FICHE 1 PRÉSENTATION Titre Notion de champ Type d'activité Activité documentaire Objectifs de l’activité Références par rapport au programme Appréhender à l’aide d’exemples simples et progressifs, la notion de champ. Cette activité illustre le thème COMPRENDRE et le sous thème CHAMPS ET FORCES en classe de PREMIERE S Notions et contenus Exemples de champs Champ électrostatique Champ de gravitation Conditions de mise en œuvre Compétences attendues Recueillir et exploiter des informations sur un phénomène pour avoir une première approche de la notion de champ. Décrire le champ associé à des propriétés physiques qui se manifestent en un point de l’espace. Caractéristiques d’un champ. Prérequis : interactions gravitationnelles/électriques Durée : plus de 2h Contraintes matérielles : vidéoprojecteur Remarques Auteur ABD-EL-KADER Françoise TEYSSIER Sébastien Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON Académie de LYON FICHE 2 Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON FICHE 3 FICHE POUR LE PROFESSEUR NOTION DE CHAMP Les champs scalaires. On parle de champ scalaire lorsqu’à tout point de l’espace on associe une valeur numérique. Activité 1 : le champ scalaire de température / carte météorologique. Sur la carte ci-contre, on associe à différentes grandes villes la température moyenne prévue pour la journée. Cette carte est donc une représentation d’un champ scalaire de température. 1. En lisant les informations sur la carte, pouvez-vous indiquer quelles sont les températures prévues à Lyon et à Saint Etienne ? Et celle qu’il va faire à Roanne ? 2. Quelle est la limite d’une telle représentation ? 3. Pourquoi cette carte est-elle colorée ? 4. En vous aidant de la couleur pouvez-vous donner un ordre de grandeur de la température qu’il fera à Roanne ? 1. Lyon : 5 °C ; St Etienne : 5 °C ; la température de Roanne n’est pas portée sur la carte, donc on ne peut pas savoir. 2. On ne peut pas indiquer les températures de chacun des points de la carte. On est obligé de faire un maillage de l’espace. 3. La coloration de la carte permet de pallier la limite précédente en permettant de donner une indication de la température des zones non répertoriées. 4. La zone de Roanne est en bleue clair, on peut donc affirmer que la température est comprise entre 2 °C et 0°C. Remarque : la carte sera idéalement projetée au vidéoprojecteur pour la juste appréciation des couleurs… Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON Activité 2 : le champ scalaire de pression / carte météorologique. Sur cette nouvelle carte, on représente un champ de pression, c’est-à-dire que l’on associe à chaque point de l’espace une valeur de la pression atmosphérique. 1. Quelle est la valeur de la pression atmosphérique le long d’une ligne tracée en marron sur la carte. En quelle unité cette pression est-elle exprimée ? On appelle équipotentielle, une ligne (ou une surface) sur laquelle le champ a même valeur. Une équipotentielle de température est appelée une isotherme… 2. Quel nom spécifique donne-t-on à une équipotentielle de pression ? 3. En observant la carte ci-contre, complétez les phrases qui rendent compte des propriétés des équipotentielles : « Dans le plan, les équipotentielles sont des …………….. ouvertes ou ………………………. qui ne se ……………………. jamais. Par convention implicite, l’écart des valeurs des champs entre deux équipotentielles consécutives est toujours ……………….. » 1. La valeur de la pression atmosphérique sur une ligne marron est indiquée sur la ligne et elle reste constante tout le long d’une même ligne. La pression est ici exprimée en hPa (hectopascal) 2. Une équipotentielle de pression s’appelle une isobare. 3. Dans le plan, les équipotentielles sont des lignes ouvertes ou fermées qui ne se coupent jamais. Par convention implicite, l’écart des valeurs des champs entre deux équipotentielles consécutives est toujours le même. Les champs vectoriels. On parle de champ vectoriel lorsqu’à tout point de l’espace on associe un vecteur. Chaque vecteur a un sens et une intensité. Il va donc y avoir deux façons de procéder pour représenter les champs vectoriels : On s’intéresse à l’intensité du champ et on trace les lignes équipotentielles (voir partie précédente). Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien On s’intéresse à la direction et au sens du champ et on trace les lignes de champs (on part d’un point de l’espace, et on suit la direction et le sens des vecteurs en traçant une ligne fléchée). Académie de LYON Activité 1 : le champ vectoriel de vitesse / force du vent. (http://theyr.tv/cg/cna/L=fr%2ANA?_cookiecheck=1 ) 1. Que représente chacune des flèches sur cette carte de météo marine ? Quels renseignements donne-t-elle ? Chaque flèche représente la force du vent au point où elle est tracée. Elles indiquent la direction et le sens du vent mais aussi son intensité relative ( plus la flèche est mince et courte et moins il y a de vent, inversement plus la flèche est longue et épaisse et plus le vent est violent. ) 2. Si on suit les flèches placées sur une même ligne se déplace-t-on le long d’une ligne de champ ou d’une équipotentielle ? On se déplace sur une ligne de champ. Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON Activité 2 : le champ vectoriel magnétique / champ magnétique créé par un aimant. La limaille de fer a la propriété de pouvoir s’orienter dans le champ magnétique : elle permet ainsi de visualiser les lignes de champ magnétique. Pour avoir une bonne idée du champ, il faut tracer un nombre raisonnable de ligne de champ. 1. L’intensité du champ magnétique est-elle constante le long d’une ligne de champ ? 2. Sachant que le champ magnétique B est tangent aux lignes de champ et sort toujours par le pôle nord, représentez, sans soucis d’échelle, le vecteur B aux points du champ. 3. On a constaté expérimentalement que plus les lignes de champ étaient denses (rapprochées) et plus l’intensité du champ est importante. En observant la représentation ci-contre, comparez la valeur de l’intensité du champ lorsqu’on est proche de l’aimant et lorsqu’on s’éloigne de celui-ci. 1. Non, l’intensité du champ peut varier le long d’une ligne de champ. L’intensité du champ n’est constante que le long d’une équipotentielle. Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON Les champs de forces. Aspect historique. Jusque dans la première moitié du XIXème siècle, les phénomènes physiques ont toujours été analysés d’un point de vue mécanique, c’est à dire en termes de forces. 1. Rappelez les expressions des forces gravitationnelle, décrite par Newton, exercée par un objet de masse M, séparé par une distance d d’un objet m. F = G.Error! coulombienne décrite par Coulomb, exercée par une charge Q, séparée par une distance d d’une charge q. F = k.Error! Cependant on pourrait objecter à Newton la chose suivante : Comment l’objet A sait-il qu’il existe un objet massique B à une distance d de lui ? Autrement dit comment une force peut-elle agir instantanément à distance ? A cette question les scientifiques de la deuxième moitié du XIXème siècle répondent par l’introduction d’un concept nouveau, le champ, qui forme une nouvelle image de la réalité. La particule massique B provoque par sa présence dans l’espace une modification locale des propriétés de celui ci. Cette modification de l’espace se traduit mathématiquement par la présence d’un champ vectoriel de gravitation. La particule A se trouve alors baignée dans le champ de gravitation crée par B et y réagit proportionnellement à sa masse. Définition des champs de forces. On associe des champs aux interactions fondamentales électrique et gravitationnelle : Le champ électrique ;E. Le champ gravitationnel ;g. Chaque particule de matière crée autour d’elle, en raison de sa masse M, un champ gravitationnel ;g, tel qu’un objet de masse m placé dans ce champ est soumis à une force d’attraction gravitationnelle : ;F = m. ;g Chaque particule de matière crée autour d’elle, en