« Mais il semble bien qu'il existe encore dans l'âme une autre nature irrationnelle laquelle toutefois
participe en quelque manière à la raison » (EN 1102b 12-13)
« On voit que la partie irrationnelle de l'âme est elle-même double: il y a, d'une part, la partie
végétative, qui n'a rien en commun avec le principe raisonnable, et, d'autre part, la partie appétitive
ou, d'une façon générale, désirante, qui participe en quelque manière au principe raisonnable en tant
qu'elle écoute et lui obéit. » (EN 1102b 28-31)
« Prenons pour base que de discussion que les parties rationnelles sont au nombre de deux, l'une par
laquelle nous contemplons ces sortes d'êtres dont les principes ne peuvent être autrement qu'ils ne
sont, et l'autre par laquelle nous connaissons les choses contingentes (...). Appelons l'une de ces
parties la partie scientifique, et l'autre la calculative, délibérer et calculer étant une seule et même
chose(...) » (EN 1139a 6-12)
« (...) c'est alors la partie raisonnable qui sera double: il y aura, d'une part, ce qui, proprement et en
soi-même, possède la raison, et, d'autre part, ce qui fait que lui obéir, à la façon dont on obéis à son
père. » (EN 1103 a 1-4)
Sur les facteurs qui définissent le désir et l'intellect:
« Et ce que l'affirmation et la négation sont à la pensée, la recherche et l'aversion sont dans l'ordre
du désir ; par conséquent, puisque la vertu morale est une disposition capable de choix, et que le
choix est un désir délibératif, il faut par la même qu'à la fois la règle soit vrai et le désir droit, si le
choix est bon, et qu'il y ait identité entre ce que la règle affirme et ce que le désir poursuit. » (EN
1139a 19-25)
« La pensée par elle-même cependant n'imprime aucun mouvement, mais seulement la pensée
dirigée vers une fin et d'ordre pratique » (EN 1139a 35-36
« (...) la vie vertueuse est une fin, et le désir a cette fin pour objet. » (EN 1139b 3-4)
3. La prudence
« (...) la prudence est une disposition, accompagnée de règle vraie, capable d'agir dans la sphère de
ce qui est bon ou mauvais pour un être humain. » (EN 1140b 4-5)
« Ainsi, une certaine unité des savoirs non méditatifs s'opère sous l'égide d'un savoir de type