« On voit donc que cette fois, on programme les séances pour augmenter l’épuisement, ce qui a
pour effet de provoquer à nouveau une surcompensation sur un organisme qui était saturé de ce
point de vue. Concrètement, cela revient pendant 3 semaines à exécuter une séance par jour du
même groupe musculaire en gardant une alimentation normale. Puis, pendant les 15 jours qui
suivent, on diminue considérablement le travail pour permettre la régénération en imposant un
régime alimentaire riche en protéines : l’organisme étant ainsi mis en état de besoin utilise de
façon efficace cet apport protéique pour augmenter le volume musculaire ».
* figure 56 : Résumé des adaptations biochimiques lors d’exercices visant l’hypertrophie
musculaire.
* tableau 1 : Modification de la composition corporelle à la suite d’entraînements de force.
« Mac Dougall et coll. (1982) ont montré chez des culturistes (dont les muscles sont donc fortement
hypertrophiés) qu’il existe une réduction du volume myofibrillaire. Cette réduction du volume des
myofibrilles indique une dilution des protéines contractiles dans les fibres, ce qui entraîne une
diminution de la tension spécifique. On parle du rapport MVC/CSA (force maximale volontaire sur
section musculaire). Ce rapport diminue sur des modifications importantes d’hypertrophie
musculaire ».
« un muscle trop hypertrophié perd en qualité de contraction »
* Expérience de Schmidtbleicher (p61 à 64)
La force maximale volontaire augmente quelque soit le type de travail.
Un travail en Force Max permet un meilleur recrutement des fibres.
L’entraînement en ‘volume’ provoque l’hypertrophie musculaire.
Le 1010 avec 3’ de récupération entre les séries est le moyen idéal pour développer ma masse
musculaire.
* figure 67 : Courbe indiquant le % de la charge maximum permettant d’exécuter un nombre de
répétitions maximum donné.
1.2) Les fibres et leurs modifications
Les fibres musculaires sont d’une plasticité réversible.
L’innervation détermine les propriétés des fibres.
Le passage fibres I fibres II est beaucoup plus difficile que le passage fibres II fibres I en
autres car durant la majeure partie de la journée les influx nerveux reçus par les muscles sont de
type lent, et ce n’est pas 5 minutes de stimulation rapide d’un groupe musculaire lors d’une séance
de musculation qui vont changer significativement la proportion de fibres rapides.
« Pour espérer une sollicitation efficace des fibres rapides, il fut créer dans le muscle des tensions
maximales. Pour cela, il faut utiliser par exemple des charges importantes (lourdes) supérieures à
80% du maximum. Si les charges ne sont pas suffisamment lourdes, l’athlète s’expose à ne pas faire
intervenir les fibres IIb. C’est ce qui risque de se produire dans le cas d’entraînement explosif, c’est
pourquoi nous suggérons de coupler dans la mesure du possible l’entraînement explosif avec du
travail lourd ».