TD 1 embryologie des echinodermes Développement embryonnaire

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TD 1 embryologie des echinodermes
Développement embryonnaire des
Echinoderme (TD)
L’oursin méditerranéen : Paracentrotus lividus.
Il est utilisé en écotoxicologie car la larve de l’oursin est très sensible aux toxines, et en
biologie cellulaire pour étudier le synchronisme des reproductions.
I)
L’œuf insegmenté
Le gamète femelle (= ovotide) a entièrement finit sa méiose accompagné de deux globules
polaire. L’œuf est de petite taille environ 1 dixième de mm de diamètre.
C’est un œuf oligolécithe donc il a un vitellus peu abondant et les réserves en vitellus sont
également repartit dans le cytoplasme. L’œuf vierge possède une polarité :
- pole animal (PA) => présence de 2 globules polaires
- pole végétatif (PV)
Œuf vierge
Œuf fécondé
II)
La segmentation
Lors de la segmentation il y a de nombreuses divisions cellulaires. Pendant toute la période de
la segmentation l’œuf sera appelé blastula et les cellules blastomères.
La segmentation pour l’oursin est totale radiaire égale pendant les trois premières divisions, et
inégale à partir du quatrième cycle de division.
La première division est méridienne
 Stade 2 (cellules/blastomères)
La deuxième division est perpendiculaire à la première.
 Stade 4
La troisième division est horizontale/latitudinale équatorial
 Stade 8 cellules
La quatrième division est inégale : plans de clivage différents :
- HA = plan de clivage méridien
- HV = plan de clivage latitudinal
 Stade 16
La cinquième division a un plan de clivage inversé par rapport au précédent :
- HA = plan de clivage latitudinal
- HV = plan de clivage méridien
 Stade 32
La sixième division a un plan de clivage inversé par rapport au précédent :
- HA = plan de clivage méridien
- HV = plan de clivage latitudinal
 Stade 64
La blastula ainsi formée prendra l’apparence d’une morula (blastula âgée)
Lors de la septième division toutes les cellules se divisent selon le plan méridien
 Germe de 128 cellules
Au cours des cycles de division suivant il apparaît un asynchronisme dans le rythme des
divisions, ce qui entraîne une atténuation de l’inégalité de taille des blastomères. Au final
toutes les cellules auront la même taille.
Selon Hördstadium on définit des territoires présomptifs :
- An1, An2 et Veg1 = ectoderme de la larve
- Veg2 = endoderme et une parti du mésoderme
- Les micromére = spicule calcaire (squelette de la larve) et mésoderme
Lors du stade 8 cellules, une cavité se forme au centre du germe, c’est le blastocoele. En
même temps qu’apparaît le blastocoele les cellules obtiennent une organisation de type
épithéliale (du coté du blastocoele les cellules reposent sur une lame basale, sur le coté
extérieur on observe le développement de microvillosités qui seront remplacé par des cils
(ciliature) à la segmentation. De plus les cellules entre elles développent des jonctions serrées.
Au stade 128 cellules la blastula est formée par un épithélium uni stratifié sphérique. Les cils
se mettent à battre et à l’aide d’enzyme les cils provoquent la rupture de la membrane de
fécondation.
Blastula agée en cuope avec les territoires présomptifs
III)
La gastrulation
La gastrulation correspond à des mouvements cellulaires permettant la mise en place des
tissus fondamentaux. Juste avant les premiers signes de la gastrulation, le germe est constitué
d’environ 1000 cellules et on observe un ralentissement très net des divisions cellulaires. Le
germe présente à chaque pole une différenciation particulière :
-
PA = touffe ciliaire
PV = aplatissement et épaississement (=plaque végétative)
La première migration cellulaire a lieu à l’intérieur du blastocœle par des micromères, suivit
de migration cellulaire de Veg2.
La 3eme étape correspond a un mouvement d’invagination (= mouvement d’embolie) des
cellules restantes de la plaque végétative  formation d’un tube : l’archenteron qui sera le
futur tube digestif de la larve. Ce tube est ouvert sur extérieur par une ouverture : le
blastopore qui sera le futur anus de la larve.
