Table des Matières Chapitre 1 Epithéliums..........................................................................1 Chapitre 2 Tissus conjonctifs............................................................... 4 Chapitre 3 Sang ................... ....... ........................................................ 9 Chapitre 4 Tissus musculaires............................................................ .11 Chapitre 5 Tissu nerveux .....................................................................13 Chapitre 6 Système circulatoire ..........................................................15 Chapitre 7 Système immunitaire..........................................................18 Chapitre 8 Appareil tégumentaire .......................................................21 Chapitre 9 Système endocrine..............................................................23 Chapitre 10 Tubes digestifs..................................................................26 Chapitre 11 Glandes digestives............................................................31 Chapitre 12 Système respiratoire.........................................................35 Chapitre 13 Système urinaire...............................................................38 Chapitre 14 Appareil génital masculin................................................ 41 Chapitre15 Appareil génital féminin...................................................44 Chapitre 16 Organes des sens...................................................... ....... 48 1 Chapitre 1 Tissu épithélial I. Epithélium pavimenteux simple vu à profil Matériel : rate Coloration : H.E. But : s’assimiler la forme du profil de l’épithélium pavimenteux simple et savoir son aspect tridimentionel en reliant la vue à plat. Observation: La rate est un organe parenchymateux entouré d’une capsule, sur toute la surface externe de cette capsule, il existe une couche séreuse, la péritoine qui se compose d’un épithélium pavimenteux simple, appelé mésothélium. Leur noyau est de forme ovoïde et coloré en bleu foncé, leur cytoplasme est très mince, et les limites intercellulaires ne sont pas distinctes. II. Epithélium cubique simple Matériel : thyroïde Coloration : H.E. But : s’assimiler la forme et la structure de cet épithélium vu de profil Observation : Au faible grossissement, on peut voir un grand nombre de follicules dans le parenchyme de la thyroïde. Chaque follicule est constitué d’une couche de l’épithélium cubique simple entourant une cavité qui est remplie d’une gelée appelée coloïde. Les cellules qui le constituent sont généralement cubiques à noyau central et aussi hautes que larges; les cellules épithéliales sont aussi polarisées existant la pôle apicale qui donne sur la cavité folliculeuse et la pôle basale qui repose sur la membrane basale. III. Epithélium prismatique simple Matériel : iléon Coloration : H.E. But : s’assimiler la forme de l’épithélium prismatique simple vu de profil et observer le plateau strié et des cellules caliciformes Observation: On peut voir un grand nombre de villosités autour de la 2 face de la cavité intestinale. Ces villosités ont un axe conjonctif et sont recouvertes d’un épithélium prismatique simple contenant des entérocytes et des cellules caliciformes. Les entérocytes sont de forme prismatique haute, régulièrement alignées, à noyau allongé dans le sens de la cellule et située environ au tiers inférieur du corps cellulaire. Le pôle apicale est muni d’une membrane réfringente, finement strié, c’est le plateau strié qui est formé des microvillosités bien développées sous la microscope électronique. Les cellules caliciformes s’insinuent entre des entérocytes à plateau strié. Au pôle apical, les cellules caliciformes sont distendues par un amas de bulles de mucus, leur noyau est refoulé au pôle basal. IV. Epithélium pavimenteux stratifié Matériel : œsophage Coloration : H.E. But: faire attention à observer les différentes couches de cet épithélium et la modification des cellules en allant de la membrane basale vers la surface. Observation : Au faible grossissement, on peut distinguer trois zones successives sur la coupe transversale, les zones superficielle, intermédiaire et basale. Les deux premières zones comportent plusieurs couches cellulaires, mais la dernière possède une seule couche cellulaire. Au fort grossissement, les cellules de la zone superficielle sont aplaties, de ce fait cet épithélium prend le nom pavimenteux. Les cellules de la zone intermédiaire sont polyédriques et la zone profonde est la couche basale dont les cellules sont habituellement cubiques ou prismatiques à noyau fortement chromatique. Le contour entre la couche basale et le tissu conjonctif sous-jacent est très irrégulier, de forme dentelée. V. Epithélium de transition Matériel : vessie Coloration : H.E. 3 But: s’assimiler les caractères de l’épithélium de transition par comparaison avec l’épithélium pavimenteux stratifié Observation: L’épithélium de la vessie est de type de transition dont l’aspect et les couches cellulaires varient avec l’état physiologique de la vessie. A l’état distendue, l’épithélium de transition est moins épais, constitué seulement de 2 ou 3 couches de cellules aplaties ou irrégulières, au contraire, il est plus épais, constitué de 6 ou 8 couches de cellules dans la vessie retractée où les cellules de la couche basale sont de forme cubique ou prismatique de hauteur basse, les cellules des couches intermédiaires sont de forme cubique et polyédrique, et enfin la couche superficielle typique est composée de grandes cellules appelées cellules recouvrantes dont le cytoplasme présente une condensation apicale colorée en rouge bien foncé et qui possèdent souvent deux noyaux. VI. Epithélium cylindrique pseudostratifié cilié Matériel: trachée Coloration: H.E. But: s’assimiler les caractères de l’épithélium cylindrique pseudostratifié cilié Observation: l’épithélium pseudostratifié ressemble à première vue à l’épithélium stratifié. Les cellules qui le composent sont de trois types, à savoir les cellules prismatiques ciliées, les cellules caliciformes et les cellules basales. Toutes les cellules mentionnées ci-dessus sont de hauteur différente, certaines des cellules peuvent ne pas atteindre la lumière. Quoi que toutes se reposent sur la membrane basale bien distincte, leurs noyaux se trouvent à des hauteurs différentes, en donnant l’aspect de pseudostratification. 