compartiments plus acides endo-lysosomaux, il y a découpage successif par plusieurs
protéases et en plusieurs étapes de cette chaine invariante, avec pour résultat le domaine
CLIP qui reste associé au CMHII. Ces protéases ne sont pas toutes connues, on a les
cathepsines S, (dans le thymus c’est la cathepsine L). Ce qui est important à retenir c’est
que la chaine invariante est dégradée par des protéases tout au long de son trajet du RE
vers le lysosome. Peu importe les noms des protéases.
2) HLA-DM : molécule peu polymorphique codée dans des les mêmes régions que le
CMHII, elle a une structure similaire à la HLA I ou HLA II (intermédiaire entre les
deux) elle a aussi des chaines α et β mais qui sont incapables de fixer les peptides.
par des méthodes de cristallisation on a su que leur sillon ou site de fixation du peptide
est occupée par des chaines latérales larges, elle a donc pour rôle d’assister les
molécules d’HLAII : DQ et DR, sans fixer elle-même les peptides. Elle va être
acheminée dans le même compartiment de chargement des CMHII : le RE, puis va
interagir avec les HLAII DR, HLAII DQ par ces 3 actions :
-rôle catalyseur : elle agit sur HLA II/CLIP en dissociant CLIP du HLAII pour
permettre la fixation des peptides sur HLAII.
-rôle de chaperonne: stabilisante, qui permet aux CMHII de rester longtemps sans
fixer le peptide, et empêchent leur dénaturation.
-et enfin elle agit comme éditeur : les peptides présentés à CMHII sont optimisés :
HLA-DM a une fonction déstabilisante de l’interaction du peptide dans les sillons du
CMHII et ses chaines, elle force le peptide à avoir une interaction très stable et solide
pour avoir une meilleure affinité avec le CMHII, et devenir résistant à la fonction
déstabilisante de HLA-DM en passant le contrôle de qualité et peut donc apparaitre à
la surface cellulaire, alors que le complexe: HLA/CLIP ne résiste pas justement à ce
contrôle.
3) GILT : c’est une enzyme réductase qui réduit les Ag en cassant les ponts disulfures
qui stabilisent le peptide sous forme globulaire, ceci se fait pour favoriser l’action des
protéases.
4) Protéases : la plupart sont des cathepsines de type cystéine dans leur site actif, (il y a
d’autres qui sont type aspartique)
exemples :on a une protéase AEP (asparguinule endo protéase)qui joue un rôle
important dans la présentation antigénique (car chez une souris invalidée pour cette
protéase on aura un déficit de production de ces peptides et donc moins de
présentation antigénique), cathepsine L et cathepsine B. parmi les populations des
cellules dendritiques il y a des différences biologiques et protéolytiques :
a-cellules dendritiques immatures, pas encore activées par les TLR, on trouve CMH II
associée avec la chaine invariante ou seulement le peptide CLIP. Donc le sillon du
CMHII n’est toujours pas libéré, et les protéases ne sont pas encore actives. elles
devront être activées pas le clivage d’un petit bout ou dissociation d’inhibiteurs
endogènes fabriqués par la cellule dendritique elle-même, par exemple la cystatine C
inhibiteur de cathepsines.
b-cellule dendritique mâture : lorsqu’elle devient activée par une signalisation ou
récepteurs toll like : TLR, les protéases seront activées et libérées, la cystatine C va se
dissocier de la cathepsine et va se dégrader, il y a moins de complexes CMHII/CLIP
donc les molécules du CMHII vont être chargées massivement avec les peptides et
vont être envoyées rapidement à la membrane cellulaire pour être présentées aux
cellules T, il y a remaniement du cytosquelette.