DEAMP – G6 – Intervention en Santé Intervention du 21 mai 1) Présentations générales : - Présentation personnelle rapide : prénom professionnelle, domaine d’intervention : la santé nom, âge, carrière Méthode de travail : Des apports succincts – une découverte collective Un point d’apports rapide sur l’anatomie/physiologie des appareils et systèmes du corps humain à partir d’une planche projetée. Réflexion collective sur les problèmes, risques et perturbations qui en découlent pour des personnes en déficit d’autonomie partielle ou totale. Travail collectif et mise en commun sur les conduites de prévention pour l’AMP, en équipe pluridisciplinaire. Tous les cours comprennent un résumé papier des éléments à retenir, éventuellement augmenté des apports collectifs de l’intervention du jour (d’où la grosse marge droite). Ce résumé papier tient lieu de support des éléments à retenir mais ne servira que partiellement de colonne vertébrale de l’intervention qui se fera plus sous la forme d’un « travail en cours ». Il sert surtout de support de « révision » de l’intervention. 2) Présentation du programme de la première partie de la formation : - 21 mai : Quelques notions pour démarrer : la santé, la « clinique » et l’observation, « faire des liens », la pluridisciplinarité en santé, la notion de transmissions… La Peau : premier organe rencontré par quiconque et quelle que soit la situation. Le système cardio-vasculaire. L’appareil respiratoire - Le 18 juin : Appareil digestif/Notions de nutrition– Appareil urinaire - Le 12 juillet : la reproduction humaine : appareil génital, puberté, contraception, grossesse, IVG, MST… QCM sur les trois premiers cours. 1 DEAMP – G6 21 mai 2010 – SANTEQUELQUES NOTIONS ET REFLEXIONS EN COMMUN AVANT DE COMMENCER : - Notion de « santé » : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. » Cette définition de l'OMS n'a pas été modifiée depuis 1946. - Notion de « clinique », d’observation, « faire des liens » Clinique : « au lit du patient ». Pour chaque thème, nous résumerons de façon repérable les « signes cliniques » à retenir. - La pluridisciplinarité en santé. Chacun sa spécialité, sa compétence, sa fonction, son rôle mais pas de fonctionnement efficace sans complémentarité, partage d’informations, complexité, (synergie : l’exemple du corps humain). - Notion de transmissions OBSERVER – FAIRE DES LIENS - TRANSMETTRE 2 LA PEAU Anatomie de la peau - Composition de la peau (penser aux bactéries « commensales » ou parasites mais non pathogènes) - Fonctionnement (vasculaire, musculaire, échanges intérieurs/extérieurs) - La cicatrisation Les rôles de la peau, à découvrir ensemble : - Protection de l’ensemble des organes (enveloppe). - Maintien de la température corporelle : la température du corps est régulée en partie par la sudation (transpiration) plus ou moins importante selon l’élévation ou non de la température interne. Une forte sécrétion de sueur permet un rafraichissement par évaporation de surface. - Barrière protectrice contre les agressions : les bactéries et virus, la chaleur, le froid, l’eau… - Echanges avec l’extérieur : la peau respire (rejet CO2, H2O), transpire, échange de la chaleur - la peau absorbe (crèmes médicamenteuses, crèmes hydratantes…) - La peau est un moyen de communication : La peau est très riche en terminaisons nerveuses, en particulier à l’extrémité des doigts. Le toucher : informations multiples sur le monde extérieur : température, texture, humide /sec… informations vitales. Exemple de l’importance de la peau chez le malvoyant. Moyen d’information des mécanismes de régulations du corps (exemple vasoconstriction/vasodilatation) - La peau est notre premier message visuel pour l’autre : esthétique, état de santé…. 