UE 5 – Physiologie – Chapitre 2 17.09.2012
o L’hypothalamus : responsable de la composante neuro-végétative de la douleur. En cas de
douleur (=situation de stress) il y a une mydriase, hypersudation, tachycardie, etc. qui témoignent de la
mise en jeu du système orthosympathique.
III. Les récepteurs.
III.1. Généralités sur un récepteur.
- La fonction d’un récepteur est de coder l’information c'est-à-dire de transformer différents stimulus naturels en un message
nerveux (constitué par une succession de potentiels d’action).
- Codage de l’intensité : plus la stimulation est intense, plus il élève la fréquence des PA.
- On distingue deux grands types de récepteurs :
o Récepteurs à adaptation lente : toujours actifs durant toute la durée de stimulation. Ils ont une sensibilité
statique : ils codent un état qui se maintient dans le temps.
o Récepteur à adaptation rapide : plus on avance dans le temps d’une stimulation continue plus les potentiels
d’action sont rare. Ils ont une sensibilité dynamique : ils codent des changements d’état.
- Ces deux types de récepteurs qui sont sensible au même type de stimulus ne vont pas envoyer le même type d’information
au cerveau mais sont nécessaire pour coder de manière complète.
Revoir la dépolarisation des cellules (cours de P1)
III.1. Mécanorécepteurs.
- Il en existe 5 types.
- Il y a deux grands types de mécanorécepteurs selon leur fonction :
o Récepteurs à adaptation rapide (sensibilité dynamique essentiellement, sensibles aux variations d’état) qui
comprennent :
o Corpuscules de Pacini :
o Grande sensibilité dynamique (variations de pression).
o Localisation en profondeur du derme.
o Récepteurs de Meissner :
o Grande sensibilité dynamique.
o Localisation superficielle à la limite du derme et l’épiderme.
o Récepteurs liés aux follicules pileux.
o Récepteurs à adaptation lente (sensibilité statique essentiellement, code un état) :
o Disque de Merkel :
Grande sensibilité statique.
Localisation superficielle à la limite du derme et l’épiderme.
o Terminaisons de Ruffini :
Grande sensibilité statique.
Localisation à la profondeur du derme.