On peut aussi utiliser un coloscope (sorte de loupe). On fait aussi un examen général pour voir
s’il y a des extensions, on peut aussi faire un toucher vaginal et/ou rectal pour apprécier la
taille de la tumeur.
2) imagerie
La patiente peut faire une échographie endo-vaginal (par le vagin). On peut aussi faire un
IRM ou un scanner. On fait un bilan d’extension (radio des poumons, scintigraphie
osseuse…).
IV) le traitement
- Si CIN I : vaporisation lazer (on brule la zone de dysplasie légère). On fait un frottis de
contrôle 3 mois plus tard.
- Si CIN II ou III : intervention qui s’appelle conisation. C’est une ablation d’un cône du col
utérin entre les 2 zones de jonction (5 minutes en bloc puis 15 jours de cicatrisation). Cette
opération n’est pas visible après.
Surveillance après par frottis annuel même si peu de récidives. Aucune conséquence sur la
stérilité. Le compagnon doit voir un dermatologue car il a surement le papillomavirus.
- Si cancer invasif : classification FIGO : Stade 1 : cancer du col limité au col utérin.
Stade 2 : cancer du col étendu au-delà du col mais
sans toute fois attendre les parois pelviennes ou le 1er tiers inferieur du vagin.
Stade 3 : atteinte de la paroi pelvienne et attente du
1er tiers inferieur du vagin.
Stade 4 : cancer du col qui atteint les organes
pelvien de voisinage (vessie ou rectum) ou cancer sous forme métastatique.
Traitement : chirurgie + radiothérapie.
La chirurgie : l’intervention est une colpohystérectomie total élargie (Whertheim) +
lymphadenectomie ilio obturatrice (curage sous veineux) + ovariectomie (pas obligatoire) ou
annexectomie (ablation des trompes et des ovaires).
Radiothérapie : - curiethérapie : sonde vaginale qui va faire une radiothérapie « de contact »)
- conventionnel : irradiation externe mais ciblé.
Le choix se fait selon les résultats que l’on dispose (surtout l’analyse des ganglions récupérer
pendant l’opération).
V) la surveillance après traitement
Elle est essentielle car 80 % des récidives se produisent moins de 3 ans après. On a un
marqueur biologique de surveillance du col traité qui s’appelle le SCC.