3 - La peau parle : couleur, pâleur, chaleur, sècheresse, marbrures, desséchée, oedèmaciée, détériorée, effraction de la barrière cutanée…. Fièvre La fièvre est un symptôme important de l’infection. Elle signale une augmentation de la température corporelle. C’est en fait une réaction de défense de l’organisme. Elle peut s’accompagner d’autres symptômes comme : l’accélération du pouls, l’accélération de la respiration, la diminution du volume des urines, une fatigue, des malaises, des maux de tête, une rougeur du visage une sensation de frissons (chaud - froid), une sécheresse de la bouche… etc. CAT face à une personne présentant un état « fiévreux » : Avertir le service médical. Rechercher des signes associés (toux, diarrhée, douleur…), prendre la température, rassurer, découvrir la personne, l’hydrater dès que possible, essayer de la rafraîchir (linge humide sur le front, le visage, les avant bras…), la laisser au calme et au repos, la surveiller, - Fabrication de la vitamine D (soleil) Les risques pour l’intégrité de la peau, signes cliniques, CAT (travail collectif): - Effractions : blessures, porte d’entrée infectieuse, plaies, phlyctènes…. - Vieillissement : peau plus mince, se renouvelle moins vite, moins élastique, sécheresse, rides, difficulté à cicatriser. L’alimentation et l’hydratation de la personne âgée est fondamentale pour le maintien de l’intégrité de sa peau…) - Exposition au soleil, - Immobilité, alitement permanent - incontinence urinaire et fécale (protections : macération, mycose) - dénutrition et déshydratation - état psychique : confusion, désorientation, semi conscience, inconscience (prise de médicaments)… - Escarre Un appui continu et prolongé au niveau de la peau et un plan dur provoque une diminution de la circulation, une absence d’oxygène au niveau des cellules (ischémie) et la mort des tissus (nécrose). La prévention de l’escarre se situe avant l’apparition de la rougeur. L’état du malade peut augmenter les 4 facteurs de risques: l’immobilité, l’incontinence urinaire et fécale, l’état cutané avec une peau fragile et macération dénutrition et déshydratation, l’état psychique de la personne confusion, désorientation, CAT : la « gestion » des escarres n’est qu’un problème de prévention : il peut ne plus y avoir d’escarre si tout le monde s’y met! Utilisation de matelas anti escarre (air eau mousse gel), « effleurages » préventifs doux, changements de positions, hygiène de la peau, surveillance de l’apparition de la rougeur … Les « signes cliniques » à repérer : Au regard (pour les peaux blanches) : rosée, rouge, pâle, marbrée, œdème, agressée (boutons plaques, signes de mycose, etc.), signes allergiques (urticaire)… Au contact : chaude, froide, sèche, humide, dure, pli cutané réversible ou pas, douloureuse… Prévention et maintien de l’intégrité de la peau Eviter les blessures, les coups (transferts) Protéger la peau contre les expositions solaires Surveiller l’apparition de problèmes cutanés (boutons, plaques, allergies…) Veiller à ne pas trop serrer vêtements, attaches et protection Supprimer les appuis (mobilisation, changement de position…) => Aides à la mobilisation (perroquet, barre d’appui…) pour faciliter les changements de position Assurer une bonne hygiène de la peau et du lit (change fréquent, tirer les draps, éliminer les plis, les corps étrangers, les miettes…) Assurer une bonne hygiène alimentaire (protéines, bonne hydratation (eau gélifié) Eviter l’incontinence iatrogène Ne pas masquer l’état de la peau par des colorants (éosine…) Eviter le poids de la literie sur les pieds (pli d’aisance, arceau de lit.) Transmettre à l’équipe médicale l’état cutanée de la personne et les diverses observations faites lors du soin. …. 