Les cellules bourgeonnent, se détachent et forment le mésenchyme secondaire, dés lors la
gastrulation est quasiment terminée et les trois types de tissus sont mis en place :
- l’ectoderme est externe
- endoderme est interne
- le mésoderme est entre les deux
IV)
Formation de la larve pluteüs
En même que la mise en place du mésenchyme secondaire on observe la mise en place d’une
symétrie bilatérale.
Il y a un aplatissement latéral et qui donnera la future région ventrale de la larve, ainsi qu’une
dépression stomodéale qui formera le stomodeum.
L’archenteron se courbe vers la face ventrale entre en contact avec la face interne du
stomodeum. Un orifice buccal se percera au niveau de la zone de contact entre le stomodeum
et l’archenteron. Il y a aussi la formation d’une bandelette ciliée circumorale.
Il y a un allongement de chaque coté du « triangle » = futur bras de la larve.
[Schéma larve dipleurula PG]
Bras oraux = An1 et An2
Bras anaux = An2 et Veg1
3 jours après la fécondation la larve pluteüs a une vie libre et nage en tournoyant sur ellemême grâce au battement de ses cils. Les bras servent à diriger le sens du déplacement. Les
bras rigides sont des appareils flottants
La bandelette ciliaire circumorale sert d’appareil locomoteur.
La larve subit de profonds remaniements car l’adulte passe à une symétrie radiaire au lieu
d’une symétrie bilatérale pour la larve.
Développement des échinodermes.
Exemple : l'oursin
Étude de laisser des produits chimiques et des polluants sur le développement embryonnaire.
Étude du synchronisme du développement des embryons.
I.
L'oeuf insegmenté
Le gamète femelle est appelé ovotide, c'est un gamète qui a fini sa méiose. Il émet 2 globules
polaires au pôle animal.
L'oeuf et petit, son diamètre mesure 1/10 de millimètre. C'est un oeuf oligolécithe, polarisé
(avec un pôle animal est un pôle végétatif, les globules polaires sont au pôle animal). L’œuf
est coloré en orange, les pigments sont dans le cytoplasme, on les trouve plus du côté du pôle
végétatif.
Le noyau est très grand, et appelé vésicule germinative. On trouve des granules corticaux tout
autour du cytoplasme. La membrane vitelline est accolée à la membrane plasmique. Tout
autour il y a une gangue gélatineuse.
À la fécondation.
La membrane vitelline devient une membrane de fécondation et se décolle de la membrane
plasmique de l'oeuf, grâce à la libération de granules corticaux dans l'espace peri-vitellin.
Il y a un remaniement cytoplasmique : il y a redistribution des pigments en un anneau juste en
dessous de l'équateur. Différenciation de l'hémisphère animal et de l'hémisphère végétatif.
II.
Les étapes du développement embryonnaire
A.
La segmentation = division cellulaire
Chez l'oursin la segmentation est totale, radiaire est égale pour les trois premières divisions.
Ensuite, elles sont inégales.
La première division et méridienne, elle donne le stade deux cellules.
La deuxième division et méridienne mais perpendiculaire à la première, elle donne le stade
quatre cellules.
La troisième division est équatoriale et donne le stade à huit cellules.
La quatrième division est inégale : dans l'hémisphère animal le clivage est méridien, il donne
huit blastomères appelés aussi mésomères ; dans l'hémisphère végétative le clivage est
latitudinal, il donne deux couches de cellules : quatre macromères et quatre micromères. Elle
donne le stade 16 cellules
La cinquième division est à clivages inversés par rapport à la quatrième division. Dans
l'hémisphère animal le clivage est latitudinal : il donne une première couche nommée An1 et
une deuxième couche nommée An2. L'hémisphère végétatif est à clivage méridien. Elle donne
le stade 32 cellules.
La sixième division est une inversion des plans de clivage par rapport à la cinquième. Dans
l'hémisphère animal le clivage est méridien : An1 = 16 ; An2 = 16. Dans l'hémisphère
végétatif le clivage est latitudinal : Veg1 = 8 ; Veg2 = 8 ; micromères = 16. Elle donne le
stade de 64 cellules.
La terminologie utilisée est appelée terminologie d’Hörstadius.
L'ectoderme de la larve est constitué de An1, de An2 et de Veg1.
