La fréquence cardiaque désigne le nombre de battements par minute (BPM) nécessaires au cœur pour pomper le sang à travers tout l’organisme. Ce chiffre constitue un indicateur de la forme cardio-vasculaire d’un individu. La fréquence cardiaque au repos La fréquence cardiaque au repos (FCR) détermine en partie la condition physique générale du coeur. Pour la calculer, il suffit de prendre son pouls au lever, pendant 10 secondes, au niveau du cou (juste sous la mâchoire), ou au niveau du poignet, puis de multiplier le chiffre obtenu par 6. Le résultat oscille en général entre 60 et 80 battements par minute. Chez les grands sportifs qui s'entraînent beaucoup, ce chiffre est assez bas. Cette fréquence cardiaque au repos est plus élevée chez les enfants que chez les adultes. Attention cependant : un coeur battant lentement n'est pas forcément le signe d'une bonne santé, en particulier cardiaque. Ainsi, le coeur bat plus lentement en cas de baisse de fonctionnement anormale de la glande thyroïde (hypothyroïdie). Autre exemple : une fréquence cardiaque basse chez une personne d'un certain âge et qui n'est pas particulièrement sportive, peut être due à un trouble de la "conduction électrique" (bloc auriculo-ventriculaire) qui sera diagnostiqué chez le cardiologue en effectuant un électrocardiogramme, voire d'autres examens. La fréquence cardiaque maximum La fréquence cardiaque maximum (FCM) est la vitesse maximale à laquelle le cœur peut battre en une minute. On la calcule en soustrayant son âge, en année, à 220. Ainsi, la FCM d’une personne de 25 ans est égale à 195. Il s'agit d'une évaluation moyenne qui varie bien sûr d'une personne à l'autre. Par mesure de sécurité, si on se lance dans un sport et que l'on souhaite atteindre sa fréquence cardiaque maximale, il est recommandé d'en parler avant à son médecin, si l'on a un certain âge, ou que l'on soit fumeur, sédentaire... La zone d’entraînement optimal La zone d’entraînement optimal correspond à 60-70% de la FCM. On l’obtient donc en multipliant la FCM par 0,6 ou 0,7, en cas d'entraînement d'endurance fondamentale. C’est à cette fréquence que l’organisme sollicite le système cardio-vasculaire le plus efficacement. On parle également de zone d’entraînement "aérobic" : l’organisme utilise l’oxygène afin de brûler de l’énergie. En 1954 Astrand et Ryming ont établi la formule classique FCM=220-age à partir d'une étude statistique sur l'ensemble de la population. A partir de cette fréquence maximale théorique on peut déterminer différentes zones. Zone aérobie entre 70% et 80%, zone du seuil anaérobie entre 80% et 90% de la FCM. Ce qui donne 50-60% : échauffement, récupération, perte de poids 60-70% : entraînement de base sur longue distance ~ 80% : endurance active ou résistance douce 85-90% : résistance dure fractionné long 90-95% : fractionné court