5 Le cas particulier de la toilette : elle est toujours individuelle, en fonction des besoins, des priorités et de l'état de la personne Notion de respect de l'intimité Evaluation et maintien de l'autonomie Objectifs : maintenir la propreté de la peau prévenir altération cutanée procurer confort bien être plaisir améliorer l'estime de soi établir une relation privilégiée Exemple de procédure pour une toilette au lit 1 LE MATERIEL: * savon liquide et essuie-main * cuvette * 2 gants * 2 serviettes * 1 savon * si utile:1 rasoir+mousse à raser +haricot ou rasoir électrique * Gants jetables si possible * bassin et flacon pour rinçage * produit pour prévention d'escarres * protections pour les incontinents * chemise pour le malade et linge pour le lit * pack à soins de bouche ou brosse à dents, dentifrice, verre et haricot * peigne et/ou brosse à cheveux * 1 sac plastique poubelle * produit détergent désinfectant * 1 lavette ou papier prévenir le résident, voir son état, faire le bilan du matériel * gants en latex (à discuter : aucune raison si pas de risque de transmissions infectieuse ou autres…) 2 LA TOILETTE La toilette est un moment d'échange important entre le résident et le malade Elle se pratique en respectant la pudeur et, dans la mesure du possible, en laissant au résident le libre choix de l'heure. La sécurité est également primordiale : on n’oubliera pas de remettre les barrières ... La toilette se fait avant la désinfection et la réfection du lit ainsi que le ménage de la chambre On s'organise selon un ordre hygiénique: «DU PLUS PROPRE AU PLUS SALE » (a ré évaluer si le résident est très souillé (selles, urines…) Ne pas oublier les lavages de mains 6 3 AVANT LE SOIN * prévenir le résident voir son état, faire le bilan du matériel et rentrer le matériel manquant * fermer les fenêtres * proposer le bassin * se laver les mains * installer le matériel * retirer le couvre lit, la couverture, pliés sur la chaise (que l'on mettra de préférence aux pieds du lit), garder le drap du dessus. 4 LA REALISATION DU SOIN 1. LE VISAGE ET LE COU Rasage si besoin * rasoir électrique: à sec ; raser le nettoyer et le ranger. * rasoir a main: mettre de la mousse à raser sur le visage, de l'eau dans la bassine, raser et rincer le rasoir au fur et à mesure. Jeter l'eau dans les toilettes. Le rasoir sera jeté dans un container pour objets coupants, tranchants. * nettoyer la bassine * lavage de mains Lavage * laver les yeux à l'eau claire de l'intérieur vers l'extérieur (attention si les yeux très sale utiliser du sérum physiologique avec des compresses) * savonner le visage, le cou, les oreilles * rincer * bien sécher * passer une crème selon le désir du résident (lait de toilette, lotion après rasage) 2 les membres supérieurs et le thorax * retirer la chemise * savonner le bras le plus éloigné, l'aisselle, le thorax (jusqu'au nombril), insister sous la poitrine puis l'autre bras on terminera par les mains * rincer * sécher * revêtir d'une chemise propre * faire la prévention d'escarres * vérifier les ongles 3 le dos * tourner le malade sur le coté * laver, rincer, sécher le dos * prévention d'escarres(ne pas oublier le coté ou le résident est tourné) 7 4 les pieds * laver les pieds l'un après l'autre de la cuisse aux doigts de pieds * bien sécher entre les interstices (surtout chez les personnes diabétiques) * prévention d'escarre 5 la toilette génitale * Changer l'eau * découvrir la région * proposer une petite toilette au bassin ou prendre le gant retourné sans bassin CHEZ LA FEMME * savonner le pubis * savonner la vulve de haut en bas (sans jamais revenir) en écartant les lèvres * rincer les cuisses l'abdomen le pubis et puis la vulve (avec le bassin rincer avec le flacon que vous aurez rempli d'eau tiède) * sécher avec des carrés d'essuyage toujours de haut en bas sans repasser avec le même carré CHEZ L HOMME * savonner les cuisses, l'abdomen, le pubis * puis savonner le scrotum, décalotter le gland et le laver * rincer, sécher, reculotter * recouvrir le malade 6 le siège * avec le gant savonner le siège, puis la région anale (pour les femmes de la vulve a l'anus en remontant) * rincer et sécher * prévention d'escarres 7 soin de bouche : autonome si possible, produits courants ou médicalisés, matériel adapté (abaisse langue, compresses….) penser aux appareils dentaires, surveillance de l’état de la bouche : la langue, le palais : résidus qui peuvent descendre dans la trachée, langue rôtie, mycoses, candidats et autre muscites…. D’une façon générale, laisser le résident faire se qu’il est capable et désireux de faire. Maintenir et favoriser au maximum l’autonomie conservée. 8 DEAMP – G6 – Intervention en Santé LE SYSTEME CARDIO – RESPIRATOIRE Pourquoi traiter ensemble l’appareil respiratoire et le système cardio-vasculaire ? L’appareil respiratoire Anatomie – physiologie (Diapo) - Les voies aériennes supérieures : nez et bouche, naso et oro pharynx, larynx où se séparent les voies respiratoires et digestives - La trachée (ou trachée-artère) tube maintenu ouvert par une vingtaine d'anneaux de cartilage rigide et flexible. - Les bronches : conduits (1 bronche principale par poumon) amenant l'air de la trachée à chaque poumon. La surface interne des bronches est recouverte par un tapis de cils vibratiles et de mucus permettant de filtrer et rejeter à l’extérieur les principales poussières et débris cellulaires. Les 2 bronches principales se subdivisent dans les poumons au niveau d’une partie appelée hile en bronches plus petites dites lobaires, qui elle mêmes se subdivisent en bronches segmentaires qui elle-même sont à nouveau subdivisées en bronches très petites appelée bronchioles. Les bronchioles sont fines comme des cheveux et se terminent par des sacs pleins d’air appelés les alvéoles pulmonaires. - Les alvéoles pulmonaires : tous petits sacs remplis d’air et présentant une paroi très fine au niveau de laquelle à lieu les échanges gazeux respiratoires. C’est donc une surface d’échange entre les deux compartiments. La surface totale d’échange est d’environ 100m². Les alvéoles se gonflent d’air à l’inspiration et se vide lors de l’expiration. La fine paroi est recouverte de très nombreux et très fins vaisseaux sanguins, les capillaires au travers de la paroi desquels se réalise le véritable échange gazeux. Mécanisme et principe de la respiration L'appareil respiratoire permet un échange gazeux entre le sang des veines et l’air atmosphérique en fournissant au sang l’oxygène dont le corps à besoin et en expulsant les déchets gazeux de l’activité tel que le CO2 (dioxyde de carbone). La respiration correspond à deux mécanismes : l’inspiration qui fournit l’oxygène de l’air à l’organisme et l’expiration qui permet d’éliminer le CO2.Cet échange gazeux se produit au niveau des poumons, dans les alvéoles pulmonaires grâce à une différence de pression entre les deux côtés (un gaz s’écoule du milieu le plus concentré vers le moins concentré). Ces mouvements se font grâce aux muscles respiratoires intercostaux et diaphragme (muscle fin à la base des poumons qui sépare la cage thoracique de l’abdomen). La respiration est un phénomène automatique et inconscient. Au repos, le rythme ou fréquence respiratoire d'un adulte moyen est de 16 respirations par minute. Chaque jour, un adulte inspire environ 8000 litres d’air (à raison de 0,5 litre d’air environ par inspiration). 