Les Dys… Une présentation Dans le domaine scolaire les vocables en « dys … » (dysphasie, dyslexie, dysorthoghraphie, dyspraxie, dysgraphie) désignent des situations de difficultés scolaires dites « spécifiques » c’est-à-dire concernant un enfant indemne de déficit intellectuel ou de pathologie visible, somatique ou psychologique. Ces termes « dys » désignent tout à la fois des difficultés en classe et des diagnostics médicaux. Cette terminologie commune en « dys » à l’avantage de mettre en exergue l’existence de troubles spécifiques à l’école et de participer à leur reconnaissance. C’est nécessaire car la fréquence des « dys » est encore gravement sous-estimée. Mais cela entretient un flou entre les conséquences scolaires et leurs causes qui est préjudiciable à la compréhension des mécanismes responsables des difficultés. Or, sans cette compréhension, il est très difficile de s’adapter correctement à ces enfants très courageux et méritants. Ces « dys » représentent un handicap spécial dans la mesure où il n’est pas évident à déceler. Alors même qu’il devrait intéresser particulièrement l’école, car l’école est le lieu même d’expression de ces troubles. Dès que les enfants « dys » sortent de l’école ils n’ont pratiquement plus de handicap. Les « dys » c’est quoi ? « Dys » en grec veut dire « c’est difficile ». « Dys » en médecine désigne la difficulté d’acquisition d’une fonction. Le terme « dys » est habituellement assimilé aux troubles spécifiques des apprentissages (TSA), troubles spécifiques car survenant dans un cadre précis : - Absence de déficit intellectuel - Fréquentation scolaire normale - Enfant indemne de : . déficit sensoriel important . d’affections neurologiques . de troubles résultant de désordres psychologiques, psycho dynamiques ou psychiatriques. Très souvent « dys » et difficultés psychologiques vont ensembles. Faire des apprentissages à l’école suppose l’intégrité physique des structures cérébrales dédiées au traitement des différents signaux qui parviennent au cerveau par l’intermédiaire des organes, des sens : sonores, visuels, tactiles… Le traitement de ces informations par notre encéphale, leur utilisation efficace sont effectués par de multiples réseaux neuronaux et réalisent « l’intégration sensorielle ». C’est le traitement correct de ces informations qui permet au final d’entrer dans la connaissance == les fonctions cérébrales qui gèrent cela s’appellent les fonctions cognitives. Derrière tous les préfixes « dys » se cachent des réalités bien différentes. Toutes ont l’implacable conséquence, pour peu que la « dys » soit « grave ou sévère » de condamner l’enfant à être à la traine, en difficultés scolaires, à se mésestimer, à perdre toute confiance en lui… et devant les adultes. Toutes nécessitent un diagnostic précis pou prétendre à une prise en charge adaptée. Les enseignants ne mettront en application des adaptations jugées nécessaires que si elles sont comprises, c’est-à-dire expliquer et expliciter précisément == il faut s’accorder sur un fond commun d’évidence partagé par tous : parents, enseignants, médecins scolaires, RASED… C’est à cette condition que l’enfant trouvera autour de lui la complémentarité et la cohérence lui permettant à la fois de progresser tel qu’il est et d’éviter une souffrance inévitable si le projet d’aide, faute d’une connaissance suffisante, et non pertinent car ignorant les mécanismes responsables. Présentation de « pannes » qui peuvent survenir par dysfonctionnement cérébral PARLER Le domaine du langage (acquisition) est rattaché aux apprentissages car les pannes dans ce domaine ont des conséquences scolaires, mais aussi développementales et sociales, redoutables. Elaborer les sons de la langue…Elaborer une suite conforme de mots (selon la syntaxe), retrouver le mot voulu (manque du mot), adapter son discours (à la parole, à l’attente prévisible de l’interlocuteur) sont des taches que fait tout individu sans y penser quand il parle, quand il