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ÉVALUATION PSYCHOLOGIQUE
RAPPORT D’ÉVALUATION
CSST de (région)
Identification du travailleur Notre dossier :
No de dossier CSST
du travailleur
Date de
l’événement
Date de récidive,
rechute ou
aggravation
Diagnostic indiqué par le médecin qui a charge du travailleur donnant lieu à la référence ou, le cas
échéant, le motif de cette référence :
Soins ou services fournis du
(aaaa-mm-jj)
au
(aaaa-mm-jj)
Dates des rencontres d’évaluation :
Histoire du cas et antécédents pertinents qui peuvent avoir un impact sur le plan de traitement :
(décrire brvement l’événement traumatique, ainsi que les contextes antérieur et postérieur)
Facteurs intrinsèques et extrinsèques à la lésion professionnelle pouvant avoir un impact sur le
fonctionnement psychologique et social du travailleur et son retour au travail :
Âgé deans, M. (nom) provient d'une famille de ... enfants. Il aurait de bonnes ... difficiles
relations avec ses parents et sa fratrie, ce qui est favorable défavorable au pronostic. Il ne se serait jamais
comporté de manre violente ou délinquante, ce qui favorise également le pronostic. Ni lui ni personne de
sa famille immédiate n'aurait consul en psychiatrie auparavant, ce qui est également favorable au
pronostic. Anrieurement, il n'aurait jamais vécu d'événements traumatisants, ce qui est également
favorable au pronostic.
Actuellement, M. (nom) est célibatairemarié veufdivorcé et vit seul avec sa conjointe. Il
n’a pas d’enfant.Il a ... enfants dont il a la charge … qui sont maintenant adultes. Il reçoit du soutien
affectif de la part de ..., ce qui est favorable au pronostic. Il ne recevrait du soutien affectif que de la part
de ..., ce qui est défavorable au pronostic. Enfin, il ne vivrait aucun stress additionnel, ce qui est favorable
au pronostic. Enfin, il vivrait un stress additionnel (…), ce qui est défavorable au pronostic.
Durant l'entrevue d'évaluation, M. (nom) s’est comporté de manière ... Il s’est dit moti … non
motiambivalent quant à entreprendre une psychothérapie afin de surmonter ses difficultés actuelles.
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Perception du travailleur de sa situation en relation avec sa lésion professionnelle et sa capacité de
retour au travail :
Problématique relative à la lésion professionnelle et ses impacts sur le retour au travail :
En sus des sympmes psentés, M. (nom) semble avoir été affec de la façon suivante : une
régulation perture des affects, une efficacité duite, une estime de soi diminuée, des probmes
somatiques (…), une tendance à s'isoler, des relations interpersonnelles pertures, des comportements
auto-destructeurs et/ou impulsifs et des idéations suicidaires avec plan pcis mais sans plan.
De plus, les difficultés suivantes vont interférer avec la rémission des symptômes présentés :
problèmes physiques (…), douleurs chroniques, judiciarisation, …
M. (nom) peut actuellement continuer à travailler. … a é mis en art de travail par son médecin
traitant, ce en quoi nous sommes en accord. Compte tenu de la ri des symptômes présens, nous
suggérerons au decin traitant la considération dune mise en arrêt de travail, car la continuation du
travail ne pourrait actuellement qu’exacerber les symptômes présens et interrer avec le processus de
mission. Ainsi, vu la nature post-traumatique de la condition de monsieur, un retour au travail ne ferait
qu’exacerber les sympmes compte tenu de des stimuli conditionnels ls au lieu du travail et aux
risques inhérents associés à ce travail.
Nature, dates et fréquence des activités réalisées incluant les tests effectués, le cas échéant :
Une rencontre d’évaluation ( hre)
Rédaction du rapport d’évaluation (… hre)
Analyse de l’ensemble des données, des observations et, le cas échéant, des résultats des tests
effectués :
Le ... 2015, j'ai rencontré M. (nom) afin dvaluer la problématique psentée par celui-ci à l'aide du
« Clinician-Administered PTSD Scale for DSM-5 » (Weathers et al., 2013 ; version française par Gaston).
Selon la classification du DSM-5 pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT), monsieur a donc été
directement exposé à une menace de mort à la mort d’une personne à la menace d’une blessure
sérieuseà l’occurrence d’une blessure sérieuse à la menace d’une violence sexuelle à une violence
sexuelle actualisée. Ceci fut cu en tant que victime moin personne ayant indirectement appris
l’exposition d’un membre de famille ou d’un ami proche (mort accidentelle ou violente) ou ayant été
expode manre répétée extrême face à des tails dévénements traumatiques.
