
Reproduction –Pathologie de l’appareil génital femelle des Carnivores Domestiques – page 2/2 
Pour le fibrome :  
Il peut gêner à la miction et à la défécation. 
Il y a des difficultés à le traiter par voie vaginale. Il faudra alors faire une épisiotomie. Sinon, on 
passe par la voie interne mais il y a des risques de surinfections, des problèmes d’hémostase et 
l’opération coûte plus chère. La proposition d’une intervention chirurgicale dépend donc de l’état 
ou de l’âge de l’animal. 
On observe également des problèmes d’ulcération des fibromes, qui provoquent des écoulements 
sanguinolents, pouvant être dérangeant pour le propriétaire, d’autant plus que ça sent mauvais.  
Pour le léiomyome :  
On le traite en général par une ovariectomie et une ablation de la tumeur car celle-ci s’accompagne 
souvent de kystes ovariens. Ceci permet d’éviter les risques de récidives. 
 
P’tite parenthèse du prof : « si vous savez pas planter un clou sans vous écraser la main, oubliez la 
chirurgie ! Et de même si vous ne connaissez pas vos cours d’anatomie ! »  
 2-3- Utérus 
Elles sont souvent non détectées, rares et souvent bénignes. Elles peuvent ne pas gêner la gestation 
qui se produit dans la corne saine. Elles sont parfois détectées par palpation lors d’un examen de 
base : une masse de 5kg sur une chienne de 15kg, ça doit se sentir. 
Il peut y avoir des métrorragies (= hémorragie de l’utérus) lors de problème d’ulcération vers la 
lumière. On traite chirurgicalement par exérèse de l’utérus et des ovaires (car, quand on ôte l’utérus, 
on ôte toujours les ovaires en même temps). 
 2-4- Ovaire 
Ces tumeurs ne sont pas rares chez la chienne et un peu plus pour la chatte.  
Il y a deux grands types de cellules à partir desquelles se développent les tumeurs : 
1. les cellules somatiques qui donnent des adénomes, fibromes... qui sont souvent bénignes 
mais aussi des sarcomes 
2. les cellules germinales (50-80% des cas) qui donnent des dysgerminomes, tératomes, 
tumeurs de la granulosa / de la thèque (donnant dans 20% des cas des métastases). Ces 
tumeurs peuvent produire des stéroïdes (progestérone, œstrogène et testostérone) qui 
provoquent alors respectivement un anoestrus permanent, des chaleurs permanentes ou des 
modifications de comportement, voire les 3 cas associés. 
 
Ce genre de tumeur arrive quelque soit l’âge, contrairement aux autres qui sont plus fréquentes avec 
la vieillesse. Le diagnostic est difficile et le pronostic est variable. Le traitement est une 
ovariectomie. Les tumeurs de la granulosa sont très friables et peuvent entrainer des métastases 
viscérales. 
 2-5- Cas particulier : tumeur vénérienne 
La tumeur Vénérienne ou  sarcome de Sticker est un cas particulier de tumeur de l’utérus. Elle 
est sexuellement transmissible par greffes cellulaires. La tumeur est en forme de choux fleur (Cf ; 
photos), saigne facilement et est friable. Il y a d’abord quelques écoulements séreux, puis les 
polypes bourgeonnent et gonflent, les saignements deviennent sanguinolents… cela peut aller 
jusqu’à l’anémie et alors la survie est menacée. Cependant, si c’est traité à temps, le pronostic est 
bon. On utilise dans l’idéal la radiothérapie ( après guérison par radiothérapie l’animal est immunisé 
) ou une association chirurgie + chimiothérapie mais cela devient difficile voire impossible ; La 
méthode alternative est la chirurgie seule mais il n’y a pas de garanties de guérison et donc des 
risques de récidives. Bien sûr, la prévention de mise est d’empêcher la saillie.