4 Chapitre 2 Tissu conjonctif I. Tissu conjonctif lâche 1. Lame d’étalement du tissu conjonctif lâche Matériel : tissu conjonctif lâche sous-cutané du lapin. Coloration : Coloration spéciale But : distinguer les fibres collagènes et élastiques, les fibroblastes et macrophages Observation : Au faible grossissement, on choisit un champ visuel plus mince et plus clair, ensuite on peut l’observer en détail au fort grossissement. (1) fibres collagènes : très nombreuses, de calibre irrégulier, groupées en faisceaux onduleux qui s’entrecroissent et colorées en rouge. (2) fibres élastiques : très fines, anastomosées les unes avec les autres, et colorées en violet foncé. (3) fibroblastes : Ce sont les cellules principales du tissu conjonctif lâche, en microscope optique, leur cytoplasme est peu visible et leur noyau ovoïd, coloré en rouge, est bien visible. (4) macrophages ou histocytes : de forme ovoïde, de contour bien clair, et avec un noyau central plus petit, et plus coloré que celui de fibroblastes. Les étalements du tissu conjonctif lâche des animaux ayant reçu des injections de colorants colloïdaux tels que le bleu trypan montrent les macrophages ayant accumulé des granules du colorant à l’intérieur de leur cytoplasme. 2. Tissu conjonctif lâche en coupe Matériel : coupe transversale de l’œsophage Coloration : H.E. But: s’assimiler la forme et la structure du tissu conjonctif lâche dans la préparation des organes Observation : Au faible grossissement, on trouve quatre tuniques successives de dedans en dehors dans la paroi œsophagienne: la 5 muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et l’adventice. La sous-muqueuse est faite de tissu conjonctif lâche, on peut y voir des fibres collagènes et des fibres élastiques plus fines et réfringentes, des fibrocytes à noyau allongé coloré en bleu foncé, et des vaisseaux sanguins très abondants. II. Tissu conjonctif dense Matériel : peau de la tête Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure du tissu conjonctif dense par comparaison au tissu conjonctif lâche Observation: La peau est composée d’un épiderme fait de l’épithélium pavimenteux stratifié, et d’un derme fait de tissu conjonctif dense qui est caractérisé par l’assemblage serré de leurs fibres collagènes. Les cellules conjonctives y sont proportionnellement moins nombreuses que dans le tissu conjonctif lâche. III. Tissu adipeux Matériel : peau de la tête Coloration : H.E. But : s’assimiler les constituents du tissu adipeux et la forme, la structure des cellules adipeuses Observation: Le tissu adipeux se trouve dans l’hypoderme de la peau . Au faible grossissement, on y voit les cellules adipeuses forment les lobules, séparées par des cloisons conjonctives. Au fort grossissement, on voit clairement les adipocytes sont arrondies volumineuses, leur noyau aplati est refoulé à la périphérie de la cellule, leur cytoplasme est réduit à une mince couronne entourant une volumineuse gouttelette lipidique qui apparaît l’aspect vacuolaire par dissolutions de lipides à l’action du solvant lipidique durant la fabrication de la coupe histologique. Pour mettre en évidence les lipides figurées, on doit utiliser Soudan III qui colore les lipides figurés des adipocytes en rouge. 6 IV. Plasmocyte Matériel : polype nasal Coloration: H.E. But : s’assimiler la morphologie du plasmocyte Observation : les plasmocytes sont de forme ovoïde ou arrondie et possèdent un noyau excentrique avec l’hétérochromatine en rayons de roue. Leur cytoplasme est basophile, avec une région claire juxtanucléaire. V. Tissu cartilagineux 1. Cartilage hyalin Matériel : trachée en coupe transversale Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique du cartilage hyalin Observation : Le cartilage hyalin est constitué par (1) le périchondre: fait du tissu conjonctif dense qui entoure le cartilage hyalin. La couche interne est bien vascularisée et riche en cellules. (2) la matrice extracellulaire : Elle contient peu de fibres collagènes très fines qui sont invisible au microscope optique. (3) les chondrocytes : A la périphérie d’un cartilage, les chondrocytes sont aplaties ou fusiforme, parallèlement à la surface. Dans la région centrale, elles prennent la forme ronde ou élliptique, et plus fréquent peuvent être organisées en groupes, chaque groupe représente la descendance d’une seule cellule et est appelé le groupe isogénique. Les cellules cartilagineuses occupent, dans la matrice, de petites logettes appelées chondroplastes. A cause de la rétraction des chondrocytes au cours de la préparation, il existe une espace entre la chondrocyte et la matrice. Dans la région profonde, une mince couche de la matrice autour de la chondroplaste se colore en basophile bien forte à cause de son contenu élevé en chondroïtine sulfate, elle est appelée la capsule cartilagineuse. 