File : Cmplx-Numbers-Forme-Cartes
(COZIAN)
Nombre complexes
Pourquoi les nombres complexes ?
Dans l'étude des circuits électriques, le passage du courant continu en courant
alternatif (sinusoïdal) nécessite l'introduction des nombres complexes ;
Dès que l'on impose au circuit de travailler à une fréquence donnée, l’utilisation de
relations linéaires appliquées dans le cas du courant continu, reste valable par
l’intermédiaire de la notion d'impédance complexe ( U = Z . I) ;
L'utilisation des complexes facilite ainsi la mise en équations et permet une recherche
simplifiée des variables du système étudié (tensions, intensités, etc.) ;
Celle-ci découle « naturellement » de la méthode de FRESNEL, dès que l'on introduit la
notion d'affixe associée à un vecteur du plan ;
Ensemble « C » des nombres complexes
Dans l'ensemble « R » des nombres réels, toute équation du 1er degré admet une racine ;
Mais toute équation du 2ème degre n’admet pas toujours des racines sur l’ensemble « R »
comme c’est le cas de l’équation « x2 + 1 = 0 » qui n’admet pas de racines sur « R » ;
Il faut donc introduire un ensemble « C » :
qui est une extension de « R » ;
et dans lequel ces racines existent :
Cet ensemble « C », est l’ensemble des nombres complexes « z = (a, b) » qui se présentent
sous la forme de couples « (a, b) » où « a » et « b » sont des nombres réels :
Cette forme de couples « (a, b) » est la forme canonique d’un nombre complexe ;
C = { « z » tels que z = (a, b) où « a » et « b » sont « 2 » réels }
Sur « C », on définit « 2 » opérations :
l'addition :
z + z’ = (a, b) + (a’, b’) = (a + a’, b + b’)
la multiplication :
z . z’ = (a, b) . (a’, b’) = (a . a’ - b . b’, a . b’ + a’ . b)
L’ensemble « C » muni de ces « 2 » opérations a les mêmes propriétés algébriques que
l’ensemble « R » ;
Cet ensemble « C », est en fait un espace vectoriel sur les réels ;