s’exprime, quand il répond… Les pannes de langage par dysfonctionnement de structures cérébrales spécifiquement dédiées à son élaboration sont appelées dysphasie. Elles peuvent être expressives ou réceptives où les deux à la fois (la compréhension du langage est en ce cas gravement affectée). Trompette== « crompette » erreur d’ordre phonologique Dessin d’une guitare == silence ébauche orale « gui » == « tare » Flûte == « trompette » même champ lexical « maison, pati, ciel » == agrammatisme La loup, le fenêtre == dyssyntaxie Cette « dys » correspond à la panne d’une acquisition. ECRIRE A l’école, l’évaluation suppose pour l’élève une bonne maitrise de l’oral et des performances fonctionnelles, rentables à l’écrit. « Ecrire » en français a deux significations : - L’écriture manuelle== trace graphique des lettres, des mots, des phrases, d’un texte. - La production d’écrits (mettre en mots écrits sa pensée) La réalisation manuelle, la calligraphie ne devient rentable que si elle assure : - Lisibilité (relecture par un tiers mais aussi par l’enfant) - Vitesse d’exécution - Performances orthographiques suffisantes L’écriture manuelle est un outil et n’est qu’un outil == écrire n’apprend rien mais permet de prendre des notes et de restituer des connaissances. Or, des enfants dyspraxiques, dyslexiques, dysgnosiques, à haut potentiel intellectuel, présentant un syndrome dysexécutif... peuvent présenter une dysgraphie plus ou moins grave… Cette « dys » correspond à la panne d’un outil. LIRE Traiter les sons de la langue pour les reconnaitre, les isoler, les séquencer, mais aussi les regrouper, les assembler…est une activité complexe mais rapidement maitrisée par le jeune enfant. Sans cela, le flux continu de sons, de mots parlés, qui entrent par nos oreilles serait un continuum ininterrompu auquel nous ne pourrions attribuer aucun sens. L’enfant victime de ce type de trouble rencontre des difficultés à entrer correctement dans la prononciation de sa langue maternelle et souvent plus encore pour en maitriser la lecture (traiter les sons de la langue à partir d’un matériel visuel, les mots écrits) les mots constitués de lettres et de regroupement de lettres (graphèmes) doivent être décodés en unité de sons (les phonèmes). Ils présentent la dyslexie la plus fréquente : dyslexie « phonologique » ou encore « profonde ». Cette « dys » correspond à la panne d’un apprentissage. RECONNAITRE La conversion fiable graphème-phonème nécessite une reconnaissance préalable fidèle, fiable et stable, des signes conventionnels de la langue : LES LETTRES. Cette faculté peut être en panne en cas de dysgnosie des signes conventionnels (DSC) = dysfonctionnement des aires cérébrales utilisé dans la reconnaissance des signes. Chez l’enfant, cette difficulté toute particulière de reconnaissance (relevant des fonctions visuelles) concerne toutes les lettres dans les formes graves de la DSC. - Il existe une impossibilité de reconnaitre la lettre, cad de l’analyser, la décoder et donc d’y associer instantanément le nom ou le son correspondant. « m »== »meu » - Dans les formes modérées, cela ne peut concerner que les lettres morphologiquement proches (m, n, u) (O, Q) (b, l) (k, h) (E ; F) (G, C) (e, c) (a, d)… On conçoit aisément l’impossibilité ou la grande difficulté pour un enfant victime de DSC d’entrer dans la lecture à cause de l’obligation permanente d’un effort, d’une conscientisation volontaire et cognitivement couteuse pour aborder chaque mot en établissant des relations non automatiques entre chaque lettre et son (« ça c’est le « u » de usine parce que maman travaille à l’usine, ou de loup… ») - La reconnaissance des images, représentation sur une feuille en 2D d’une réalité en 3D peut être mise en défaut par un dysfonctionnement cérébral. Les manuels scolaires regorgent d’images. Certains enfants traitent plus ou moins bien ce type d’informations visuelles : alors que les détails des images peuvent être reconnus, « le tout » reste énigmatique