7 2. Cartilage élastique Matériel : pavillon de l’oreil externe Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique du cartilage élastique par comparaison au cartilage hyalin Observation: La structure de cartilage élastique est semblable à celle de cartilage hyalin. La matrice du cartilage élastique contient les réseaux de fibres élastiques bien développés qui entourent particulièrement les chondrocytes. VI. Tissu osseux Matériel : coupes transversales de l’os à usure Coloration : imprégner la coupe de l’os à usure dans la solution saturée de fuchsine basique But : s’assimiler les caractères structurales du tissu osseux Observation : L’os compact est constitué de systèmes lamellaires qu’on peut ditinguer 3 catégories: (1)les lamelles circonférentielles externes et internes: qui bordent extérieurement et intérieurement la dyaphyse d’un os long. (2)les ostéones ou systèmes haversiens: Chaque système de Havers présente un canal de Havers au centre et 5 à 10 lamelles osseuses concentriques dans lesquelles se trouvent de petites cavités ou ostéoplastes creusées dans la matrice calicifiée et occupés chacun par une cellule ostéocyte. Les ostéoplastes émettent sur leur côtés et sur leurs bords de nombreux canalicules qui traversent les lamelles en direction radiaire. Les canalicules osseux d’un ostéoplaste se continuent avec ceux qui sont issus des ostéoplastes voisins. (3)les lamelles interstitielles: Les intervalles entre les systèmes haversiens sont remplis de lamelles interstitielles qui sont les restes de systèmes haversiens en partie détruite pendant la reconstruction de l’os. Dans le système circonférentiel externe et dans les systèmes haversiens voisins, on peut encore voir les canaux de Valkmann qui 8 communiquent avec les canaux de Havers. VII. Ossification endochondrale de l’os Matériel: coupe longitudinale de doigt chez le nouveau-né Coloration : H.E. But : Reconnaître le processus de l’ossification endochondrale Observation : en allant des extrémités du cartilage vers le centre d’ossification, on voit les zones suivantes : (1)la zone de repos ou de réserve: dont la structure est identique à celle du cartilage hyalin (2)la zone de prolifération de chondrocytes : où les chondrocytes se prolifèrent et se différencient en cellules filles qui s’alignent en rangées distinctes parallèles au grand axe du modèle cartilagineux. Chaque rangée est constituée d’un certain nombre de cellules aplaties et séparées par un peu de matrice. (3)la zone de calicification de la matrice cartilagineuse: dans cette région, les chondrocytes deviennent très volumineuses et leur cytoplasme devient vacuolaire en apparaissant la dégénération. La matrice devient fortement basophile par suite de dépôt de sels minéraux. (4)la zone d’ossification : Les chondrocytes s’effondrent au contact de la zone de prolifération. La matrice cartilagineuse est détruite en partie par les ostéoclastes pour former des canaux médullaires primitifs qui sont remplis de grand nombre d’hématoblastes. On peut y encore voir des restes de la lame du cartilage en chondrolyse coloré en bleu, autour laquelle il existe de travées osseuses colorées en rouge bien foncé entourées par des ostéoblastes et des ostéoclastes. 9 Chapitre 3 Sang I. Frottis du sang Matériel : frottis du sang de l’homme Coloration : méthode de Wright But : distinguer toutes les sortes des éléments figurés du sang Observation : Au faible grossissement, on choisit une zone plus mince et colorée en rougeâtre, ensuite la déplace dans le centre du champ optique. Après avoir déposé une petite gouttelette d’huile au milieu de la préparation, on commence à l’observer avec l’objectif à immersion. (1) globules rouges ou hématies Les globules rouges, très nombreux, sont des cellules de taille petite et dépourvues de noyau. Leur cytoplasme se colore en rouge ou apparaît acidophile et plus accentué à la périphérie qu’au centre à cause de la forme de disque biconcave. Quelquefois, les hématies ont tendance à s’accoler les unes aux autres en formant ainsi des cylindres analogues aux piles de monnaie. Les réticulocytes se mettent en évidence par la coloration supravitale au bleu de crésyl brillant, ils sont un peu plus grands que les globules rouges matures et contiennent un réticulum très fin dans leur cytoplasme. (2) globules blancs ou leucocytes Les leucocytes sont moins nombreux et possèdent chacun un noyau. Il existe deux types de leucocytes: leucocytes granuleux et agranuleux, les premiers sont classés en trois catégories: leucocytes neutrophiles, basophiles et acidophiles ; les derniers sont classés en deux catégories: lymphocytes et monocytes. ①leucocytes neutrophiles : ce sont les plus nombreux des leucocytes, leur noyau montre une grande variété de forme et est habituellement constitué de deux à cinq lobes reliés par le filament très fin, coloré en bleu; leur cytoplasme est rempli de fines granulations neutrophiles 10 spécifiques colorées en rouge violacé. ② granulocytes acidophiles ou éosinophiles: leur noyau est habituellement bilobé en forme d’haltère, leur cytoplasme est rempli par des granulations acidophiles, de taille volumineuse et de répartition homogène, qui sont colorées en orange. ③leucocytes basophiles: Il est difficile à les trouver sur les frottis du sang, parce qu’il ne constitue qu’environ 0,5 à 1% du nombre total des leucocytes. Leur noyau a souvent une silhouette irrégulière, leur cytoplasme est rempli de granulations colorées en bleu foncé, qui sont de taille variable, et de répartition irrégulière, certaines recouvrent le noyau, et tendent à en cacher les contours. ④ lymphocytes : Les lymphocytes sont dépourvus de granules spécifiques, mais pourvus de granules azurophiles. Leur noyau est de taille grande, et se colore en violet foncé, et entouré par un anneau étroit de cytoplasme coloré en ciel bleu. ⑤monocytes : Ce sont les plus grandes cellules des éléments figurés du sang. Leur noyau est excentrique, souvent réniforme, et la chromatine y est disposée en un délicat réseau, c’est pourquoi le noyau ne se colore pas aussi profondement que celui du lymphocyte, le cytoplasme, plus abondant, prend la couleur gris-bleuâtre et contient les granules azurophiles. ⑥plaquettes sanguines: Les plaquettes sanguines ne sont pas les cellules complètes, mais sont des corpuscules cytoplasmiques irréguliers, et souvent réunis en amas sur les frottis. Leur portion central contient des granules colorés en pourpre. 