Lecture Platon
p.18-19 (classes et vertus)
24-25 (les lois et la vertu)
27 (cette position…)
les Dialogues de Platon, qui ont souvent pour thème l'élucidation d'un concept – le beau,
le devoir, l'amour, la justice, le plaisir, etc. - ne se terminent pas d'ordinaire par une
conclusion définitive ou une formule acceptée par tous. La question posée au départ reste
ouverte.
L’allégorie de la caverne : C'est dans le concept des "Idées", dont le fameux mythe de la
caverne (R., 514a-517a) donne une illustration captivante, qu'il pense avoir découvert
cette réalité incorruptible qui constitue pour lui le fondement de l'être.
Ce n'est que par une éducation appropriée et en philosophant que l'homme peut réussir à
se libérer des chaînes de ses sens, de ses désirs, de ses ambitions (tels la richesse et le
pouvoir) et de ses passions et qu'il peut accéder, progressivement, d'échelon en échelon,
au vrai savoir et finalement à la vision de l'Agathon, le Bien suprême. La pensée de
Platon est centrée sur l'homme, notamment sur les problèmes éthiques auxquels celui-ci
doit faire face. Les questions du juste, de la justice et de la place de l'individu dans la
société, c'est-à-dire dans la polis, l'état-cité grec, font partie de cette problématique
éthique qui le préoccupe au plus haut point. Comme plus tard pour son élève Aristote,
l'homme est pour Platon un animal politique. Il a consacré deux de ses œuvres les plus
importantes - La République et Les Lois - à la politique dont la morale est une dimension
essentielle.
Source : Encyclopédie de l’Agora