et plutôt deviné (la raie dans les cheveux est reconnue comme une plume). C’est la dysgnosie des images. La désignation, l’appariement, la reconnaissance de l’objet réel, la connaissance du mot ou du concept est acquise. C’est bien la RE-CONNAISSANCE visuelle à partir d’une image qui est en panne. Dans les formes graves, l’enfant dérouté entre le monde réel qu’il reconnait et le monde imagé source de multiples erreurs d’interprétations, présente des troubles du comportement parfois grave et toujours mal interprété. Il existe d’autres dysgnosies visuelles (les couleurs, les visages…) Ces « dys » correspondent à la panne d’une fonction cognitive. CALCULER Les premiers apprentissages de dénombrement et de numération, l’entrée dans l’arithmétique demande : - D’être à l’aise avec les mots qui représentent les nombres (les mots nombres) °°°° 4 ni 5 ni 6. Or en français, de nombreux irréguliers viennent compliquer la lente et laborieuse acquisition de la suite stable et conventionnelle des mots nombres (11, 12, 13, 14, 15, 70, 80 ,90…) - D’être exacte entre la récitation des mots nombres et le pointage des éléments que l’on compte (la synchronisation doit être parfaite) - En cas de pathologie neurovisuelle, plus particulièrement oculomotrice, on peut sauter un élément, en compter 2 fois… - Ces mêmes enfants ont des difficultés pour aligner correctement les colonnes dans leurs opérations debout. - Ils ont des difficultés avec l’écriture et la lecture des grands nombres (numération de position), confondent 12 et 21 comme « en » et « ne ». on voit se profiler là une origine visuelle à la dyslexie (dyslexie visuelle ou de surface). - Pouvoir effectuer des calculs mentaux : garder en mémoire des données (des chiffres, mémoire immédiate) et faire une opération dessus (5+7-3=x que je divise par 2, mémoire de travail), aller chercher des résultats connus (tables + multiplier, mémoire à long terme) - Flexibilité mentale nécessaire pour passer d’un mode opératoire à l’autre (5+7-3) - Raisonner sur des problèmes, ce qui implique un niveau intellectuel suffisant pour classer, trier, catégoriser, abstraire, soit des compétences logiques. - Disposer d’une compréhension fine du langage (plus, moins, autant…) Les pannes en calcul intéressent donc : - L’aspect linguistique des nombres - L’aspect visu-spatial en mathématique - Les fonctions mnésiques et exécutives - Le niveau raisonnemental Cette « dys » correspond à la panne d’un apprentissage. ORTHOGRAPHIER La dysorthographie peut être isolée (avec lecture efficace) ou accompagner une dyslexie phonologique, neuro-visuelle ou visuo-attentionnelle, une dyslexie mixte. Elle peut être associée à un trouble de haut niveau : Troubles mnésiques, syndromes dysexécutifs. - La dysorthographie qui accompagne la dyslexie phonologique retrouve les mêmes confusions de sons qu’à l’oral : gâteau== « cadeau » aggravée avec les sons complexes, les dysconsonantiques, les mots longs… - La dysorthographie qui accompagne la dyslexie visuelle intéresse la voie d’adressage (difficulté de photographie des mots/lecture « globale ») avec non constitution du lexique orthographique (effort== « efor », forêt== « foré »). La dysorthographie peut être d’origine mixte, dans ce cas elle est souvent rebelle à la rééducation. Cette « dys » correspond à une panne d’apprentissage. AGIR Ainsi la dyspraxie visuo-spatiale (DVS) dysfonctionnement de l’intégration sensorielle permettant la planification, programmation des gestes manuels et de ceux du regard ainsi que de la représentation spatiale est un diagnostic neuropsychologique : c’est une pathologie de la réalisation des geste appris : faire du vélo, ses lacets, manger avec des baguettes… Tous les gestes appris sont normalement exécutés sans y penser, sans y prêter une attention particulière, sans fatigue (gestes de routine). L’enfant dyspraxiques n’est pas capable d’engrammer des routines, il se retrouve gêné par des gestes qui nous paraissent faciles, anodins. Malgré