III) Variations
Définition On dit qu'une suite (un)nℕ est croissante lorsque pour tout entier naturel n on a : un + 1 un.
(définition similaire pour une suite décroissante)
Méthode : Pour vérifier la croissance ou la décroissance d'une suite (un), on va étudier le signe de la
différence un+1 – un.
Si les termes de la suite sont positifs, on peut comparer le quotient
avec 1.
IV) Limites de suites
Principe de limite (voir activité) : Lorsqu'on étudie une suite (un), il arrive que l'on observe les valeurs des
termes de la suite lorsque n prend de grandes valeurs. On distingue plusieurs cas :
Les termes de la suite ont des valeurs absolues de plus en plus grandes (voir déf. "bleue").
Les termes de la suite ont des valeurs qui semblent se "rapprocher" d'un nombre précis (voir déf. "verte")
On n'observe rien de significatif.
Définition : Lorsqu'une suite (un)n ℕ est telle que : p ℕ, n ℕ tel que un 10 p ; on dit qu'elle tend vers
+ ∞ lorsque n tend vers + ∞.
On dit également que la limite de (un) lorsque n tend vers + ∞ est + ∞ et on note : lim un = + ∞.
Remarque : Cette définition peut être adaptée pour une suite tendant vers – ∞.
Exemple : lim n 2 = + ∞ ; car p ℕ, on a
et donc ce terme est supérieur à 10 p.
Définition : Lorsqu'une suite (un)n ℕ est telle que : l ℝ tel que p ℕ, n ℕ tel que | un – l | 10 – p ;
on dit qu'elle tend vers l lorsque n tend vers + ∞.
On dit également que la limite de (un) lorsque n tend vers + ∞ est l et on note : lim un = l.
Exemple : les termes de la suite (un) =
semblent se "rapprocher" du réel 3. Soit p ℕ.
Pour tout entier n supérieur ou égal à 10 p on a : n 10 p .
Donc
.
Donc lim un = 3.
1) Suites définies par leur terme général
Pour étudier la limite d'une suite (un) dont le terme général est connu, on peut faire l'étude des variations de la
fonction f telle que : f(n) = un.
Exemple : Soit (un) la suite numérique telle que : un = n 2 – 10 5 n.
Dans un premier temps cette suite semble décroissante…
On pose la fonction f définie sur [0 ; + ∞[ par x
x 2 – 10 5 x.
f est une fonction polynôme de degré 2 de la forme ax 2 + bx + c avec a = 1, b = – 10 5 et c = 0.
Sa courbe représentative est une parabole décroissante puis croissante dont le sommet a pour
abscisse – b : (2a) = 50 000 et pour ordonnée f(50 000) = – 2,5 × 10 9.
Tableau de variations :