accepte le concept de néant, signifiant « ce qui n’existe pas ». L’existence peut donc
être définie comme suit : l’existence est ce qui n’appartient pas à la sphère du néant.
Cette faculté de conscience et de pensée qu’a l’homme lui a permis de
s’interroger sur l’existence et sur son sens.
Plusieurs philosophes au cours de l’Histoire se sont penchés sur le sens de
l’existence : ces personnes seront appelées philosophes de l’Existentialisme. Sartre est
l’un d’entre eux, sa théorie, appelée « Existentialisme athée de Sartre », tend à montrer
que l’homme est entièrement responsable de ses actes. Pour Sartre, l’homme survient
dans le monde et se définie ensuite, il n’y a pas de « constructeur » qui régit
l’ensemble de la nature d’en haut, selon lui, c’est l’homme seul qui peut décider du
sens à donner à son existence. Il dit dans l’Existentialisme est un humanisme :
« l’existence précède l’essence » car selon lui, contrairement à un objet de l’industrie
humaine d’abord conceptualisé par l’esprit avant de prendre forme, l’homme est un
être qui se rencontre, surgit dans le monde, et se définit après.
Sartre va plus loin dans sa théorie de l’Existentialisme en affirmant que l’angoisse est
un sentiment révélateur de la condition fondamentale de l’homme. Selon le
philosophe, chacun est seul face à lui-même pour décider du sens qu’il donnera à sa
vie, cette liberté qu’a l’homme est aussi une responsabilité qui l’effraie, et fait naître
en lui l’angoisse. L’existence est donc aussi le surgissement de l’homme dans le
monde, et a par conséquent une fin puisqu’elle est comme une toile blanche et vide sur
laquelle l’homme a la liberté de peindre ses choix, ses actes et ses jugements.