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Pour mesurer sur chacun des trois courants correspondant au courant Ic de 500 µA, 5 et 50 mA, il faut
évidemment trois résistances variables marquées R4 , R5 et R6 sur le schéma. Les résistances R1 ,
R2 et R3 sont des « talons » limitant la valeur minimale du gain mesuré à 10 dans les trois cas, et en laissant une
certaine marge à la résistance variable.
En faisant dévier le microampèremètre à la moitié de son échelle on mesure donc la valeur de entre 10
(pour R = 900 , 9 ou 90 k) et 110 environ (pour R = 10 k, 100 k ou 1 M). Un moyen très simple permet
d'étendre les possibilités de l'appareil. Il suffit, pour cela d'utiliser la déviation totale de M, ce qui multiplie par 2
toutes les valeurs de portées sur les cadrans des résistances R4 , R5 et R6 .
Les résistances R7 à R10 constituent la protection du microampèremètre dans le cas où le transistor essayé en
courant résiduel Icbo se trouverait en court-circuit. Le contacteur S2 permet l'arrêt et l'inversion p-n-p / n-p-n,
tandis que S3 sert à choisir la fonction: mesure de en position 1 ; vérification du courant Iceo en 2 ; mesure du
courant Icbo en 3. Si l'on constate, en position 2, que le courant résiduel Iceo présente une valeur non
négligeable par rapport au courant Ic en présence duquel on effectue l'essai (par exemple, Iceo = 50 a 100 µA
pour Ic = 500 µA), il faut lire la valeur de en faisant dévier l'aiguille de M , non plus sur Ic = 0,5 mA, mais sur
Ic + Iceo .
Etalonnage
Il consiste surtout à étalonner les cadrans des trois potentiomètres, R4 , R5 et R6 , en valeurs de .
Comme la variation de en fonction de R est linéaire, il est préférable de choisir des potentiomètres également
linéaires pour avoir des graduations régulièrement espacées. Le tableau suivant donne la correspondance entre la
valeur de et ce que nous appellerions le coefficient multiplicateur de résistance k , étant donné que la valeur de
base de cette dernière est de 10 k pour Ic = 500 µA, de 1 k pour Ic = 5 mA et de 100 pour Ic = 50 mA.
Par exemple, si nous sommes en position Ic = 5 mA, la valeur de la résistance en circuit, c'est-à-dire R2 + R5,
devra être de 27 x 1 k = 27 k en position = 30, de 45 k pour = 50 et ainsi de suite.
Il suffit de rechercher ces valeurs à l'aide d'un ohmmètre précis et de porter les indications correspondantes sur le
cadran de R5.
Il est évident que cet étalonnage n'est valable que pour E = 4,5 V, ce qui veut dire qu'il faut surveiller l'état de la
pile d'alimentation.
La valeur de étant inversement proportionnelle à E, on trouvera des gains trop élevés pour une même valeur
de R ou , encore, le même gain pour une valeur de R plus faible. Ainsi, en supposant encore Ic = 5 mA, mais
E = 4 V, on aura = 30 pour R = 24 k.
L'essai des diodes est également possible en position 3 de S2, et en connectant la diode entre les points Cet B
d'un support.
Proposition d’évolution
Pour s’affranchir de la variation de tension de la batterie dont nous voyons dans la formule qu’elle a une action
directe du 1er ordre sur le résultat je propose d’utiliser une pile de 9 v et un régulateur de tension type 7805,
Pour que la pile ne débite en permanence un interrupteur marche arrêt avec un voyant LED + résistance ,
ceci permettra d’utiliser un simple inverseur deux circuits pour la sélection PNP – NPN.
Il y aussi moyen de simplifier le circuit mesure en mettant les potentiomètres en série comme sur
une boîte de substitution de résistance mais il faudrait faire un montage et vérifier .