EMMISION RADIOPHONIQUE TITRE :’’ Les Anti Rétro Viros (ARV), l’espoir des personnes vivantes ave le VIH/Sida’’ GENRE : Magasine Durée : 40mn Indicatif début (55) Musique de l’indication ( Yoni Sida) Texte de l’indication Les anti retro viro (ARV), l’espoir des personnes vivantes avec le VIH/Sida est une «émission de la RLCD en collaboration avec le CMA de Djibo et le soutient de l’AMARC une émission réalisée par Noël BANGRE et présentation Moussa WEREM Musique Auditeurs, auditrices de la 98.6 FM bonsoir et bienvenu à votre émission de la santé et la vie des services. Aujourd’hui la vie des services vous amène au CMA de Djibo pour parler du sida et plus particulièrement des ARV ; je suis avec le docteur BI ILANI pharmacien et le docteur SAM médecin Je vais vous demander de vous présenter : Bonsoir Mr WEREM - Merci, moi c’est docteur BI ILANI Armelle Clarisse je suis pharmacienne du district sanitaire de Djibo - Merci moi c’est SAM Timbila je suis le responsable du médecin responsable du CMA de Djibo ; je fais parie de la commission médicale de traitement de personnes vivantes avec le VIH WEREM : Merci docteur, je vais commencer avec le docteur BI ILANI si vous pouvez nous donner la définition des ARV et en quelle année les ARV ont été disponible au Burkina Faso ? Merci ; eh pour ce qui est des ARV ça veut dire Anti retro viral et les anti retro viros c’est des médicaments qui luttent conte le virus du Sida et ce virus il est un retro virus ce qui fait que le nom découle de ce mot retro viros donc anti retro viral en abrégé ARV. WEREM : Merci en quelle année les ARV ont été disponibles au BF également ? Docteur BI ILANI : il faut dire que les ARV sont apparus dans les années 1987 et à cette époque c’était la Zido bidine c’est un des ARV en abrégé on l’appelle AZT qui était le chef de file et ça c’était aux état unis que ce médicament a apparus et plus tard dans les année 94 ;96 il y’a d’autres ARV qui ont été développé et qui ont été mis sur le marché et en ce qui concerne la date précise de l’intrication des ARV au BF nous n’avons pas une idée exacte. WEREM : Merci docteur, docteur SAM combien coûtaient les ARV Docteur BI ILANI : Merci le coût exact à l’époque des ARV en ce moment c'est-à-dire que le médicament coûtaient très chers à l’époque et c’était hors portée de la majorité des malades du VIH/Sida cela décourageait sans doute certaines a s’adresser au centre de santé pour le dépistage et là prise en charge il y’a un anecdote qui disait que le malade se trouvait au sud et le traitement au nord .Présentement les coût sont réduits et a la portée de la majorité. WEREM : Docteur BI ILANI les prix sont ils le même au Burkina Faso ? Docteur BI ILANI : pour les prix ,les coûts, des A.R.V disions que notre pays a adopté une politique de mise à disposition les A.R.V , aux patients souffrant du sida et du VIH en général et jusque là le coût qu’on réclamait aux patients pour le traitement mensuel est de 1500F. WEREM : merci docteur ; docteur SAM quelle sensibilisation faite vous au niveau du CMA ? Docteur SAM : bon au niveau du CMA nous intervenants lors du contact avec les patients nous profitons de toutes occasions même la consultations générale pour parler du VIH/sida la prévention, le traitement donc a chaque occasion avec un agent de santé c’est une occasion pour parler du VIH /sida et il y’a d’autre activités qui sont menées dans le district par les associations et nous venons en appui technique dans les sensibilisations sur le VIH/sida Musique (sida. Les AS DJ) 3mn Les anti rétro viros serait apparais au Burkina Faso depuis les années 94 ou 96 donc plus d’une décennie. La jeunesse Burkinabé est vraiment informée et sensibilisée sur le traitement des ARV si pour certains les anti rétro viros sont des produits pour les malades du sida, d’autre n’en ont jamais entendu parlé du Lycée provinciale de djibo. Avez- vous déjà entendu parlé des ARV ? Bien sûr les anti retro viros permettent aux personnes infectées par le VIH de réduire la puissance du virus en fait c’est pas ça ne permet pas d’éliminer tout les virus mais ça réduit les puissance du virus et ça permet a quelqu’un de vivre avec le VIH pendant plus de dix (10) ans comme ça WEREM : Avez-vous déjà entendu parler de ARV ? DICKO Ibrahim : oui j’en que entendu parlé les anti