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Afin d’évaluer les adaptations globales de la fonction respiratoire au cours de l’exercice,
nous pouvons mesurer les variations de VO2 chez le sujet (la VO2 étant la quantité
d’oxygène consommée par les muscles).
On peut observer sur ce schéma l’évolution de la VO2 en litres par minute, en fonction du
temps, au cours d’un exercice à charge constante.
On peut observer sur ce schéma 3 phases distinctes :
- une phase d’installation pour laquelle on observe une augmentation de la VO2 vers
une valeur pour laquelle la VO2 va se stabiliser.
- une phase d’équilibre où la VO2 reste à une valeur constante jusqu’à la fin de
l’exercice.
- une phase de récupération où la VO2 chute rapidement, puis plus lentement pour
revenir aux valeurs de repos.
La phase d’installation correspond à un temps d’adaptation nécessaire de la fonction
respiratoire à l’exercice, appelé temps de latence.
Pendant cette phase d’installation, on travaille en dette d’oxygène puisque le système
aérobie ne fonctionne pas de manière optimale. L’organisme va donc puiser de l’énergie
dans d’autres systèmes :
- métabolisme oxydatif : utilisation de l’O2 transporté par l’hémoglobine et la
myoglobine.
- système anaérobie :
utilisation de l’ATP et de la phosphocréatine
glycolyse anaérobie (qui produit de l’acide lactique).
Durant la phase d’équilibre, le système respiratoire apporte autant d’oxygène qu’en
demandent les muscles.
Dans la phase de récupération, on distingue 2 parties :
- une phase alactique durant laquelle les réserves musculaires en ATP et en
phosphocréatine sont reconstituées.
- une phase lactique durant laquelle l’oxygène consommé permet d’oxyder l’acide
lactique créé lors de la phase d’installation (l’acide lactique étant défavorable à
l’effort physique à cause de l’acidose, il faut l’éliminer).