M. (nom) rapporte faire l'exrience de ... des cinq symptômes intrusifs associés à un TSPT (au
moins 1) : des reviviscences es et troublantes du vécu traumatique (par exemple, ...) ; des rêves
troublants à propos du vécu traumatique (par exemple, ...) ; une impression que le cu traumatique se
produit à nouveau (illusions, pseudo-hallucinations ou flash-back dissociatifs; par exemple,) ; une
tresse psychologique intense suite à l'exposition à des stimuli symbolisant le cu traumatique ou
ressemblant à celui-ci (par exemple, ...) ; et l'expérience d'une réactivation physiologique suite à l'exposition
à de tels stimuli (par exemple, ...).
Il rapporte faire l'expérience de ... des deux symptômes dvitement fréquemment rencontrés chez
des personnes traumatisées (au moins 1) : faire des efforts pour éviter des pensées, sensations ou
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sentiments liés au cu traumatique (par exemple, ...) ; et faire des efforts pour éviter les activis, endroits,
personnes, conversations, objets, etc. lui rappelant son vécu traumatique (par exemple, ...).
Il rapporte vivre … des sept symptômes d’altération négative des cognitions et de l’humeur
associés à l’événement traumatique et ayant débuté après la survenue de cet événement (au moins 2) :
avoir une incapacité de se souvenir d'une partie significative ducu traumatique (par exemple, ...) ; avoir
des croyances ou attentes négatives, persistantes et exagérées, face à soi, autrui ou le monde (par
exemple, ...) ; avoir des cognitions fausses et persistantes quant à la cause de l’événement traumatique
(par exemple,) ; faire preuve d’un état émotionnel négatif et persistant (par exemple, …) ; démontrer
une diminution marquée d'intérêt ou de participation à des activités significatives (par exemple, ...) ; avoir
un sentiment de détachement ou d’aliénation face aux autres (par exemple, ...) ; et avoir une incapacité
persistant de vivre des émotions positives (par exemple,).
Il rapporte vivre ... des six sympmes d'altération marquée de l’activation et de la réactivité (au
moins 2) : faire preuve d'irritabili (par exemple, …) ou faire des crises de core (par exemple, …) ; faire
preuve de comportements à risque ou auto-destructeur (par exemple,) ; faire preuve d'hypervigilance
(par exemple,); avoir desactions de sursaut exagérées (par exemple,) ; avoir de la difficul à se
concentrer (par exemple, …) ; et avoir de la difficul à s'endormir ou à demeurer endormi (par exemple, …).
Des symptômes dissociatifs sont également rapportés par M. (nom) : dépersonnalisation (par
exemple, …) ; déréalisation (par exemple, …). Cette dissociation n’est pas liée à une condition médicale ou à
une consommation de substance psychoactive.
Est-ce que les symptômes rapportés sont raisonnablement conséquents à la survenue des
événements traumatiques ?
Quand les symptômes actuels ont-ils débuté ? Quelle est leur durée, en mois ou années ?
Ont-ils été différés et, si oui, quel a été le déclencheur de leur apparition ? Se sont-ils résorbés et, si
oui, combien de mois ou d’années ont-ils duré ?
La détresse subjective de … est nulle … légère … modérée … sévère … extrême. Le
fonctionnement social est aucunement … légèrement … modérément … sévèrement … extrêmement
affecté par ces symptômes. Le fonctionnement occupationnel, ou autre ( …) est aucunement …
légèrement … modérément … sévèrement … extrêmement affecté par ces symptômes.
Quant à la validité, il n’y a aucune raison de soupçonner des réponses invalides. … Il y a
présence de facteurs pouvant affecter la validité, soit …. … Il y a présence de facteurs pouvant
définitivement réduire la validité, soit …. … La validité des réponses est substantiellement réduite car ….
… Les réponses nous semblent être invalides vu un état mental sévèrement altéré ou une intention
possible de fausser positivement ou négativement les réponses.
M. (nom) présenterait donc un trouble de stress post-traumatique, TSPT, léger modéré ...
vère extrême, ... différé, avec sans dissociation, ce qui est favorable relativement favorable
au pronostic.
(ou)
Comme tous les critères du diagnostic de TSPT ne sont pas remplis (il manque symptômes …,
etc.), l’impression diagnostique est d’un trouble lié à un énement traumatique ou à un stresseur,
autrement spécifié, soit un trouble de l’adaptation (spécifiez le sous-type).
(ou)
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Comme les sympmes de TSPT sont présents depuis moins d'un mois, seulement une impression
diagnostique de trouble de stress aigu peut être poe pour le moment. Toutefois, compte tenu de la
ri des sympmes, il appert raisonnable de croire qu'ils se maintiendront jusqu un mois après la
survenue de lnement et qu'un diagnostic psychologique de TSPT, état de stress post-traumatique,
pourrait alors être posée.
(ou)
Compte tenu de la nature de l’événement cu, M. (nom) présenterait un trouble de l’adaptation,
aigu chronique, avec anxié avec dépression avec anxiété et humeur dépressive avec
perturbation comportementale avec perturbation affective et comportementale non spécifié.