rétroviros c’est des médicaments prescrit aux malades qui portent le virus du sida DICKO Fatoumata : je fais la terminale D avez-vous déjà entendu parlé des anti rétrovios ? Oui je sais que ça diminuer la puissance des virus dans l’organisme humain et puis ça aide a augmenter la résistance du malade du sida TAMBOURA Mounira terminale D: les anti rétroviros réduisent le développement du virus dans l’organisme CISSE Nadia Terminale D : Avez-vous déjà entendu parlé des anti rétroviros ? Bon j’ai déjà entendu parlé de ça que s’avez des anti rétroviros ? Les rétroviros bon ; il promet une longue durée aux patients et il diminue aussi la résistance du virus dans le corps Je m’appelle ZOROME Ibrahim Terminale D : Avez-vous déjà entendu parlé des anti rétroviros ? Bon légèrement mais je n’aie pas assez de nations la dessus c'est-à-dire j’entends parlé mais c’est aussi prolongé. NYAMPA Anne Marie : je fais la 1er D : Avez-vous déjà entendu parlé des anti rétroviros ? ouh ! Non, non. A l’école comme dans la ville la connaissance des ARV reste sombre voila ce que l’homme de la rue pense des ARV ? * SAWADOGO Adama : Avez-vous déjà entendu parlé des ARV, * Oui souvent Qu’en savez-vous ? * Je pense que tout produit de la médecine je crois à la médecine donc si l’OMS a confirmé la validité du produit je crois que plus ou moins ça peut réduire en tout cas l’effet ou le mal peut être d’une manière ou d’une autre ça peut arder les malades. TAMBOURA Ousseini : Bon les Anti Rétro Viros ce sont les produits qu’on administre aux niveau de ceux qui portent comment aurai-je ceux qui portent le VIH/SIDA. - Je m’appelle SORE Adama Avez-vous déjà entendu parlé des anti retro Virso ? En fait c’est des comprimés qui ralentissent la propagation du Sida aux seins du corps humains. - NACANABO Fatimata Avez-vous déjà entendre parlé des ARV ? Non ; non Musique (SIDA KATA TIKEN DJA 2mn 32s) WEREM : Docteur BI ILANI quel est le taux de sero prévalence dans la province du Soum ? Docteur BI ILANI : le taux de sero prévalence au Burkina Faso déjà dans les années EDS et cette 2002 il était de 4,2% avec une tendance à la baisse conformée par tendance à la baisse avait montré un chiffre de 1,8% de sero prévalence. A l’échelle de la province du Soum il n’y a pas étude pour pouvoir ressortir cette sero prévalence. WEREM : Nous allons revenir avec le docteur SAM a quel stade le malade doit il commencer a suivre le traitement ? Docteur SAM : Donc après le dépistage d’un patient qui est dépisté PVVIH nous avons toute une procédure avant de le mettre sous traitement a partir du dépistage nous avons le bilan clinique qu’on fait. Le bilan clinique c'est-à- dire l’examen clinique et a partir de l’examen clinique il y a une classification en stade OMS qui comporte quatre stade. Un patient qui est au stade 3.4.2 même selon la clinique peut bénéficier du traitement mais pas uniquement la clinique parce que nous un avons un bilan pré thérapeutique qu’on réalise et le bilan pré thérapeutique comporte le dépistage de certaines pathologies notamment la tuberculose, la syphilis et hépatite et l’évaluation du terrain même du patient. C’est quand en juvenant c’est 2 clinique et le bilan biologique les malades sont classés en deux groupes. Le premier ce sont des malades qui ne sont éligibles aux traitements ARV Le malade n’a pas besoin de traitement ARV en ce moment. Le deuxième groupe ce sont les malades éligibles aux traitements ARV en fonction du stade clinique et du taux de CD4 de la charge virale possibles. C’est à partir de ce stade maintenant le groupe éligible des charges ARV qui doit bénéficier du traitement ARV. JINGLE R.L.C.D WEREM : Quelles sont les conduites et les durées du traitement ? Docteur SAM : Je disais un plus haut que après le bilan clinique et biologique les patients éligibles au traitement ce sont ceux qui doivent bénéficier du traitement anti rétro viral donc pour ce choix du protocole les cliniciens, le responsable du labo et de la pharmacie vont choisir qui est assied le mieux aux patient et la modalité et le nombre de comprimé a prendre par patient et par prise est lié aux protocole choisi mais dans les cas les prises sont généralement espacés de 12h un contrôle clinique et biologique est effectuée régulièrement et le taux de CD4 est la charge viral sont des