On écrira en bleu les tissus ectodermiques, envers les tissus endodermiques, et en rouge les
tissus mésodermiques.
Après la septième division, toutes les cellules se divisent selon un plan méridien. Au cours de
division, les différences de taille s'atténuent. On appelle cela l'atténuation de l'inégalité de
taille des blastomères. Une blastula âgée a un aspect de mûre, on l'appelle morula.
Il est apparition d'une cavité au centre du germe dès le stade à huit cellules, appelée
blastocèle. Les cellules acquièrent une organisation de type épithélial.
Du côté du blastocèle, les cellules reposent sur une lame basale. Du côté extérieur, les cellules
différencient des microvillosités. Les cellules entre elles vont former des jonctions serrées
pour maintenir la cohésion entre les cellules.
Au stade 128, la blastula est constituée d'un épithélium unistratifié est sphérique. À la misegmentation, les microvillosités deviennent des cils. Le battement de ces cils et la libération
des enzymes provoque la rupture de l'enveloppe et la libération de la blastula sphérique et
ciliée apte à nager dans le milieu.
Voir le schéma de la blastula âgée en coupe avec les territoires présomptifs.
B.
La gastrulation = mouvements cellulaires.
Il y a un ralentissement très net de la multiplication cellulaire. On n'en est au stade de 1000
cellules. À chaque pôle, il y a une différenciation marquée.
Il y a apparition de la touffe ciliaire. Il y a migration vers l'intérieur des micromères, qui
forme les spicules calcaires dans le mésenchyme primaires. Il y a aplatissement et
épaississement de la région végétative qui forme la plaque végétative. Les cellules
pigmentaires (de Veg2) migrent comme les micromères, ils se détachent de la plaque
végétative.
Voir le premier schéma de la gastrulation.
Gastrulation = mouvements d'invagination ou d'embolie.
Voir le deuxième schéma de la gastrulation
TD 2 : Embryologie des insectes
Chez la plupart des insectes on observe une reproduction sexuée biparentale sauf quelque cas
d’hermaphrodisme (abeille….).
L’appareil génital femelle des insectes
A.
Description générale
L’appareil génital est interne et est situé de chaque coté du TD. Il comprend 2 ovaires
constitués d’ovarioles, il y a deux oviductes latéraux plus un oviducte commun central qui
s’ouvre sur une chambre génitale/atriale qui s’ouvre a l’extérieur par un gonopore (poche
copulatrice de grande taille = vagin). Le vagin reçoit l’oviducte commun plus les canaux de
plusieurs spermatéques plus des glandes accessoires qui servent à sécréter du liquide visqueux
pour coller les œufs.
III.
B.
Les différents types d’ovarioles
Chaque ovariole = tube épithélial avec une partie apicale (= germarium) ou l’on trouve des
ovogonies qui se multiplient, se différencie pour devenir des ovocytes accompagnés de
cellules nourricières : les trophocytes.
Les cellules en développement sont alignées et plus elles se rapprochent de l’oviducte plus
elles sont développées. La zone de croissance est appelée le vitellarium. Au fur et à mesure de
leur descente ces oviductes s’entourent de cellules folliculeuses.
1.
Les ovarioles panoïstiques
Ce sont les ovarioles sans trophocytes et c’est l’assise folliculaire seule qui alimente les
ovocytes. Ce type d’ovariole est caractéristique des insectes les moins évolués.
Ex : Thysanoures, Orthoptères, Odonates, Isoptères et trichoptères.
2.
Les ovarioles méroïstiques télotrophiques
On observe la présence de cellules nourricières qui reste dans le germarium qui émettent des
prolongements qui accompagnent les ovocytes dans leur descente.
Ex : Hémiptère, Coléoptère polyphage
3.
Les ovarioles méroïstiques polytrophiques
Les cellules accompagnent les ovocytes dans le vitellarium. Caractéristique des insectes les
plus évolués.
Ex : Holométabole, Dermaptére.
Les cellules nourricières ont la même origine que l’ovocyte. Au cours de l’ovogonie il y a la
création de 16 cellules, de ces 16 cellules une seule cellule donnera l’ovocytes, les autres
seront des cellules nourricières
[Schéma ovocyte cellules nourricières PG]
La durée de l’ovogenèse est de 12jours chez la drosophile
IV.
