Un sédentaire est en mesure de solliciter environ
40% de ses unités motrices lors d’un effort. Le
débutant va donc augmenter son niveau de force
sans modifier son enveloppe corporelle, lors des
premières semaines d’entrainement.
Spectre du recrutement de 5 UMs pour une contraction graduelle de 50% de la RM
La coordination intramusculaire correspond au nombre d’unités motrices recrutées
(recrutement spatial) et dans le même temps, à une fréquence d’impulsions
électriques (recrutement temporel).
La coordination intermusculaire intervient dans l'exécution d'un mouvement
complexe, plusieurs muscles entrent en jeu dans celui-ci. La coordination de
l'intervention des différents muscles sera un élément d'augmentation de la force.
III) Les facteurs élastiques
L'élasticité est une propriété intrinsèque du muscle. Elle
est déterminée par des composantes élastiques en
série (CES = protéines contractiles) et des composantes
élastiques en parallèle (CEP = tissu conjonctif et
enveloppes musculaires). Grâce à cette propriété, le muscle est capable de produire
une action « plyométrique ».
L'action combinée du réflexe myotatique et de la restitution de l'énergie accumulée
lors d’un étirement musculaire permet d'augmenter la vitesse et la force de
contraction. Le réflexe myotatique est une contraction
réflexe d'un muscle qui apparaît en réaction à son
étirement. Il entraîne une réponse vive et involontaire.
Ce régime de contraction est celui qui permet d’obtenir
le niveau de force le plus élevé. La plyométrie est à la
base de la plupart des gestes sportifs.