normalement tous les 3 mois pour le suivi du patient et a chaque occasion le patient est évalué cliniquement, le ravitaillement en produit se fait régulièrement et généralement tous les mois au niveau de la pharmacie il faut noter que lors de l’entretien de mise sous traitement tous les contours liés aux traitement sont retenir que le traitement anti retro viro est une traitement a vie il ne guérit pas le malade ais ça lui permet de mener une vie normale plus ou moins normale je dirais comme les personnes non infectées par le VIH. WEREM : Combien de patients sont ils prises en charge dans la province du Soum. Docteur SAM : Le nombre exacte, approximatif T3 nous étions a une cinquantaine 57 patients qui étaient sous traitement ARV à la fin du troisième trimestre 2009. WEREM : Docteur BI ILANI quelles sont les conséquences chez un patient qui ne suit pas régulièrement son traitement ? Docteur BI ILNANI : Disons que les conséquences chez un patient inobservance son traitement peuvent être fâcheuse dans la mesure ou les anti rétro viro lorsqu’ils sont prescrit aux patients et qu’il le prend régulièrement suivant les conseils du médecin ça permet de diminuer le virus du sida dans son sang. Donc les anti rétro viros permettent une restitution unitaire du patient et lorsque le patient n’est pas observant le médicament n’arrive pas réellement a faire son effet dans l’organisme. Un traitement aux ARV mal suivi non seulement le patient peut refuser. Je veux dire il pouvant être dans un état clinique plus favorable et lorsqu’il n’observe plus le traitement il redevient plus malade et le pire encore c’est qu’il peut développer des résistances lorsqu’il n’est pas observant au traitement je veux dire des résistances puisse que pour le traitement ARV il y a des protocoles qui sont proposés aux malades selon son état clinique voilà et si il n’est pas observant en vis-à-vis de son protocole et on sera obligé de changer. Il y a des malades inobservance qui en n’ont pas être vaincu par un autre protocole et qui sont décédés par la suite donc c’est vraiment important que le malade suive le traitement. WEREM : Merci Docteur, Docteur SAM un couple qui suit régulièrement le traitement peut avoir un enfant sero négatif. Docteur SAM : Merci un couple qui suit régulièrement le traitement Oui déjà au niveau de la politique nationale il y a la prévention de la transmission mère enfant du VIH déjà un patient une femme infectée par le VIH qui est enceinte il y a un protocole pour réduire la transmission du virus de la maman à l’enfant et avec ce protocole il y a une forte chance que le bébé ne sont pas infecté par le VIH donc je puis dire qu’un couple qui suit bien le traitement avec les conseils des médecins avec un bon suivi de la grossesse il y a des protocoles pour éviter que l’enfant ne soit infectés. WEREM : Un enfant qui est née d’une mère sero positive est ce qu’il y a un comportement que la maman doit suivre ou bien à partir du moment que l’enfant est née il n’y a pus de risque ? Docteur SAM : Merci comme je disais que il y ‘avait un protocole nationale c’est que si la femme est déjà sous traitement avec la grossesse déjà là. C’est peut être revoir est ce qu’il faut réadapter le protocole en fonction de l’état de la grossesse si celle n’est pas nécessaire la femme doit mener sa grossesse avec un suivi médical jusqu'à l’accouchement. Ou moment de l’accouchement il y’a des mesures a prendre même en salle d’accouchement pour minimiser la transmission de la maman a l’enfant et au père l’accouchement il y’a un produit qu’on doit donner a l’enfant on doit mettre l’enfant sous traitement préventif pendant huit jours traitement pour minimiser la transmission et après l’accouchement toujours on préconise soit un allaitement maternel exclusif sur une courte période aux maximum six mois suivi d’un sevrage brusque ou bien si les parents ont capacité ou bien avec l’appui de la DSF on doit l’allaitement artificiel dès la naissance ça veut dire les substituts du lait maternel en biberon mais on déconseille l’allaitement mixte c'est-à-dire l’allaitement maternel et aux biberon en même temps donc ces toutes ses procédures et ses procédures doivent être faite pendant la grossesse ; pendant l’accouchement ; et après l’accouchement Musique (SIDA Alpha blondy) 3MN 30S