9 LES RISQUES POUR L’APPAREIL RESPIRATOIRE, SIGNES CLINIQUES, CAT (RECHERCHE COLLECTIVE) En dehors des agressions bactériennes ou virales ou des pathologies spécifiques venant de l’extérieur ou de l’intérieur, les principaux risques tournent autour de l’accès supérieur des voies aériennes ou de la régurgitation - L’encombrement nasal (nez bouché, épistaxis (saignement du nez) - Le cas particulier de la fausse route sous l’angle anatomique (on s’y arrêtera plus au moment de l’intervention sur l’appareil digestif) - Le décubitus dorsal : apnées du sommeil, perte du contrôle de la masse linguale, « on respire mieux assis ou debout » - Pressions extérieures sur la trachée (le jeu du foulard, la pendaison) - Inhalations toxiques (produits ménagers, fumées d’incendie, tabac) - Le cas particulier du tabac : Effets indésirables Haleine fétide Perte du souffle Perte du goût, de l’odorat Atteinte cutanée (pâleur, couleur Fatigue chronique (consommation excessive de la Vitamine c du corps) Affections respiratoires aigues (bronchite) ou chroniques (BPCO, emphysème, aggravation de l’asthme, cancer divers, etc) Affections cardio-vasculaires (voir intervention spécifique) Addiction Risque fœtal Risque pour l’entourage : tabagisme passif -CAT face au tabagisme Sensibiliser les personnes sur la loi anti tabac (interdiction de fumer; lieu prévu à cet effet) ; Expliquer les méfaits du tabac et sensibiliser sur effets bénéfiques de l‘arrêt du tabac; Conseiller une consultation auprès d’un tabacologue Sensibiliser sur le coût. Nécessité d’une prise de conscience individuelle et démarche individuelle pour sevrage (volontariat) Signes cliniques à repérer -La toux -L’expectoration (crachats) -L’hémoptysie (cracher du sang) -La dyspnée (difficulté à respirer) - râles bronchiques -La cyanose (coloration bleuet de la peau et muqueuses) -La douleur -La température (éventuellement) 10 PREVENTION VISANT AU MAINTIEN D’UNE BONNE FONCTION RESPIRATOIRE - adaptation de la vêture (éviter la compression diaphragmatique et de l’abdomen) - alimentation adaptée à la capacité de mastication et de déglutition - sensibilisation aux méfaits du tabac - sensibilisation aux méfaits du surpoids - pratique d’une activité physique - tête axe du corps position assise (ne pas donner à manger à une personne couchée et avec la tête en hyper extension) - entretien des lieux de vie (pas de balayage à sec, lui préférer un balayage humide, nettoyage et aération des locaux…) - proposer des activités qui vont faire travailler le souffle (chant, …) - faciliter l’accès aux exercices avec le kinésithérapeute CAT : Epistaxis saignements du nez Installer la personne (position confortable, bien calée, la tête penchée en avant) Porter des gants Point de compression de la narine pendant quelques minutes, le temps d’une première coagulation. On peut mécher la narine avec un produit hémostatique comme par exemple du coalgan). Pas de papiers mouchoirs, de papiers WC, ou de coton dans la narine (risque de laisser des morceaux de papiers ou de coton à l’intérieur); humidifier et enlever délicatement la mèche à la fin du saignement Rassurer la personne Essayer de trouver la cause du saignement (post traumatique? Traitement anticoagulant? 1ère fois? Même narine? Présence de signes associés: vertiges, maux de tête….) Transmettre les informations recueillies à l’équipe médicale 11 L’ASTHME Pathologie à caractère familial qui touche 4 à 5 /100 de la population Définition : Syndrome clinique caractérisé par des accès de dyspnée intermittentes, sibilantes à prédominance nocturne, associé à un syndrome fonctionnel caractérisé par une hyperréactivité bronchique. Sur le plan clinique, on distingue : - la crise simple qui apparaît le plus souvent la nuit et brutalement. Dyspnée avec ralentissement expiratoire. Les signes d'apparition sont la toux et les sifflements. La crise passe après inhalation de Béta-2 mimétiques (bronchodilatateurs) - Asthme à dyspnée continue avec un sujet en permanence essoufflé - Attaque d'asthme qui se définit comme une succession de crises souvent causées par une infection ORL. Le résident peut alors passer à l'état de mal Asthmatique Asthme aigu grave: AAG nécessite l’hospitalisation CAT: Essayer de ne pas laisser la personne toute seule dans