les répétitions, il reste en panne dans les taches banales. - La dyspraxie visuo-spatiale (DVS) associe à cette maladresse du geste une maladresse du regard et une difficulté pour constituer la notion d’espace (difficultés à fixer quelque chose, à suivre quelque chose, à calibrer les saccades oculaires == ce qui entraine des difficultés à lire globalement un mot, à dénombrer une collection. En lecture, il risque d’oublier des lettres, des mots, de sauter des lignes. - L’enfant dyspraxique repère mal les éléments les uns par rapport aux autres mais également les éléments par rapport à son propre corps (difficultés de notion droite-gauche, avec les obliques…) La conséquence de cela est une écriture qui est très maladroite, malhabile, les lettres sont variables dans leur exécution. L’enfant reste lent, concentrant toute son énergie en calligraphie au dépend de l’écoute, de la compréhension, du sens== « il est en permanence en double tache » S’y ajoutent une dysorthographie plutôt lexicale (difficulté à photographier des mots) des difficultés en géométrie, lecture de cartes, lecture ou réalisation de graphiques, une gêne dans la présentation de textes longs, denses, richement illustrés avec une iconographie riche. Au final, la DVS rend compte : - D’une éventuelle dyslexie visuelle - D’une dysgraphie avec dysorthographie lexicale - D’une difficulté dans les différents secteurs mathématiques - Gestion difficile des modèles visuels complexes (cartes, plans, tableaux) - Lenteur, fatigabilité, désorganisation. Cette « dys » correspond à la panne de plusieurs fonctions cognitives avec des conséquences scolaires plurielles. La connaissance de certains diagnostics, intéressants des fonctions cognitives dites de « haut niveau » ou encore « transversales » car diffusants dans tous les secteurs des apprentissages (troubles dysexécutifs, difficultés mnésiques, compréhension du langage) permettrait d’appréhender des difficultés globales dans un autre cadre que la déficience intellectuelle, le trouble psychiatrique, la pathologique psychodynamique de l’enfant et son entourage. Ce sont : 1. Se mettre en route : Les fonctions exécutives auxquelles sont liées les capacités attentionnelles permettent de lancer nos programmes, les logiciels tous prêts dans notre cerveau. Agir ou pas, poursuivre, s’arrêter, rester sur son projet ou son idée, ne pas se laisser distraire mais aussi être suffisamment intéressé… toutes ces aptitudes ne vont pas de soi et peuvent être affectées par des pannes. L’attention doit se comprendre comme une fonction essentielle pour repérer, analyser, comprendre…mais surtout comme le pouvoir de soustraire aux STIMULIS NON PERTINENTS qui viendraient modifier, empêcher l’exécution de la tache projetée. L’enfant scolarisé, victime de déficit attentionnel est en difficulté dans tous les secteurs d’apprentissages. - L’enfant distrait par tout, incapable de se fixer, laissant sa pensée, sa parole, ses actes, son corps envahi par un zapping permanent n’est pas disponibles pour l’école. Il a besoin que l’on supprime tout ce qui peut le distraire et d’un cadrage stricte. - Dans la vie quotidienne (difficile à cadrer, insupportable, qui se met en danger…) son comportement entraine de multiples rappels à l’ordre, avertissements, punitions, mauvaise estime de soi… L’ENFANT EST VICTIME DE SES SYMPTOMES ET EST EN SOUFRANCE. La forme extrême de ce syndrome réalise le THAD (trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention et nécessite le recours à un traitement médicamenteux) Un certain nombre d’enfants ont des difficultés exécutives d’un autre ordre. Il s’agit d’un excès de filtre des stimulations de l’environnement (rien ou presque ne parvient à les stimuler) d’où un apragmatisme, une akinésie, une apathie, un manque d’intérêt et d’initiatives (dans tous les domaines) d’une réduction importante de toutes les productions langagières, gestuelles. 