11 Chapitre 4 Tissu musculaire I. Muscle lisse Matériel : coupe transversale de l’iléon Coloration : H.E. But : s’assimiler la morphologie de fibres musculaires lisses en section transversale et longitudinale Observation : La paroi de l’intestin est constituée par quatre tuniques successives de dedans en dehors: la muqueuse, la sous- muqueuse, la musculeuse et la séreuse. La musculeuse se dispose en deux couches: la couche interne disposée circulairement autour du tube, et la couche externe disposée longitudinalement. Au fort grossissement, on voit clairement les fibres musculaires lisses en section transversale et longitudinale. En section longitudinale, les fibres musculaires lisses sont des cellules allongées, fusiformes et avec deux extrémités très finement pointues, et une région centrale plus large contenant un noyau dont la forme varie avec sa fonction physiologique différente, quelquefois présente une forme plissée ou tordue caractéristique en état de contraction. Les fibres musculaires se disposent très serrées et sont séparées seulement par moins de tissu conjonctif et de vaisseaux sanguins. En coupe transversale, les fibres musculaires lisses sont coupées au niveau différent dans un même faisceau, on leur connaît des masses cytoplasmiques de forme irrégulière et de calibre inégale. Dans les fibres coupées en leur partie médiane épaisse, des masses cytoplasmiques sont plus grandes, contenant un noyau central. Dans les fibres coupées en leur partie périphérique, des masses cytoplasmiques apparaissent comme des points et sans noyau. II. Muscle strié Matériel : muscle squelettique Coloration : H.E. But : s’assimiler les caractères morphologiques des fibres striées en 12 coupe transversale et longitudinale Observation : Sur la coupe, on voit en même temps les fibres striées en section transversale et longitudinale. Au faible grossissement, les fibres musculaires striées sont longues et cylindriques, entre elles il existe moins de tissu conjonctif. Au fort grossissement, en coupe longitudinale, la striation transversale très nette, c’est à cause de la succession de segments alternativement sombres et claires; leurs noyaux sont disposés à la périphérie sous le sarcolemme. Dans les fibres musculaires en section transversale, on trouve parfois sous le sarcolemme les noyaux périphériques. III. Muscle cardiaque Matériel : cœur Coloration : H.E. But : par comparaison au muscle squelettique, s’assimiler les caractéristiques des fibres cardiaques Observation : Sur la coupe, on voit les fibres cardiaques en sections différentes. En section longitudinale, les fibres cardiaques sont bifurquées et anastomosées en réseau. Le noyau coloré en bleu est situé au centre de la fibre. Il y a davantage de sarcoplasme dans le muscle cardiaque, surtout autour du noyau. Les fibres musculaires cardiaques apparaissent la striction transversale d’une altération claire et sombre, mais moins apparente que dans les fibres striées squelettiques. Elles présentent les disques intercalaires ou les traits scalariformes disposés régulièrement, ce sont des structures spécialisées des fibres musculaires cardiaques représentant la limite intercellulaire. En section transversale, les fibres cardiaques se présentent sous forme de plages irréguliers, le noyau est situé au centre des fibres. Autour de noyau, on reconnaît le cytoplasme le mieux, car les myofibrilles s’écartent à ce niveau, de ce fait, la zone périnucléaire se colore légèrement, autour laquelle les myofibrilles se disposent à la direction radiée. 13 Chapitre 5 Tissu nerveux I. Neurones ou cellules nerveuses Matériel : coupe transversale de la moelle épinière Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure et la forme générale de neurones Observation : A l’œil nu, on distingue la zone centrale de la moelle épinière, de coloration foncée et en forme de papillon, c’est la substance grise, dont les parties antérieures plus larges sont cornes antérieures, et dont les parties postérieures moins larges sont cornes postérieures. Autour de la substance grise c’est la substance blanche. On peut trouver, dans les cornes antérieures de la moelle épinière, les cellules multipolaires, colorées en pourpre et montrant leurs corps cellulaires plus volumineux avec des prolongements plus ou moins longs. Choisissez un des cellules multipolaires plus typiques pour le voir avec soin au fort grossissement. Au fort grossissement, le corps cellulaire de taille grande a une forme polygonale ou étoilée, il présente un noyau central et volumineux, pauvre en chromatine et coloré en pâle, avec un nucléole bien développé. Le neuroplasme montre de fines granulations basophiles appelés la substance chromophile ou le corps de Nissl. II. Fibres nerveuses myéliniques Matériel : coupe longitudinale et transversale du nerf Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure des fibres nerveuses et savoir qu’elles font partie du nerf. Observation : A l’œil nu, on peut voir la section transversale et longitudinale sur la préparation. Au faible grossissement, dans la section transversale, on voit une gaine de tissu conjonctif contenant des vaisseaux sanguins, dite l’épinèvre, entourant la totalité du nerf. De l’épinèvre partent de fines travées conjonctives plus minces qu’on l’appelle le périnèvre par lequel 14 chaque fascicule est limité. A l’intérieur de chaque fascicule, entre les fibres nerveuses, se trouve l’endonèvre qui n’est pas très nette. Au fort grossissement, il faut choisir une fibre nerveuse plus complète pour l’observer, on peut distinguer dans une section longitudinale les éléments suivants: (1) Un filament central ou une partie nerveuse axiale, coloré en violet, occupe l’axe de la fibre et parcourt