la mesure du possible Position demi assise ou debout, ou dans la position dans laquelle elle se sent le plus en sécurité afin qu’elle puisse essayer de se relaxer et de contrôler sa respiration Expliquer les gestes effectués Dégager la respiration Première crise d’asthme : appeler le 15 La personne est connue comme asthmatique: utiliser en priorité le broncho-dilatateur prescrit par le médecin traitant en respectant bien la prescription et le mode de fonctionnement (doit toujours l’avoir sur elle ou à proximité) Surveiller la fréquence respiratoire Évaluer la sévérité de la crise et l’intensité de la gène respiratoire ( dire une phrase sans reprendre son souffle, coloration des lèvres ( cyanosée), difficulté à parler, transpiration au repos, épuisement, impossibilité de faire le moindre effort, confusion, angoisse… Appeler le service médical ou le centre 15 le (SAMU) (Traitement mal équilibré ou crise aiguë car une crise ne devrait pas exister compte tenu des moyens thérapeutiques et sous réserve que les personnes respectent certaines règles traitement pris correctement et hygiène de vie correcte, pas de tabac, soigner dès que présence infections…) 12 LE SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE Anatomie et physiologie du système cardio-vasculaire : (diapo) Une pompe : le cœur Structure, fonctionnement, Structure et rôle du cœur Organe musculaire creux permet donc la circulation du sang dans le corps et l’apport d’oxygène et nutriments à l’ensemble des cellules des organismes. Le cœur est situé dans la partie médiane de la cage thoracique (le médiastin) 8000 litres de sang grâce à environ 100 000 battements quotidiens (soit jusqu’à 2 milliards de battements au cours de la vie). Le cœur est composé de 4 cavités : les oreillettes sur la partie supérieure et les ventricules sur la partie inférieure. 1- Le côté droit du cœur renvoi le sang pauvre en oxygène aux poumons pour éliminer le dioxyde de carbone et ré oxygéner le sang. 2- L'oreillette droite reçoit le sang veineux apporté par la veine cave et propulsé dans le ventricule droit qui en se contractant envoi le sang dans les poumons via l’artère pulmonaire 3- Le sang oxygéné dans les poumons revient alors de cœur gauche au niveau de l’oreillette via les 4 veines pulmonaires 4- Le sang est ensuite propulsé dans le ventricule gauche et doit traverser la valve mitrale, qui contrôle le débit. 5- En se contractant, le cœur propulse via la valve aortique puis l’aorte (plus gros vaisseau sanguin de l’organisme) le sang dans l’ensemble du réseau des artères. La révolution cardiaque 3 étapes majeures : la systole auriculaire, la systole ventriculaire et la diastole. Systole auriculaire : les oreillettes se contractent et éjectent du sang vers les ventricules (remplissage actif). Une fois le sang expulsé des oreillettes, les valves auriculo-ventriculaires entre les oreillettes et les ventricules se ferment. Ceci évite un reflux du sang vers les oreillettes. La fermeture de ces valves produit le son familier du battement du cœur. Systole ventriculaire implique la contraction des ventricules, expulsant le sang vers le système circulatoire. Une fois le sang expulsé, les deux valves sigmoïdes - la valve pulmonaire à droite et la valve aortique à gauche - se ferment. Ainsi le sang ne reflue pas vers les ventricules. La fermeture des valvules sigmoïdes 13 produit un deuxième bruit cardiaque plus aigu que le premier. Pendant cette systole les oreillettes maintenant relâchées, se remplissent de sang. Diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le remplissage (passif) des ventricules, par les oreillettes droites et gauches et depuis les veines caves et pulmonaires. L'expulsion rythmique du sang provoque ainsi le pouls que l'on peut tâter. De la tuyauterie : les vaisseaux Les artères et les veines. Petite