Développement embryonnaire de la drosophile
A.
La segmentation
A la fin de l’ovogenèse l’ovocyte est entouré par une membrane vitelline très faible plus une
membrane épaisse le chorion fabriquée par les cellules folliculaires de plus ce chorion voit la
présence d’un trou appelé le micropyle qui est le seul point de passage des spermatozoïdes. La
fécondation a lieu au moment de la fécondation.
Œuf de drosophile
Lors de la fécondation un pronucléus entre dans la cellule œuf. On observe rapidement après
l’amphimixie (fusion des deux noyaux) les premières divisions nucléaires mais il n’y a pas de
division cellulaire jusqu’au stade 256 noyaux dans le cytoplasme. Ces noyaux s’entoureront
plus tard de cytoplasme pour devenir des énergides.
A 512 noyaux, ces noyaux migrent vers la membrane plasmique pour former un blastoderme
syncytial. Dans la région postérieure se différencient les cellules polaires (futures cellules
germinales)
Au 13eme cycle cellulaire on observe une segmentation réelle mais supersticiel = blastoderme
cellulaire.
Au 14eme cycle ces cellules deviennent mobiles et la gastrulation peut commencer.
B.
La gastrulation et la neurulation
1.
A la fin de la segmentation
On peut déterminer les territoires présomptifs = 1 zone a partir de laquelle on peut suivre le
destin des cellules. On observe une grande bande ventrale et médiane = territoire
mésodermique et de part et d’autre de cette bande on trouve les territoires
neuroectodermiques.
[schéma page 3TD PG]
L’amnio-sereuse ne participe pas à l’organogenèse.
2.
La gastrulation
Débute dans la région postérieure.
3.
La neurulation
Au moment de la neurulation, les cellules neuroblastiques qui se délaminent à partir du
feuillet neuro-ectodermique ventral et forment 2 bandelettes longitudinales à l’origine de la
cavité neurale ventrale. Par condensation, une paire de ganglions par segment est formée.
Dans la région céphalique, les ganglions fusionnent pour donner les ganglions cérébroïdes.
L’embryon se contracte dans le sens antéropostérieur, pour former le repli dorsal, et disparaît.
La division du corps en métamères devient visible. Sur une larve à 10 heures de
développement à 25°C, on peut compter 6 à 7 fragments céphaliques, 8 à 9 abdominaux et 3
thoraciques. L’acron et le telson ne sont pas des métamères.
C.
Cycle biologique de la drosophile
V.
Développement embryonnaire
Le jeune insecte qui sort de l’œuf n’a ni la taille ni la morphologie de l’adulte, ce qui sera
arrangé avec la croissance post-embryonnaire avec éventuellement une métamorphose au
final.
A.
La croissance post-embryonnaire
La cuticule n’est pas extensible. La croissance est donc discontinue, elle se fait par paliers,
interrompus par des phases de mue. L’insecte abandonne donc sa cuticule trop petite pour une
plus grande mue. La mue abandonnée est appelée exuvie. La mue imaginale est la dernière
mue qui donne l’Imago, l’adulte apte à la reproduction. A ce moment, l’insecte cesse de
grandir. La seule exception à cette règle est l’espèce des aptérygotes.
B.
La métamorphose
C’est un changement de forme, un processus qui se déroule pendant le stade intermédiaire : le
stade nymphal. Il y a des remaniements profonds de 2 types :
- Hystolyse (lyse des tissus)
- Hystogenèse (genèse des tissus)
3 critères :
- Structural : modifications anatomiques
- Ecologique : changement de milieu
- Ethologique : changement de comportement, de mode de vie
Tous les insectes n’ont pas de métamères véritables. Les seuls sont les Holométaboles.
C.
Les différents types de développement post-embryonnaire
1.
Les insectes aptérygotes
Ils n’ont pas d’ailes. Ce groupe est celui des amétaboles (= sans changement), les jeunes sont
très semblables aux adultes à l’éclosion, à la taille près. Les caractéristiques de l’adulte sont
les suivantes : la mue est suivie de reproduction, et il y a alternance entre croissance et
reproduction. Le développement est direct. On trouve par exemple dans ce groupe les
Collemboles, les Diploures, les Thysanoures.
