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This project has received funding from the European Union’s Seventh
Framework Programme (FP7) for research, technological development
and demonstration under grant agreement no. 613034.
- la présence de bénévoles n’est pas non plus un critère retenu : pourquoi ne pas avoir
au moins ajouté un critère concernant le fait d’avoir des administrateurs bénévoles ?
2. Les impacts du tiers secteur
La discussion sur les impacts a été menée comme suit : après une présentation des impacts
identifiés dans le projet TSI (bien-être et qualité de vie, innovation, engagement citoyen et
empowerment, impacts économiques, ressources humaines), nous avons organisé un
exercice de brain-storming en utilisant la méthode des post-it. Nous avons distribué des post-
it à chaque participant pour y inscrire les impacts (positifs et négatifs, individuels et
sociétaux) et les coller sur des affiches prévues à cet effet. Nous avons ajouté une sixième
colonne « autres impacts » pour pouvoir intégrer des impacts qui ne rentraient pas dans les
catégories prévues. Après un premier temps durant lequel chacun est venu coller ses post-it,
une lecture publique de toutes les propositions a été faite pour ensuite discuter
collectivement d’une « liste courte » d’impacts centraux à mesurer en priorité.
Nous retenons de cette démarche les points suivants :
1) le travail sur l’identification et la mesure des impacts ne peut être totalement séparé
de la question des moyens dont dispose le tiers secteur et des résultats obtenus (en
termes de poids du secteur dans l’économie, de services ou de produits fournis ou des
ressources mobilisées) ;
2) ce travail doit se baser sur les multiples travaux réalisés sur les mesures
d’impact (SROI);
3) la notion d’impact n’est pas neutre et il est important de déterminer à quoi la mesure
des impacts va servir ;
4) ce travail doit aussi tenir compte de l’hétérogénéité sectorielle des impacts ;
5) ce travail doit comporter une entrée macroéconomique (impacts pour la société), une
entrée microéconomique (impact sur les individus) et une entrée mésoéconomique
(impact pour les organisations) : le niveau organisationnel ne doit pas être oublié ;
6) nous avons ajouté une colonne « autres » car plusieurs impacts ne sont pas pris en
compte dans les catégories prévues : nous pensons par exemple aux impacts
environnementaux (contribution au développement durable, lutte contre les
incendies, maintien de la bio-diversité…) ou aux impacts en termes culturels, de
rapport au territoire ou de démocratie (notamment interne) ;
7) l’exercice des post-it a révélé la porosité des frontières entre les types d’impacts. Un
même impact a été placé dans différentes catégories par les participants (ex.
formation des salariés et des bénévoles, mixité sociale, équité, diversité…)