditerranée » ( découpage de
l’histoire en trois temps : le temps géographique ( celui de l’histoire immobile des montagnes, plaines,
rivières, sites lentement occupés par l’homme) ; le temps social ( celui des cycles économiques de
prospérité et de crises, celui des systèmes d’exploitation, des religions) ; et le temps individuel (
événements, oscillations nerveuses et superficielles). Après 1945, l’école des annales domine
l’université française. ( Duby, Goubert, Mandrou, Boutruche, Folhen, Bouvier, Le Roy Ladurie …
Trois positions de l’homme par rapport à l’action politique
 conseiller pour les décideurs politiques. Fondée sur l’idée que les élites et
l’institution vont déterminer elles-mêmes les solutions des problèmes sociaux et
politiques ( études sur les phénomènes de crises, prise de décisions politiques)
 articles politiquement engagés par des « immigrés politiques ». Eux ne
s’adressent pas aux élites politiques. Ils expliquent historiquement les problèmes
politiques qu’ils étudient ( ex : analyse marxiste de la montée de le pen)
 l’expertise sociale ou le commentaire scientifique destinés à dégager les solutions
rationnelles aux problèmes de société. Dans cette démarche, réponse en même
temps que l’analyse.
3/ période de fragmentations ( 1975 à nos jours
Les trois volumes de Faire de l’histoire , dirigé par les héritiers de Braudel, : Nora et le Goff , ainsi que
l’encyclopédie de la Nouvelle Histoire montrent la nécessité de s’ouvrir à d’autres domaines : histoire
antique et du temps présent, histoire événementielle et politique délaissées et une certaine raideur
interdit qu’on critique les grands : Braudel, Febvre, Simiand …. Ainsi de nombreuses structures ont
conquis une légitimité scientifique et historique, médiatique aussi. ( ex l’institut d’histoire du temps
présent ou les écoles françaises d’Athènes et de Rome)
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Tiré du cours :
1la
posture de la sociologie par rapport au politique, 3 types :
1) celle qui vise à réformer la société pour un mieux-être – construire de la réflexion
dans la perspective d’une action : le play – Auguste Comté – Marx
2) éclairage pour décision politique
Durkheim – Castel Robert – Bourdieu
3) Neutralité : « la science pour la science «
La scientificité
Recherche fondamentale (bombe atomique). Une fois qu’elle a fait des découvertes,
ensuite elle peut être livrée entre toutes les mains.
*Max Weber Georges Simel
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Les paradigmes de la sociologie
Evénement, univers de concepts ou mutations de la pensée devenus tellement
important, à un moment donné qu’ils ont traversé les disciplines.
a) le positivisme ( Auguste Conte)
Il s’agit de se démarquer du religieux, des métaphysiques pour adopter la pensée positive,
fondée sur l’observation et le raisonnement. Système de la preuve, la pensée d’Auguste
Conté est issue des sciences physiques et biologiques. IL voit la société sous l’angle de la
nature.
St Simon (maître d’Auguste Conté) notion de physiologie sociale. Se penchait sur la
condition ouvrière.
Auguste Conté invente le terme de sociologie. Elle doit fonder une politique positive pour
faire progresser la société. Théorie des 3 état.
Etat archaïque – intermédiaire – d’accomplissement.
Paradigmes qui ont détrôné ce courant.
L’évolutionnisme : voir la société comme un organe en évolution. Un des précurseurs de
la sociologie en Angleterre (Spencer 1820-1903). Evolution conditionnée aux événements
extérieurs et aux milieux – idée de sélection naturelle.
Durkheim va imposer sa théorie en s’appuyant sur les travaux de Spencer mais lutte
contre ses théories qui sont pour l’élimination des plus faibles. Pas d’optimisme de type
Spencer, pas l’idée de progrès Durkheim (fils de Rabin) est fonctionnaliste.
A l’étranger, d’autres formes de pensée sociologiques naissent.
En Allemagne, les économistes.
La Théologie n’était pas détachée de la question collective.
* Le savant et la politique
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Simmel 1858 – 1918 – formation philosophique, artistique. Les interactions entre les
individus.
Max Weber va rester dans la même conception, va parler d’activité sociale, ne va pas
dégager de grandes règles, mais observer des régularités de fonctionnement (idéal/type) le
sens de l’explication des phénomènes sociaux pour Durkheim est à découvrir au delà de la
parole des personnes.
Pour Weber chaque individu contient un peu de sens, de la vérité collective, fondateur de
la sociologie compréhensive ( empatie)
La discipline sociologique va se renouveler grâce aux disciplines de l’ethnologie et de
l’anthropologie.
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