2.
Les insectes ptérygotes
Ce sont les métaboles, il y a des changements plus ou moins importants, hétérogènes. Ce sont
donc des hétérométaboles. Dans ce groupe on retrouve tous les autres ordres d’insectes.
a)
Les insectes hétérométaboles paurométaboles (pauro = peu de)
Les jeunes et les adultes se ressemblent, vivent dans le même milieu, on le même
comportement. A l’éclosion, le jeune diffère par la taille, l’absence d’ailes et de pièces
génitales. Les ébauches alaires sont visibles à l’extérieur à partir du dernier stade juvénile. On
appelle cela les exoptérygotes. On trouve ici les Orthoptères, les Dictyoptères, les
Dermaptères, les Hétéroptères.
b)
Les insectes hétérométaboles hémimétaboles
La larve et l’adulte vivent dans des milieux différents et présentent des comportements
différents. A l’éclosion, la larve est différente de l’adulte par sa morphologie, sa physiologie
et son mode de vie. On note encore qu’ils sont exoptérygotes. Le passage entre les différents
milieux s’accompagne d’un remaniement de l’appareil respiratoire, des pièces buccales, du
tube digestif. Les nymphes sont mobiles pour les modifications. On retrouve ici les Odonates
ou les Homoptères.
c)
Les insectes holométaboles (holo = complet)
La métamorphose est complète, la larve et l’adulte diffèrent complètement. Le stade
intermédiaire est immobile : stade nymphal ou nymphe. Les appendices sont invisibles avant
le stade adulte et se forment au stade nymphal. Ces insectes sont endoptérygotes. Suivant les
ordres diffèrent les types de larves et de nymphes. On trouve ici tous les papillons.
D.
Différents types de larves et de nymphes chez les Holométaboles
1.
Différents types de larves
4 types :
Compodéïformes (ditique, chrysops, coccinelle)
- Mélolonthoïde (hanneton, lucane) : recourbées en C, assez massives
- Eruciforme (chenille, Lépidoptères) : 3 paires de pattes thoraciques et 5 paires de
fausses pattes abdominales.
- Vermiformes (vers, Diptères) : larves sans pattes ni région céphalique définie (asticot),
bourrelets locomoteurs = pattes régressées.
2.
Différents types de nymphes
3 types :
- Momies ou chrysalides (Lépidoptères) : appendices non libres et adhérant au corps.
Enveloppées dans un cocon de soie.
- Nues ou libres : appendices repliés mais non collés
- Pupe : nymphe reste enveloppée dans la dernière exuvie qui durcit et le
développement se fait à l’intérieur.
Développement des Sauropsidés
Les Sauropsidés sont les oiseaux et les reptiles. Ici nous verrons l’exemple du poulet.
I)
Organisation de l’œuf
[Schéma embryolo scanner ]
II)
La segmentation
L’œuf d’oiseau est très chargé en vitellus. Les divisions cellulaires seront partielles =>
méroblastiques. La segmentation est discoïdale c'est-à-dire que c’est le disque germinatif qui
formera le blastoderme germinatif. La segmentation commence 5 heures après la fécondation
est dure 24 heures. La fécondation est interne et antérieur à la mise en place. La segmentation
commence donc a l’intérieur de l’oviducte de la poule.
Les divisions sont incomplets, les cellules ne sont pas isolées il y a une communication
possible => pas de membrane plasmique
Stade 16 cellules se distingue par deux zones :
- une zone avec des divisions bien délimitées
- une zone avec des cellules ouvertes
[
A 128 cellules se creuse une cavité appelée blastocoele primaire.
[schéma jeune blastula ]
Peut de temps avant la ponte on a la mise en place d’un nouveau feuillet embryonnaire =
entophylle = endoderme.
Il y a une mise en place par délimitation des cellules du blastoderme  décolle sous forme de
feuillet.
[Schéma blastula secondaire poule PG]
C’est le pré gastrulation. C’est a ce stade que l’œuf va être pondu le développement ne
commence que si il y a une incubation pendant 21jours à 38°C. De plus si le processus est
lancé on ne peut plus l’arrêter.
