B) LASHLEY
En 1915, LASHLEY couplera 2 choses : - la neuropsychologie ( intérêt aux déficits de mémoire ),
- la neurobiologie ( intérêt aux lésions du cerveau et des
répercussions sur la mémoire ).
→ Il travaillera avec des rats, pigeons, souris.
Il émit 2 principes :
L’EFFET DE MASSE
→ Selon lui, le CERVEAU TOUT ENTIER intervient dans les processus de mémorisation.
→ En réalité : nous savons que ce n’est pas tout à fait vrai.
→ Car il existe des structures spécifiques du cerveau, assignées à un certain type de
mémoire.
→ Ex. : - Hippocampe jouerait un rôle important dans l’encodage des souvenirs.
- Hippocampe droit jouerait un rôle essentiel dans la mémoire spatiale.
L’EQUIPOTENTIALITE
→ Selon lui, l’encodage d’une information visuelle, se fait par l’aire visuelle ( même schéma pour
l’auditif, le toucher ).
→ TOUS les neurones, assignés au décodage d’une information sensorielle donnée,
seraient responsables de l’enregistrement de cette information.
C) Le cas H.M.
En 1953, le cas H.M. : jeune homme épileptique ( environ 100 crises par jours ).
→ Besoin d’une intervention rapide.
→ On savait déjà où localiser le problème dans le LTM : dans l’HIPPOCAMPE.
SCOVILLE, médecin, pense lui retirer cet hippocampe.
OPERATION : résection des 2 hippocampes.
RESULTAT : Plus de crises épileptiques.
On attribue à H.M. une infirmière privée, durant le temps qu’il récupère.
→ Cette infirmière lui est présentée.
→ Puis 6 fois dans la même journée, le patient demandera à cette femme qui elle est.
SCOVILLE pense au préalable que ce phénomène est du à l’opération, et qu’il ne sera que de
courte durée.
→ Voyant que ces problèmes de mémoire continuent, il fera appel à une
neuropsychologue, Brenda MILNER.
MILNER se rendra compte que ce patient est AMNESIQUE + oublie des évènements jusqu’à 15
ans avant son opération.
→ Alors que tout ce qui précède ces 15 années, il s’en souvient.