sans interruption sur toute sa longueur, c’est l’axone d’une cellule nerveuse. (2) Autour de ce filament, c’est la gaine de myéline de nature graisseuse qui est dissoute au cours de la fabrication de la préparation, et apparaît comme des réseaux. La gaine de myéline est discontinue, en présentant de place en place des rétrécissements circulaires: ce sont les étranglements de Ranvier là où il manque la myéline. La portion comprise entre les deux étranglements voisins prend le nom de segment internodal. (3) Neurilemme ou gaine de Schwann : Autour de la myéline se dispose la gaine de Shwann, cette gaine est en réalité une cellule de Schwann, comprenant une membrane et un noyau ovalaire qui a un grand axe longitudinal et occupe la partie moyenne du segment. En section transversale, la fibre nerveuse est de forme arrondie. L’axone ou le neurite de forme pointue est au centre et coloré en pourpre, autour de laquelle c’est la gaine de myéline, coloré très légèrement. La membrane extérieure colorée en rouge est la gaine de Schwann. III. Terminaisons nerveuses périphériques 1. Corpuscules de Pacini Matériel : peau Coloration : H.E. But : connaître la morphologie de corpuscules de Pacini Observation : Ils sont situés dans la région profonde du derme et présentent des corps ovoïdes entourés par une capsule de tissu conjonctif. Dans la corpuscule, des cellules aplaties se disposent concentriquement, 15 et une masse centrale qui apparaît comme un point coloré en rouge se situe au centre. 2. Plaques motrices Matériel : muscles squelettiques dissociés du chat Coloration : imprégnation à l’or But : connaître la structure et la forme des plaques motrices Observation : Les fibres musculaires squelettiques se colorent en pourpre, les fibres nerveuses se colorent en noir. La plaque motrice présente une arborisation dont les branches sinueuses se terminent par des extrémités libres arrondies, effilées ou renflées qui atteignent la surface des fibres musculaires. Chapitre 6 Système circulatoire I. Artère et veine de moyen calibre Matériel : artère et veine de moyen calibre en section transversale Coloration : H.E. But : s’assimiler les structures générales des vaisseaux sanguins et les caractéristiques de l’artère et de la veine de moyen calibre Observation : Au commencement, on observe l’artère de moyen calibre, ensuite observe la veine de moyen calibre en la comparant avec l’artère. (1) artère de moyen calibre: La lumière est plus petite et sa paroi est plus épaisse. De dedans en dehors, on la distingue en trois tuniques: ①intima: formée par l’endothélium, la couche sous-endothéliale faite de tissu conjonctif lâche peu nombreux et la limitante (membrane) élastique interne de forme onduleuse. ②média: épaisse, qui est composée presque exclusivement de cellules musculaires lisses disposées circulairement d’où le nom d’artère 16 de type musculaire. ③adventice: qui est composée de tissu conjonctif lâche. Les fibres élastiques sont particulièrement nombreuses dans la zone qui borde la média, elles y forment une membrane élastique externe, mais moins développée que la membrane élastique interne. (2)veine de moyen calibre: Sa structure est identique à celle de l’artère, mais elle a des particularités suivantes: la lumière est plus irrégulière et la paroi plus mince que celle de l’artère, par conséquent, éventuellement collabée ; les membranes élastiques externe et interne sont moins nettes que dans l’artère, de ce fait, la délimitation des tuniques interne, moyenne et externe est moins nette que celle de l’artère ; la média est plus mince , mais l’adventice plus épaisse que dans l’artère. II. Artère de gros calibre Matériel : artère de gros calibre en section transversale Coloration : H.E. But : reconnaître les caractéristiques structurales de l’artère de gros calibre Observation : Au faible grossissement, on distingue trois tuniques dans sa paroi comme dans l’artère de moyen calibre, mais elle a des particularités suivantes : (1)intima : plus épaisse que dans l’artère de moyen calibre, la limitante élastique interne est moins distincte que des lames élastiques de la média (2)média : très épaisse, faite presque de lames élastiques concentriques d’où son nom de type élastique (3)limitante externe : peu distincte III. Veine de gros calibre Matériel : veine de gros calibre en section transversale Coloration : H.E. But : reconnaître les caractéristiques de la veine de gros calibre Observation : On distingue aussi trois tuniques, moins bien délimitées 17 que celles des artères: l’intima est mince et dépourvue de limitante élastique interne; la média est généralement peu importante ; l’adventice est une couche prépondérante, formée du tissu conjonctif où se trouvent des faisceaux de fibres musculaires lisses longitudinales très abondantes. IV. Artérioles et veinules Matériel : œsophage Coloration : H.E. But : reconnaître la structure histologique de l’artériole et de la veinule Observation : Au faible grossissement on trouve la sous-muqueuse de l’oesophage où il existe un grand nombre d’artérioles et veinules. L’artériole a un petit calibre, en général, il est possible de reconnaître les trois tuniques dans sa paroi. Dans les artérioles de calibre plus petit, l’intima comprend uniquement un endothélium celui-ci adhère directement à la membrane élastique interne; dans des vaisseaux plus grands, une couche sous-endothéliale s’est développée, la média contient 3 à 9 couches de cellules musculaires lisses juxtaposées. La veinule a une paroi plus mince que l’artériole. V. Capillaires sanguins Matériel : fibres nerveuses en section longitudinale et transversale Coloration : H.E. Observation : entre les fibres nerveuses on trouve les capillaires sanguins en section longitudinale et transversale. Le diamètre des capillaires est le plus petit, et la paroi des capillaires est très