Le fonctionnement de l’imaginaire
Schèmes, archétypes, symboles
Gilbert Durand : L’origine de l’imaginaire chez l’Homo sapiens
et le « trajet anthropologique », réconciliation entre sujet et objet.
« l’incessant échange qui existe au niveau de l’imaginaire entre les pulsions
subjectives et assimilatrices et les intimations objectives émanant du milieu
cosmique et social »
Les schèmes correspondent à trois gestes primaires et fondamentaux (réflexes
dominants) de l’homme :la posture, la nutrition, la copulation
1.- la posture (verticale de l’homo sapiens) qui donne le schème de la
verticalisation ascendante et celui de la division visuelle et manuelle
2.-le geste de l’avalage donne le schème de la descente et du blottissement dans
l’intimité
3.- le geste de copulation qui correspond au schème cyclique
Les archétypes déclinent les différents schèmes : « aux schèmes de l’ascension
correspondent les archétypes du sommet, du chef, du luminaire…le schème de
la descente donnera l’archétype du creux, de la nuit…le schème du blottissement
tous les archétypes du giron et de l’intimité ».
Les symboles eux sont « des spécifications culturelles des archétypes ; la flèche
ou l’avion sont des symboles culturellement déterminés ; ils dépendent du
schème ascensionnel et de l’archétype du ciel (immuables et non liés à des
cultures).