2. Mémoriser L’homme dispose de plusieurs systèmes de mémoire == un déficit important d’un de ces systèmes condamne souvent l’enfant à ne pas pouvoir progresser scolairement au-delà des premiers apprentissages. Retenir nécessite toujours un minimum d’attention, concentration. - Il existe toujours des difficultés mnésiques en situation de syndrome dysexécutif - Il existe des liens étroits entre mémoire et langage mais il importe de distinguer les troubles mnésiques en rapport avec une pathologie du langage (dysphasie) et des troubles langagiers secondaires à une pathologie mnésique (manque du mot par exemple) - Sur le plan pratique, il est important de différencier et d’évaluer la mémoire visuo-spatiale et la mémoire auditivo-verbale. S’il existe une dissociation entre ces 2 types de mémoires, ils sera important de favoriser l’entrée visuelle ou orale selon le cas. - De même, il faut différencier les mémoires transitoires (mémoire immédiate ou à court terme, de travail) et la mémoire à long terme. L’encodage mnésique en mémoire à long terme n’exige pas forcément un passage par la mémoire à court terme. - La mémoire immédiate représente le nombre maximum d’éléments que peut mémoriser un individu après une seule et unique présentation (empan) - La mémoire de travail est une propriété mentale qui permet d’effectuer simultanément le maintien temporaire et la manipulation de l’information. Par exemple, lecture compréhension, calcul mental, traduction simultanée. Par exemple liste de chiffres ou mots à répéter à l’envers. - En mémoire à long terme il est utile de distinguer la mémoire procédurale relative au savoirfaire et la mémoire déclarative relative au stockage des connaissances, à l’ensemble de notre savoir. Chez l’enfant on note souvent une atteinte : - De la mémoire de travail - De la mémoire didactique, mémoire des données arbitraires dont l’apprentissage suscite peu d’affecte. Une pathologie de la mémoire doit être évoquée en cas de performances verbales faibles (pas de troubles de langage associés) chez un enfant intelligent et ayant un comportement normatif. On doit également y penser en cas de stagnation des acquisitions à partir du CE1. Ces pathologies restent muettes les premières années d’apprentissages pour ensuite simuler un retard global. Nos possibilités de mémoires sont limités et les possibilités de rééducation aussi == tout déficit mnésique grave compromet de façon sérieuse la scolarité. Ces « dys » correspondent à la panne de fonctions cognitives complexes, hiérarchiquement supérieures, avec retentissement scolaire global. 3. Les surdoués Ces enfants qualifiés aujourd’hui plus justement « d’enfants à haut potentiel » (EHP), se caractérisent par une efficience intellectuelle, largement au-dessus de la norme. Paradoxalement, 50% ont des difficultés d’apprentissages, 30% n’atteindront pas le lycée (O. REVOL). On constate une précocité du langage qui peut s’accompagner d’un désintérêt pour leur pairs et un intérêt pour les adultes, une lecture facile d’acquisition, un passage à l’écrit difficile, des difficultés psychomotrices éventuellement aggravé par d’autres troubles, dyslexies, dyspraxies, THADA. Tous ces problèmes sont majorés au collège avec l’irruption de l’adolescence. L’échec scolaire de l’enfant EHP s’explique par le décalage avec ses pairs, l’ennui à l’école, les difficultés face à l’effort, le manque de méthode, les préoccupations anxieuses ou dépressives. Les EHP qui sont concernés par ces difficultés en raison de leur profil cognitif particulier sont tout à fait assimilable aux enfants « dys ». CONCLUSION Avant d’affirmer qu’un enfant ne veut pas, se désintéresse, est démotivé, il importe pour l’enseignant de repérer : - Que cet enfant en difficulté est intelligent puisqu’en réussite dans certains domaines - Les signes qui peuvent être en rapport avec une pathologie cognitive. Il est indispensable d’établir un DIAGNOSITC qui relie les difficultés scolaires à un dysfonctionnement cognitif par le biais d’un examen neuropsychologique complet.