mince, tapisée d’un endothélium. Leur lumière est remplie de quelques globules rouges. VI. Cœur Matériel : cœur de singe en section transversale Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique du cœur, surtout de l’endocarde et de l’épicarde 18 Observation : Au faible grossissement on distingue trois tuniques dans sa paroi : l’endocarde, l’épicarde coloré légèrement et le myocarde, plus épais, de coloration foncée. Au fort grossissement on observe: (1)l’endocarde : composé d’un endothélium, d’une couche sous-endocardiale faite du tissu conjonctif et d’une couche sous-endothéliale où se trouvent peut-être des fibres de Purkinje plus grosses que les fibres cardiaques, mais colorées moins intenses que les fibres cardiaques. (2)le myocarde : fait de fibres musculaires cardiaques coupées en différentes sections (3)le péricarde : fait d’une couche sous-mésothéliale où il existe du tissu adipeux et un mésothélium. Chapitre 7 Système immunitaire I. Ganglion lymphatique Matériel : ganglion lymphatique Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique du ganglion lymphatique Observation : Sur la coupe transversale, le ganglion est en forme de haricot. A la surface ganglionnaire, on peut éventuellement remarquer une petite dépression, le hile, par lequel entrent et sortent les vaisseaux sanguins et le vaisseau lymphatique efférent. Le ganglion est enveloppé par une capsule fibreuse. Au niveau du convexe de la capsule, on peut éventuellement trouver les vaisseaux lymphatiques afférents. De cette capsule partent des travées fibreuses et gagnent l’intérieur de l’organe pour former les trabécules ou charpentes. Le parenchyme du ganglion présente principalement deux régions, l’une périphérique, le cortex, l’autre centrale, la médullaire. 19 (1)cortex: Il comporte le cortex superficiel, le paracortex et le sinus lymphatique cortical. Le cortex superficiel est représenté par les follicules ou nodules lymphoïdes qui sont des amas denses sphéroïdaux de tissu lymphoïde avec une plage centrale plus claire, le centre germinatif. Au niveau profond du cortex, c’est le paracortex, fait du tissu lymphoïde diffus. Dans la zone corticale, il existe des sinus lymphatiques corticaux qui comprennent le sinus marginal ou sous-capsulaire et le sinus péritrabéculaire . Le premier, un espace clair, se situe immédiatement sous la capsule. (2) zone médullaire: Dans la zone médullaire, les formations lymphoïdes prennent le nom de cordons médullaires, ce sont des travées de tissu lymphoïde dense. Les cordons médullaires sont séparés par les sinus lymphatiques médullaires dont la structure est semblable à celle des sinus corticaux. Les sinus lymphatiques cortical et médullaire sont tapissés d’un endothélium discontinu. Leur lumière est remplie de cellules réticulaires, de macrophages et de lymphocytes. II. Rate Matériel : rate Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de la rate Observation : la surface de la rate est recouverte par le péritoine, tunique séreuse qui adhère à la capsule sous-jacente, épaisse et constituée par du tissu conjonctif dense. De la capsule partent des travées fibreuses à l’intérieur du parenchyme splénique où les charpentes spléniques sont coupées en section différente. Les grandes trabécules renferment des branches de l’artère et la veine spléniques, dans les trabécules de calibre moyen, il n’y a que l’artère ou la veine, tandis que les petites trabécules sont avasculaires. Le parenchyme splénique se compose des pulpes blanche et rouge et de la zone marginale. (1)pulpe blanche : Qui entoure les artérioles centrales et présente deux formations, les unes sont des gaines lymphoïdes périartérielle contenant 20 une artériole centrale dans leur axe, les autres sont des nodules spléniques ou corpuscules de Malpighi ayant l’aspect des follicules lymphatiques. (2)pulpe rouge : représente presque le reste du parenchyme splénique comprenant les cordons de Billroth, des sinusoïdes sanguins. La paroi des sinusoïdes sanguins est formée par des cellules endothéliales en forme de fuseau allongé, et leur cavité est remplie des éléments figurés du sang. Entre les sinusoïdes, la pulpe rouge apparaît sous forme de cordons cellulaires, cordons de Billroth de tissu lymphoïde contenant toutes les sortes des éléments figurés du sang. La zone marginale s’interpose entre la pulpe blanche et la pulpe rouge. III. Thymus Matériel : thymus de fœtus Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique du thymus Observation : On peut voir une capsule faite de tissu conjonctif enveloppant le thymus, et de ce face interne envoient les cloisons thymiques. Le thymus est constitué par des lobules incomplètes, séparées par des cloisons conjonctives. Chaque lobule présente deux zones d’aspect différentes: l’une périphérique, le cortex, de teinte foncé à cause de l’abondance des thymocytes qui sont petites cellules lymphatiques caractérisées par des noyaux petits et colorés bien foncément; l’autre centrale, la médulla, claire, avec quelques corpuscules arrondies et acidophiles, les corpuscules de Hassall qui sont constituées par des cellules réticulaires épithéliales disposées en amas central. IV. Amygdales Matériel : amygdales de l’homme Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique des amygdales Observation: La surface est recouverte d’un épithélium pavimenteux 21 stratifié qui repose sur une lame basale, sous laquelle se trouve le tissu conjonctif appelé le chorion. A divers endroits de la surface de l’amygdale, on rencontre de cryptes tonsillaires, pénétrant à l’intérieur de l’organe, et bordée par une invagination de l’épithélium de surface. Dans le chorion, le tissu lymphoïde abondant présente deux formations: l’une, le tissu lymphoïde diffus, l’autre, les nodules lymphoïdes. Chapitre 8 Appareil tégumentaire I. Peau de la plante du pied Matériel : peau