Le domaine de l’imaginaire Le champ de l’imaginaire et son articulation avec l’anthropologie L’imaginaire est irréductible La double face (interface) de l’image : entre angélisme et rationalisme L’iconoclasme validation a contrario de l’imaginaire L’historicisme contre la mythologie ; la « thick description » (Geertz) ou la restauration de la mythologie et de la polysémie La fonction et les instruments de l’imaginaire. Donner du sens. Le symbole et le mythe Le mythe est «toute construction imaginaire : récit, représentation ou idée, visant à saisir l’essence des phénomènes cosmiques et sociaux, en fonction des valeurs intrinsèques à la communauté et dans le but d’assurer la cohésion de celle-ci. » « Le mythe introduit dans l’univers et dans la vie des hommes un principe d’ordre accordé aux besoins et aux idéaux d’une société donnée » Les deux rôles de l’imaginaire : garantie de stabilité et pouvoir créateur L’autre versant : Imaginaire et créativité Bachelard la rêverie et la « poésie » L’imaginaire dernier ou radical : Castoriadis Le fonctionnement de l’imaginaire Schèmes, archétypes, symboles Gilbert Durand : L’origine de l’imaginaire chez l’Homo sapiens et le « trajet anthropologique », réconciliation entre sujet et objet. « l’incessant échange qui existe au niveau de l’imaginaire entre les pulsions subjectives et assimilatrices et les intimations objectives émanant du milieu cosmique et social » Les schèmes correspondent à trois gestes primaires et fondamentaux (réflexes dominants) de l’homme :la posture, la nutrition, la copulation 1.- la posture (verticale de l’homo sapiens) qui donne le schème de la verticalisation ascendante et celui de la division visuelle et manuelle 2.-le geste de l’avalage donne le schème de la descente et du blottissement dans l’intimité 3.- le geste de copulation qui correspond au schème cyclique Les archétypes déclinent les différents schèmes : « aux schèmes de l’ascension correspondent les archétypes du sommet, du chef, du luminaire…le schème de la descente donnera l’archétype du creux, de la nuit…le schème du blottissement tous les archétypes du giron et de l’intimité ». Les symboles eux sont « des spécifications culturelles des archétypes ; la flèche ou l’avion sont des symboles culturellement déterminés ; ils dépendent du schème ascensionnel et de l’archétype du ciel (immuables et non liés à des cultures). Le contenu de l’imaginaire : les 8 archétypes (Boia) 1.- La conscience d’une réalité transcendante, invisible 2.-Le « double », la mort et l’au-delà 3.- L’altérité 4.- Le principe d’unité 5.- L’actualisation des origines 6.- Le déchiffrement de l’avenir 7.- L’évasion : évasion du temps et évasion dans l’espace 8.- La lutte (et complémentarité) des contraires