et grande circulation Un liquide transporté : le sang Composition : Plasma, globules rouges, globules blancs, plaquettes. Rôle du Sang - Transporter l'oxygène des poumons aux cellules. - Transporter le dioxyde de carbone jusqu'aux poumons, afin que ces derniers l'expulsent. - Transporter des substances vitales comme par exemple le Glucose du foie aux différents tissus. - Transporter les produits nuisibles, tels que l'Urée, des différents tissus aux reins, pour que ces derniers les expulsent dans l'Urine. - Transporter les hormones jusqu'aux organes sur le fonctionnement desquels elles exercent une action biologique spécifique. - Transporter de l'eau et des minéraux partout où ils sont nécessaires. - Défendre le corps contre les microbes qui produisent des infections, grâce à l'action des globules blancs. - Garder constante la température du corps. - Grâce à l'action des plaquettes, boucher toutes les blessures ou les fissures pouvant survenir dans le corps. 14 La coagulation : éléments et facteurs circulant dans le sang qui ont la propriété de permettre au sang de se figer en présence d’une effraction ou rupture du système vasculaire : clou plaquettaire, caillots, etc. La tension artérielle : Elle correspond à la pression du sang dans les artères. Elle est exprimée par 2 mesures : la pression maximale au moment de la contraction du cœur (systole) et la pression minimale au moment du «relâchement» du cœur (diastole). - La pression évolue en permanence en fonction de paramètre tels que l’effort, le stress, le repos, la consommation de certains produit. - Note : Si elle est trop haute en permanence, il s'agit d'une hypertension artérielle, en revanche si elle est trop basse, on parle d'hypotension. Les risques pour le système cardio vasculaire, signes cliniques, Cœur Maladies cardio-vasculaires : Hypertension, Infarctus cardiopathies, artériopathies des MI, du Myocarde, Facteurs innés: - le sexe (les femmes sont protégées par leurs hormones) - l’âge - l’hérédité Facteurs provoquant et aggravant - le tabagisme - l’alimentation - le cholestérol - l’hypertension artérielle - le diabète - le surpoids - l’obésité - la sédentarité - l’alcool - le stress Vaisseaux Hémorragies artérielle ou veineuse Maladie athéromateuse Thrombose Retour veineux : stagnation du sang veineux dans les MI Complications liées à la mobilité réduite (alitement prolongé) Varices, Phlébite Varices, hémorroïdes, Varices œsophagiennes…. 15 Sang AVC (séquelles), phlébite, thrombose Saignements hémorragies (hémophiles), Aplasie, Problèmes de plaquettes, anémie (Médicaments modifiant la coagulation : aspirine, AVK,…) Signes cliniques : Le pouls (tachycardie, bradycardie) Rougeur, pâleur, couleur de la peau (marbrure) Anurie Extériorisation hémorragique : effraction de la peau (sang veineux, sang artériel), vomissements, épistaxis, selles sanglantes (rouges ou noires (Méléna et médicaments à base de fer) Signes de la phlébite … Prévention et maintien de l’intégrité du système cardio-vasculaire Complications liées à la mobilité réduite (alitement prolongé) => Stase veineuse Phlébite : surélever les jambes; surveiller apparition de rougeur, chaleur œdème, douleur. Attention aux bas à varices qui peuvent faire garrot. Mobilisation passive notamment lors de la toilette Prévention des maladies cardio-vasculaires : hygiène de vie Sensibiliser sur les effets néfastes du tabac Contraception (pilule + tabac…) Consommer de l’alcool avec modération Surveiller le poids Pratiquer une activité physique plusieurs fois par semaine (marche, natation, vélo, golf…) Surveiller l’alimentation Alimentation équilibrée en privilégiant les fruits, les légumes, les céréales, les poissons, les graisses végétales (huile d’olive…) et en diminuant la consommation des aliments sucrés, salés et les graisses animales. 16