de la plante du pied à la section verticale. Coloration : H.E. But : s’assimiler principalement la structure histologique de l’épiderme, le derme, et de la glande sudoripare Observation : A l’œil nu, on peut voir la peau est composée de trois couches: l’épiderme de coloration foncée, le derme coloré en rose, et l’hypoderme de forme lâche. Au faible grossissement, on peut distinguer l’épiderme et le derme. (1)épiderme : formé d’un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé bien développé et peut être subdivisé en 5 couches de la profondeur vers la superficie: la couche basale, la couche des cellules à épines, la couche granuleuse, la couche transparente ou claire et la couche cornée. Au fort grossissement, la couche basale est une assise la plus profonde et consiste en cellules prismatiques, relativement petites, serrées et régulières, cette couche repose sur la lame basale. La couche des cellule à épines est faite de plusieurs rangées de cellules polyédriques séparées les unes des autres par des espaces intercellulaires qui sont traversés par les ponts intercellulaires, la surface cellulaire prend un aspect épineux, c’est pourquoi on parle d’une couche 22 spinocellulaire ou couche des cellules à épines. La couche granuleuse comporte 3 à 5 assises de cellules fusiformes ou aplaties dont le cytoplasme contient des grains de forme irrégulière et basophiles de kératohyaline, colorés en bleu. La couche transparente comprend quelques assises de cellules fusiformes très aplaties et serrées dont les noyaux ne se colorent plus, et dont le cytoplasme apparaît acidophile. La couche cornée, la plus superficielle, très épaisse est composée de plusieurs dizaines d’assises de cellules kératinisées dont les contours intercellulaires sont moins visibles, le noyau est disparu, le cytoplasme homogène, fortement coloré en rouge. (2)derme : fait du tissu conjonctif, Il est constitué par les couches papillaire et réticulaire. La couche papillaire, faite de tissu conjonctif lâche qui donne naissance aux papilles dermiques, est riche en cellules ainsi qu’en capillaires sanguins. La couche réticulaire se compose de tissu conjonctif dense, pauvre en cellules. Dans le derme se trouvent les glandes sudoripares constituées par deux portions: la portion sécrétrice et excrétrice. La première est souvent groupée en amas et bordée par un épithélium cylindrique ou cubique simple supporté par une lame basale, entre l’épithélium et la lame basale, il existe des cellules myo-épithéliales. La portion excrétrice, dont la lumière est petite, est constituée par 2 assises de cellules cylindriques bases, ayant une coloration foncé. L’hypoderme se loge au dessous du derme, on y trouve des glandes sudoripares, vaisseaux sanguins et le tissu adipeux de quantité variable. II. Cuir chevelu Matériel : cuir chevelu humain à section verticale Coloration : H.E. But : s’assimiler les caractéristiques du cuir chevelu et la structure de glande sébacée Observation: Le cuir chevelu est constitué par l’épiderme mince et le derme plus épais où se trouvent des glandes sudoripares et sébacées, un 23 grand nombre de follicules pileux coupés en section différente, et des muscles arrecteurs du poil. Les glandes sébacées sont localisées entre les follicules pileux et des muscles arrecteurs. Ce sont des glandes tubulo-alvéolaires encapsulées par une mince couche de tissu conjonctif. La portion sécrétrice est de forme alvéolaire, plusieurs alvéoles s’ouvrent dans un conduit. Les alvéoles elles-mêmes sont remplies complètement par un amas des cellules épithéliale, les cellules basales sont de taille petite et colorées fortement. Vers le centre de l’alvéole, les cellules deviennent progressivement plus grandes et leur cytoplasme est distendu par des gouttelettes de graisee, il en resulte une coloration très pâle dans le centre de l’alvéole. Leur noyaux situé au centre, se rétrécissent progressivement et disparaissent. Le canal excréteur, large et très court, s’ouvre dans le follicule pileux. Le follicule pileux est une enveloppe complexe qui se compose d’une gaine de tissu conjonctif externe, et d’une gaine épithéliale interne. Chapitre 9 Système endocrine I. Thyroïde Matériel : thyroïde Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de la glande thyroïdienne Observation : Au faible grossissement la thyroïde est un organe plein, enveloppée extérieurement par d’une capsule conjonctive. Le parenchyme est composé d’un grand nombre de follicules et du tissu interfolliculaire. Au fort grossissement chaque follicule comprend un épithélium 24 unistratifié et une substance centrale, la colloïde ayant un aspect d’une gelée rouge. L’épithélium est de type cubique simple un peu haut ou bas suivant la phase sécrétoire des cellules. Entre les follicules se logent du tissu conjonctif interfolliculaire riche en capillaires sanguins. Remarquez la présence d’un autre type de cellules, les cellules parafolliculaires ou les cellules C qui sont situées contre la lame basale des follicules. Elles sont de taille grandes et se colorent en pâle, mais il est plus difficile de les distinguer à la coupe routine. II. Parathyroïde Matériel : parathyroïde Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique de la parathyroïde Observation : Au faible grossissement la parathyroïde est composée principalement de cellules glandulaires endocrines, de tissu conjonctif, des adipocytes et des vaiseaux sanguins. Au fort grossissement les cellules glandulaires endocrines de la parathyroïde sont groupées en plages ou cordons. On peut distinguer deux sortes de cellules ci-dessous : (1)cellules principales : Plus abondant, elles sont de forme polygonale, bien délimitées, et leur noyau est globulaire. (2)cellules oxyphiles : Elles sont moins nombreuses et leur cytoplasme est intensement acidophile. III. Glande surrénale Matériel : glande