III)
La gastrulation
On observe les premiers signes très peu de temps après la ponte. Après 4H d’incubation on
observe un épaississement qui définit le bord postérieur de l’embryon. A 6-7 heures
d’incubation cet épaississement s’allonge dans le sens caudo-céphalique vers 10 à 12 heures
le blastoderme s’allonge légèrement, l’épaississement continue de s’allonger et se nome : la
ligne primitive. Cette ligne est l’équivalent de l’encoche blastoporal chez les amphibiens.
[Schéma formation ligne primitive PG]
C’est à partir de cette ligne primitive que va se mettre en place le 3eme feuillet embryonnaire
=> mésophylle
A partir de 16h d’incubation les cellules de l’ectophylle converge vers la ligne primitive et
plonge à l’intérieur dans le blastocoele. Apparaît alors un petit renflement dans la parti
antérieur de cet ligne primitive = nœud de Hensen. A l’avant du nœud de Hensen on observe
la mise en place d’un petit prolongement = le prolongement céphalique qui est du mésophylle
qui sera a l’origine de la corde.
[Schéma embolie de ectophylle dans ligne primitive PG]
[Schéma embolie de ectophylle dans ligne primitive vu latéral PG]
A 18h d’incubation l’embryon continue de s’allonger et prends la forme d’une raquette. On
atteint l’allongement maximal de la ligne primitive, tout le mésophylle est passé en
profondeur et seul une petite zone de l’embryon reste dépourvue de mésophylle => le pro
amnios.
A 20h d’incubation la gastrulation est terminée mais encore un peu de matériel rentre a
l’intérieur surtout au niveau du nœud de Hensen, ce matériel sert au prolongement céphalique
de plus la ligne primitive se raccourcit.
[Schéma embryon a 20 h d’incubation vue polaire PG]
[Schéma embryon a 20 h d’incubation vue transversale PG]
IV)
L’organogenèse
L’organogenèse se manifeste à partir de la 20eme heure d’incubation. Le premier signe est la
neurulation qui débute dans la région antérieur.
A) Les événements précoces
La ligne primitive se raccourcit le nœud de Hensen recule, le prolongement céphalique
s’allonge. LA corde influe sur la formation du tissu nerveux, de part et d’autre du
prolongement céphalique apparaît des épaississements provenant de l’ectophylle qui vont
former les bourrelets neuraux. Ces deux bourrelets vont se rapprocher et forme une gouttière
neurale au moment ou l’embryon va subir un redressement de sa région antérieur. Le repli de
l’entophylle est à l’origine de l’intestin antérieur.
A la 20-21H d’incubation, va apparaître la première paire de somite. Les paires de somites
vont se former à partir d’une paire d’une paire toutes les heures et demie.
[Schéma formation somite vue polaire PG]
[Schéma soulèvement céphalique PG]
B) De 24 à 33 H d’incubation
Les bourrelets neuraux fusionnent d’abord dans la région antérieure et donne naissance à un
encéphale à 3 vésicules :
- Pro encéphale  porte les vésicules optiques
- mésencéphale
- rhombencéphale
Les extrémités du tube nerveux reste ouvert par des neuropores (antérieur qui se ferme à 33H
d’incubation, et postérieur qui se ferme à 44H d’incubation).
A l’extrémité postérieur il y a des zones qui ne sont pas encore bien différenciée, les
bourrelets neuraux n’ont pas encore bien fusionné  sinus rhomboïdal.
A 33H d’incubation il y a une douzaine de paires de somites en place et se différencient les
pièces intermédiaires. Les lames latéral se creuse d’une cavité : le coelome embryonnaire ce
qui entraîne deux nouveaux feuillets :
- le feuillet externe = somatopleure
- le feuillet interne = splanchnopleure qui sera a l’origine de la formation de vaisseaux
sanguin.
A 24H d’incubation on observe l’apparition des premiers clôt sanguin. Vers 33h d’incubation
la splanchnopleure fusionne ventralement et forme le cœur
[Schéma embryon a 33 H d’incubation vue polaire PG]
[Schéma embryon a 33 H d’incubation vue latérale PG]
C) Développement de 33 a 72 H d’incubation
L’embryon subit un fléchissement de toute la région céphalique parce qu’il subit une torsion
corporelle vers la droite, ceci affecte l’allure général de l’embryon.
