Mini-cours d’introduction à la philosophie Philo = chercher - amour Sophia = connaissance - sagesse La curiosité avant toute chose… Réfléchir par la suite… Bref, un philosophe, c’est un « ami de la connaissance » Or, à cette époque, les dieux sont les détenteurs du savoir. Un effort inouï de réflexion doit permettre d’atteindre l’idéal des dieux. En somme, la philosophie … est une activité intellectuelle. consiste à développer nos facultés morales et intellectuelles par le raisonnement. permet d’apprendre à penser (pour mieux comprendre les choses de la vie). se pratique par le langage et la discussion* permet une meilleure compréhension. Cette discipline permet de se pencher sur les questions existentielles : Emmanuel Kant (un philosophe du XVIIIe siècle) a proposé ces questions comme base philosophique : Que dois-je faire ? Que puis-je savoir ? Que puis-je espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? *L’importance de La maïeutique : Le grand art de l’enseignant est d’amener par son questionnement son interlocuteur à actualiser son savoir, à le faire éclore. La quête de la vertu chez les philosophes de l’Antiquité Les Grecs et les Romains accordaient une grande importance à l’enseignement d’une éducation morale qui permettait de développer chez leurs concitoyens LA VERTU. D’autres philosophes religieux ont aussi développé l’idéal des vertus : Mais qu’est-ce que la vertu? D’abord, c’est une valeur, mais c’est plus que cela. C’est une valeur que note société estime être noble et sage. Cette valeur, par sa pratique, permet d’atteindre un idéal. La vertu s’oppose au vice. Qu’est-ce que le vice? La capacité à réfléchir mène à la raison. La raison appliquée sur sa propre conduite (morale) mène à la vertu. Aoum! Exemples de vertus : Le christianisme : les vertus cardinales (courage, justice, prudence et tempérance). Si chez les Chrétiens, les vertueux gagne le paradis, Chez les Anciens, le vertueux « gagnait » surtout, le BONHEUR par la satisfaction intérieure et le sentiment de bien agir. C’est pour cela que certains philosophes se sont demandés ce qu’était le bonheur et qui pouvait être heureux. Lecture Platon p.18-19 (classes et vertus) 24-25 (les lois et la vertu) 27 (cette position…) les Dialogues de Platon, qui ont souvent pour thème l'élucidation d'un concept – le beau, le devoir, l'amour, la justice, le plaisir, etc. - ne se terminent pas d'ordinaire par une conclusion définitive ou une formule acceptée par tous. La question posée au départ reste ouverte. L’allégorie de la caverne : C'est dans le concept des "Idées", dont le fameux mythe de la caverne (R., 514a-517a) donne une illustration captivante, qu'il pense avoir découvert cette réalité incorruptible qui constitue pour lui le fondement de l'être. Ce n'est que par une éducation appropriée et en philosophant que l'homme peut réussir à se libérer des chaînes de ses sens, de ses désirs, de ses ambitions (tels la richesse et le pouvoir) et de ses passions et qu'il peut accéder, progressivement, d'échelon en échelon, au vrai savoir et finalement à la vision de l'Agathon, le Bien suprême. La pensée de Platon est centrée sur l'homme, notamment sur les problèmes éthiques auxquels celui-ci doit faire face. Les questions du juste, de la justice et de la place de l'individu dans la société, c'est-à-dire dans la polis, l'état-cité grec, font partie de cette problématique éthique qui le préoccupe au plus haut point. Comme plus tard pour son élève Aristote, l'homme est pour Platon un animal politique. Il a consacré deux de ses œuvres les plus importantes - La République et Les Lois - à la politique dont la morale est une dimension essentielle. Source : Encyclopédie de l’Agora Lecture Aristote p. 32 (Le bonheur) – 33 (Les vertus) Aristote se demande «si le bonheur est une chose qui peut s'apprendre, ou s'il s'acquiert par l'habitude ou quelque autre exercice, ou si enfin il nous échoit en partage par une certaine faveur divine ou même par le hasard.» La réponse n'est pas moins claire: «La cause véritablement déterminante du bonheur réside dans l'activité conforme à la vertu.» «Il y a deux catégories de vertus: les vertus intellectuelles et les vertus morales.» «La vertu intellectuelle dépend dans une large mesure de l'enseignement reçu, aussi bien pour sa production que pour son accroissement; aussi a-t-elle besoin d'expérience et de temps. La vertu morale, au contraire, est le produit de l'habitude [...]. Aucune des vertus morales n'est engendrée en nous naturellement.» Et Aristote conclut: «Ce n'est donc pas une oeuvre négligeable de contracter dès la plus tendre enfance telle ou telle habitude, c'est au contraire d'une importance majeure, disons mieux, totale.» «L'homme appelé à être bon doit recevoir une éducation et des habitudes d'homme de bien.» Dans le livre VII de la Politique, où Aristote traite de l'État idéal, et particulièrement de l'éducation dans cet État idéal, il reprend la question: «Comment un homme devient-il vertueux?» La réponse est analogue à celle donnée dans l'Éthique à Nicomaque: «Il existe trois facteurs qui font devenir les hommes bons et pleinement vertueux et ces trois facteurs sont nature, habitude et raison. Tout d'abord, il faut, de naissance, avoir la nature d'un être humain, et non de quelque autre animal; ensuite, on doit avoir certaines dispositions de corps et d'âme. Mais il y a plusieurs qualités qu'il n'est nullement utile d'apporter en naissant, car les habitudes acquises les modifient, et il y a en fait certaines qualités qui, par nature, sont susceptibles de se tourner indifféremment, sous l'influence des habitudes contractées, vers le meilleur ou vers le pire. Donc, pour accéder au bonheur, au plein épanouissement de l'humain, certaines dispositions sont nécessaires. Il faut avoir la chance de posséder, dès la naissance, certains dons naturels, aussi bien physiques que moraux (aussi bien un corps sain et beau, une certaine aisance, de l'intelligence et une disposition naturelle à la vertu), mais cela n'est pas suffisant. Ce n'est que par l'éducation que le bonheur en puissance devient effectivement accessible. L'éducation est la pierre de touche de l'éthique aristotélicienne. Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Source : Encyclopédie de l’Agora Lecture Épicure p.50 (Plaisirs et douleurs) 52 (Les désirs) 56 (toutes les vertus…) Lecture Marc-Aurèle (Stoïcien) p.77 (Le destin) 80-81 (Les stoïciens) 86 (Un idéal…)