Cancer de l’ovaire
Cancer rare mais redoutable. Il est souvent de diagnostic tardif, le taux de survie à 5 ans est de
40 %.
I) épidémiologie
Age moyen de survenue : 55 / 65 ans.
Facteurs de risques : - antécédents familiaux (certaines famille ont un gène responsable de
cancer du sein et des ovaires, c’est le gène BRCA 1 ou 2, on peut proposer à ces femmes une
ablation préventive des ovaires et des seins.
- la nulliparité, la stérilité.
II) anatomopathologie
-tumeur borderline : tumeur ni bénigne, ni maligne. Elle ne peut récidiver que localement.
-tumeur maligne qui peut être séreuse, mucineuse, endométrioïde.
La tumeur séreuse est le cystadenocarcinome séreux.
La tumeur mucineuse est le cystadenocarcinome mucineux.
La tumeur endométrioïde est le cystadenocarcinome endométrioïde.
Grade I, II ou III.
III) diagnostic
Il est souvent accidentel car les symptômes apparaissent tard.
1. Clinique
Interrogatoire : maux de ventre, ventre qui gonfle (ascite : liquide qui vient entourer la tumeur
donc augmentation du volume abdominal, météorisme abdominal), problème de transit,
essoufflement.
2. Imagerie
Echographie abdominale ou endovaginale, le scanner abdominopelvien, on voit une
granulation intra kystique (masse solide dans le liquide). On peut aussi avoir des cloisons intra
kystique.
Si granulation péritonéale, c’est signe de carcinose péritonéale.
3. Bio
Il y a un marqueur, c’est le CA 125.
IV) traitement
-chirurgie : laparotomie exploratrice (réduction maximal du volume tumorale), ovariectomie
bilatérale, omentectiomie (ablation du grand épiplon), appendicectomie, biopsie de péritoine,
cytologie peritonéale, lymphadénectomie (curage des ganglions pelvien et lomboaortique).