 La région antérieur est couchée sur le coté gauche. => Seul une gonade de l’embryon se
développe.
 La partie postérieur est poser a plat.
La majorité des organes se mettent en place en ébauche plus ou moins évoluée. Il se met en
place les trois éléments essentiels, les annexes embryonnaires :
- l’amnios et la cavité amniotique
- la vésicule vitelline
- L’allantoïde
a) L’amnios et la cavité amniotique
▪ Formation : se met en place dés la 33eme heure d’incubation, on observe un repli
céphalique. L’ectoderme et la somatopleure extra embryonnaire forme des replis qui
recouvrent l’embryon autour de la région céphalique. Vers la 44eme H d’incubation c’est la
région caudale qui se replie puis enfin les repli latéraux. A 72H d’incubation l’embryon est
totalement isolé et enfermé dans la cavité amniotique. Cette cavité est délimitée par une
double paroi constituée de l’ectoderme et de la somatopleure extracellulaire :
- ectoderme puis somatopleure extracellulaire = Amnios
- somatopleure extracellulaire puis ectoderme = chorion = séreuse de Von Baer
▪ Rôle : l’amnios
- permet le développement de l’embryon en milieu liquide. La somatopleure sera à
l’origine des cellules musculaire lisse qui grâce a des mouvements continu empêche à
l’embryon de se coller contre les parois.
- Permet l’assimilation de l’albumen par le raphé séro-amniotique jusqu'à 16 jours
d’incubation
▪ A l’éclosion : peu de temps avant l’éclosion l’embryon avale le liquide amniotique.
L’amnios reste collé à la coquille.
b) La vésicule vitelline
▪ Formation : cette vésicule se forme par des mouvement d’embolie et épibolie de
l’endoderme extra embryonnaire sur la masse vitelline. Cet endoderme extra embryonnaire est
doublé de splanchnopleure EE. L’endoderme EE est relié au tube digestif par un faible
conduit = pédicule vitellin. La splanchnopleure EE qui double cet endoderme va être
vascularisé  transfert les réserves vitellines dans l’embryon. C’est l’organe nutritif le plus
important de l’embryon.
▪ Devenir : Au 20eme jour d’incubation la vésicule vitelline n’est qu’une petite poche fripée
vidé des 2/3 de son contenu. Quelques heures avant l’éclosion :
- la poche internalisé et courte abdominal se ferme
- permet au poussin de survivre quelques jours sans manger.
La vésicule régresse jusqu'à 36 jours après l’éclosion.
c) L’allantoïde
▪ Formation : correspond à un diverticule de l’endoderme qui se forme à partir de la région
postérieur du tube digestif, ce diverticule envahit progressivement le coelome extra
embryonnaire en refoulant de la splanchnopleure. Commence par la région droite. A 60H
d’incubation début de la mise en place, puis envahit le coelome extra embryonnaire et finit
par être en contact avec le chorion et finira par former l’allanto-chorion. C’est la structure la
plus externe de l’œuf.
A la fin du développement cet allanto-chorion sera plaqué sur la membrane coquillière.
▪ Rôle : il est triple :
- Fonction dans la respiration : la splanchnopleure amène une vascularisation ce qui
permet des échanges gazeux entre l’allanto-chorion et la coquille de l’œuf.
- Fonction nutritive sur plusieurs aspects :
▫ prend le relais du raphé séro-amniotique pour l’assimilation du reste de l’albumen
▫ permet de récupérer le Calcium de la coquille pour former les os de l’embryon
fragilise la coquille pour faciliter la sorti du poussin.
- Fonction excrétrice : la cavité allantoïde est une poubelle de l’embryon, en effet les
déchets produits par les reins seront lâché dans l’allantoïde. Au moment de l’éclosion
l’allanto-chorion reste collée à la coquille.
[Schéma bilan coupe sagittale et transversale PG]
V)
étude d’un embryon de poulet à 72H d’incubation
[Schéma embryon de poulet coupe sagittale PG]
[Schéma embryon poulet coupe transversale PG]
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