Comme co-morbidité, il n'en présente aucune, ce qui favorise le pronostic.Comme complication
psychiatrique, il présenterait un trouble de dépression majeure, épisode singulier épisodes currents,
un trouble dysthymique, de l’agoraphobie, un trouble panique, un trouble somatique, avec
prédominance de la douleur persistant léger, mo, vère être confirmé par un médecin), des
facteurs psychologiques affectant une condition médicale (à être confirmé par un decin), ce qui
favorise le pronostic.
Conclusion de l’évaluation et les recommandations :
Selon le DSM-5, notre impression diagnostique est la suivante :
309.81 TSPT, léger ou modé ou sévère ou extrême…différé avec dissociation
309.89 Trouble l à un énement traumatique ou stresseur, autrement spécif
308.3 Trouble de stress aigu
309.0 Trouble de l’adaptation avec humeur pressive
309.24 Trouble de l’adaptation avec anx
309.28 Trouble de l’adaptation avec humeur pressive et anxiété
309.3 Trouble de l’adaptation avec perturbation comportementale
309.4 Trouble de l’adaptation, perturbation affective et comportementale
309.9 Trouble de l’adaptation non spécifié
300.01 Trouble panique
300.22 Agoraphobie
300.02 Trouble d’anx généralie
296.21-22-23 Trouble depression majeure, épisode singulier
(spécifier la sévéri avec 21, 22 ou 23)
296.31-32-33 Trouble depression majeure, épisodes récurrents
(spécifier la sévéri avec 31, 32 ou 33)
300.4 Trouble dépressif persistant (dysthymie)
300.82 Trouble somatique, avec prédominance de la douleur persistant
ger ou modéré ou sévère
être confirmé par un médecin)
316 Facteurs psychologiques affectant une condition médicale
être confir par un médecin)
XXX Trouble d’usage de substance (à spécifier)
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Une psychotrapie spécialie en TSPT visant à réduire les sympmes crits ci-haut et à
augmenter le fonctionnement est donc recommane. Aucune psychotrapie nest recommandée.
Monsieur rapporte prendre un anxiolytique ... un antidépresseur tel que prescrit par son
decin traitant. Il rapporte ne prendre aucune médication psychotrope à ce moment-ci pour ces
sympmes, ce qui nous amène à sugrer la considération de cette possibili à son médecin traitant.
M. (nom) peut actuellement continuer à travailler. … a é mis en arrêt de travail par son médecin
traitant, ce en quoi nous sommes en accord. Compte tenu de la ri des symptômes présens, nous
suggérerons au decin traitant la considération dune mise en arrêt de travail, car la continuation du
travail ne pourrait actuellement qu’exacerber les symptômes présens et interrer avec le processus de
mission. Ainsi, un retour au travail ne ferait qu’exacerber les sympmes compte tenu de des stimuli
conditionnels ls au lieu du travail … et des risques inhérents associés à ce travail.
Dans le cas d’une évaluation en neuropsychologie, les observations du comportement du travailleur
pendant les rencontres et la passation des tests ainsi que l’évaluation de son comportement dans les
sphères suivantes : cognitive, motrice, somesthésique, affective, de la personnalité et de la perception :
En cas d’intervention : un plan d’intervention individualisé contenant, entre autres, les éléments
suivants :
Approche clinique et méthodes thérapeutiques envisagées :
Il s’agit d’une approche intégrative, considérant toutes les dimensions altérées par un TSPT
(environnementales, relationnelles, neurobiologiques, comportementales, cognitives et
intrapsychiques).
Objectifs visés par l’intervention :
- Rémission complète des symptômes post-traumatiques, anxieux, dépressifs et autres
- Retour au fonctionnement pré-morbide
- Automatisation des gains et prévention d’une rechute
- Retour au travail
Activités thérapeutiques à réaliser :
- Compléter l’anamnèse
- Faciliter la reprise de contrôle des mondes interne et externe (éducation quant au TSPT,
technique de réduction de l’anxiété, résolution des stresseurs, restructuration cognitive, etc.)
- Procurer des interventions empathiques vis-à-vis la souffrance et l’expérience
- Valider la alité et les actions appropriées face à celle-ci
- Rassurer la personne, s'il y a lieu, en normalisant ses symptômes et en l’informant quant au TSPT
- Identifier les problèmes interrant avec lasolution du TSPT (dont la présence d'un danger continu, de
difficultés administratives, une participation au processus judiciaire, etc.) et suggérer des moyens pour
résoudre ces problèmes et de nouvelles habiletés à développer afin de les résoudre
- Explorer de manière spécifique et active les contenus reliés au cu traumatique
- Interpréter les enjeux inconscients et les accompagner de matériel explicatif
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