raison de sa charge Q, un champ électrique ;E, tel qu’un objet de charge q placé dans ce champ est soumis à une force d’attraction/répulsion électrique : ;F = q. ;E Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON 1. Le champ électrique et le champ gravitationnel sont-ils des champs scalaires ou des champs vectoriels ? Justifier. Ce sont des champs vectoriels étant donné que ces champs sont représentés par des vecteurs… 2. Préciser l’unité de la norme du champ gravitationnel et celle du champ électrique. La norme du champ gravitationnel s’exprime en N/kg et la norme du champ électrique s’exprime en N/C. Compléter le tableau suivant : Analogie CHAMP GRAVITATIONNELLE / CHAMP ELECTRIQUE. Champ gravitationnel Champ électrique Interaction (force) fondamentale mise en jeu Interaction gravitationnelle Interaction électrique Caractéristique de la particule responsable du champ Sa masse Sa charge électrique Schéma (vecteurs forces) ;FM/m m d ;FQ/q q d ;Fm/M ;Fq/Q M Q Q>0 et q <0 Expression de la force F = G.Error! F = k.Error! Expression du champ (l’expression précédente sans m/q). g = G.Error! E = k.Error! Relation entre vecteur champ et vecteur force ;FM/m = m. ;g Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien ;FQ/q = q. ;E Académie de LYON Sens et direction du vecteur champ. Même direction et même sens que ;FM/m Même direction mais sens opposé à ;FQ/q (puisque q <0) ;g ;E ;E ;g Schéma (vecteurs champs) M Q Schémas (lignes de champs et lignes équipotentielles) Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON FICHE 4 FICHE ÉLÈVE NOTION DE CHAMP Les champs scalaires. On parle de champ scalaire lorsqu’à tout point de l’espace on associe une valeur numérique. Activité 1 : le champ scalaire de température / carte météorologique. Sur la carte ci-contre, on associe à différentes grandes villes la température moyenne prévue pour la journée. Cette carte est donc une représentation d’un champ scalaire de température. 1. En lisant les informations sur la carte, pouvez-vous indiquer quelles sont les températures prévues à Lyon et à Saint Etienne ? Et celle qu’il va faire à Roanne ? 2. Quelle est la limite d’une telle représentation ? 3. Pourquoi cette carte est-elle colorée ? 4. En vous aidant de la couleur pouvez-vous donner un ordre de grandeur de la température qu’il fera à Roanne ? Activité 2 : le champ scalaire de pression / carte météorologique. Sur cette nouvelle carte, on représente un champ de pression, c’est-àdire que l’on associe à chaque point de l’espace une valeur de la pression atmosphérique. 1. Quelle est la valeur de la pression atmosphérique le long d’une ligne tracée en marron sur la carte. En quelle unité cette pression est-elle exprimée ? Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON On appelle équipotentielle, une ligne (ou une surface) sur laquelle le champ a même valeur. Une équipotentielle de température est appelée une isotherme… 2. Quel nom spécifique donne-t-on à une équipotentielle de pression ? 3. En observant la carte ci-contre, complétez les phrases qui rendent compte des propriétés des équipotentielles : « Dans le plan, les équipotentielles sont des …………….. ouvertes ou ………………………. qui ne se ……………………. jamais. Par convention implicite, l’écart des valeurs des champs entre deux équipotentielles consécutives est toujours ……………….. » Les champs vectoriels. On parle de champ vectoriel lorsqu’à tout point de l’espace on associe un vecteur. Chaque vecteur a un sens et une intensité. Il va donc y avoir deux façons de procéder pour représenter les champs vectoriels : On s’intéresse à l’intensité du champ et on trace les lignes équipotentielles (voir partie précédente). On s’intéresse à la direction et au sens du champ et on trace les lignes de champs (on part d’un point de l’espace, et on suit la direction et le sens des vecteurs en traçant une ligne fléchée). Activité 1 : le champ vectoriel de vitesse / force du vent. Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON 1. Que représente chacune des flèches sur cette carte de météo marine ? Quels renseignements donne-t-elle ? 2. Si on suit les flèches placées sur une même ligne se déplace-t-on le long d’une ligne de champ ou d’une équipotentielle ? Activité 2 : le champ vectoriel magnétique / champ magnétique créé par un aimant. La limaille de fer a la propriété de pouvoir s’orienter dans le champ magnétique : elle permet ainsi de visualiser les lignes de champ magnétique. Pour avoir une bonne idée du champ, il faut tracer un nombre raisonnable de ligne de champ. 1. L’intensité du champ magnétique est-elle constante le long d’une ligne de champ ? 2. Sachant que le champ magnétique B est tangent aux lignes de champ et sort toujours par le pôle nord, représentez, sans soucis d’échelle, le vecteur B aux points du champ. 3. On a constaté expérimentalement que plus les lignes de champ étaient denses (rapprochées) et plus l’intensité du champ est importante. En observant la représentation ci-contre, comparez la valeur de l’intensité du champ lorsqu’on est proche de l’aimant et lorsqu’on s’éloigne de celui-ci. Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON Les champs de forces. Aspect historique. Jusque dans la première moitié du XIXème siècle, les phénomènes physiques ont toujours été analysés d’un point de vue mécanique, c’est à dire en termes de forces. 1. Rappelez les expressions des forces gravitationnelle, décrite par Newton, exercée par un objet de masse M, séparé par une distance d d’un objet m. coulombienne décrite par Coulomb, exercée par une charge Q, séparée par une distance d d’une charge q. Cependant on pourrait objecter à Newton la chose suivante : Comment l’objet A sait-il qu’il existe un objet massique B à une distance d de lui ? Autrement dit comment une force peut-elle agir instantanément à distance ? A cette question les scientifiques de la deuxième moitié du XIXème siècle répondent par l’introduction d’un concept nouveau, le champ, qui forme une nouvelle image de la réalité. La particule massique B provoque par sa présence dans l’espace une modification locale des propriétés de celui ci. Cette modification de l’espace se traduit mathématiquement par la présence d’un champ vectoriel de gravitation. La particule A se trouve alors baignée dans le champ de gravitation crée par B et y réagit proportionnellement à sa masse. Définition des champs de forces. On associe des champs aux interactions fondamentales électrique et gravitationnelle : Le champ électrique ;E. Le champ gravitationnel ;g. Chaque particule de matière crée autour d’elle, en raison de sa masse M, un champ gravitationnel ;g, tel qu’un objet de masse m placé dans ce champ est soumis à une force d’attraction gravitationnelle : ;F = m. ;g Chaque particule de matière crée autour d’elle, en raison de sa charge Q, un champ électrique ;E, tel qu’un objet de charge q placé dans ce champ est soumis à une force d’attraction/répulsion électrique : ;F = q. ;E 3. Le champ électrique et le champ gravitationnel sont-ils des champs scalaires ou des champs vectoriels ? Justifier. 4. Préciser l’unité de la norme du champ gravitationnel et celle du champ électrique. Compléter le tableau de la page suivante : Analogie CHAMP GRAVITATIONNELLE / CHAMP ELECTRIQUE. Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON Champ gravitationnel Champ électrique Interaction (force) fondamentale mise en jeu Caractéristique de la particule responsable du champ Sa charge électrique q m d d Schéma (vecteurs forces) Q M Q>0 et q <0 F = k.Error! Expression de la force Expression du champ (l’expression précédente sans m/q). g = G.Error! Relation entre vecteur champ et vecteur force Même direction mais sens opposé à Sens et direction du vecteur champ. ;FQ/q (puisque q <0) Schéma (vecteurs champs) M Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Q Académie de LYON Schémas (lignes de champs et lignes équipotentielles) Auteur : Abd-El-Kader Françoise ; Teyssier Sébastien Académie de LYON