surrénale Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de la glande surrénale Observation : A l’oeil nu, on voit deux portions, l’une à la périphérie, de couleur rouge foncé, c’est la cortico-surrénale, l’autre au centre, de couleur pourpre, c’est la médullo-surrénale. (1)cortico-surrénale : on y distingue trois zones de la surface vers la profondeur 25 ①zone glomérulaire : étroite et immédiatement sous-capsulaire, où les cellules se groupent en amas plus ou moins arrondis ②zone fasciculée : la plus épaisse, où les cellules se disposent en longs cordons ③zone réticulée : un peu moins épaisse que la précédente, où les cellules forment un réseau de cordons anastomosés (2)médullo-surrénale : les cellules médullaires se disposent en cordons anastomosés comme ceux de la zone réticulée. Ils s’intriquent avec un riche réseau de capillaires sanguins. Les cellules glandulaires de la médullo-surrénale se colorent en brun par les sels de chrome, ce qui a valu aux cellules médullaires la dénomination de cellules chromaffines. Dans la médulo-surrénale, on trouve une veine centrale dont la paroi contient des faisceaux de muscle lisse longitudinale. IV. Hypophyse Matériel : hypohyse Coloration : H.E. But : s’assimiler la topographie et la structure histologique de l’hypophyse Observation : A l’oeil nu, on distingue deux portions, l’adéno-hypophyse de couleur foncé et le neuro-hypophyse de couleur clair. Au faible grossissement, l’hypophyse est un organe plein enveloppé par une capsule fibreuse. Son parenchyme se subdivise en deux parties : le neuro-hypophyse et l’adéno-hypophyse. Dans la coupe histologique, on peut rencontre les lobes antérieur et intermédiaire de l’adéno-hypophyse, et le lobe nerveux du neuro-hypophyse. (1)lobe antérieur : qui est fait des travées ou plages de cellules glandulaires endocrines entre lesquelles circule un riche réseau de capillaires sanguins, situé dans une mince armature conjonctive. Sur la coupe routine, on y distingue les cellules chromophobes et les cellules éosinophiles, mais il est difficile de distinguer les cellules basophiles. 26 (2)lobe intermédiaire : Très réduite, elle montre souvent des kystes et des follicules à contenu colloïdal dont l’épithélium est de type cubique simple. (3)neurohypophyse : Elle se colore plus claire et se compose principalement de capillaires sanguins, fibres nerveuse amyéliniques et cellules gliales ou pituicytes. Parfois, on y trouve des masses arrondies homogènes colorées en rouge, les corps de Herring. Chapitre 10 Tube digestif I. Oesophage Matériel : coupe transversale de l’oesophage Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure générale du tube digestif et les caractéristiques structurales de l’oesophage Observation : La paroi de l’oesophage est subdivisée successivement de dedans en dehors quatre tuniques : la muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et l’adventice. Au faible grossissement, la muqueuse est composée d’un épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé, d’un chorion constitué de tissu conjonctif lâche contenant parfois des lymphocytes et quelques nodules lymphoïdes isolés et le canal excréteur de la glande oesophagienne, et de la musculaire muqueuse faites de fibres musculaires lisses longitudinales. La sous-muqueuse consiste en tissu conjonctif lâche contenant des vaiseaux sanguins et des alvéoles des glandes oesophagiennes. La musculeuse est faite de deux couches de muscles, une circulaire interne et une longitudinale externe. Dans le tiers supérieur de l’oesophage le muscle est entièrement strié de type squelettique. Dans le 27 tiers moyen, les faisceaux de muscles lisses sont mêlés à des faisceaux de muscles striés, et leur proportion augmente graduellement jusqu’à disparition complète du muscle strié dans le tiers inférieur. L’adventice est formée de tissu conjonctif fibreux, on y trouve souvent des vaisseaux sanguins et lymphatiques, des nerfs et des cellules adipeuses. II. Fond de l’estomac Matériel : fond de l’estomac Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de l’estomac et distinguer les cellules principales et bordantes Observation : Au faible grossissement la poroi gastrique est constituée de quatre tuniques : la muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et la séreuse. (1)muqueuse : On remarque la présence de dépressions de la surface de la muqueuse, dite cryptes gastriques. L’épithélium de la muqueuse gastrique est de type prismatique haut et simple, leurs noyaux sont tous situés à la même hauteur et vers la base de cellules. Leur cytoplasme est rempli de grains mucigènes qui ne se colorent pas avec la plupart des colorants, c’est pourquoi les cellules épithéliales de la muqueuse gastrique se colorent très pâles, surtout la zone apicale du cytoplasme apparaît transparent. Les contours des cellules épithéliales sont bien visibles. Dans le chorion il y a un grand nombre de glandes fundiques qui s’ouvrent dans les cryptes gastriques. La musculaire muqueuse, faite de fibres musculaires lisses, se disposent en une assise circulaire interne et une assise longitudinale externe. (2)sous-muqueuse: constituée de tissu conjonctif lâche. (3)musculeuse: Très épaisse, qui est constituée de trois couches de muscles lisses : la couche interne oblique, la couche moyenne circulaire, et la couche externe longitudinale. (4)séreuse: C’est une couche conjonctive recouverte d’un 28 mésothélium. Au fort grossissement, protez votre attention aux constitutions cellulaires de la glande fundique. De haut en bas, on peut distinguer dans la topographie de cette glande trois régions : le col, le corps et le fond. On peux distinquer deux variétés cellulaires dans leurs constitutions cellulaires : les cellules principales et les celluels bordantes. (1)cellules principales: Qui sont situées principalement dans la région du fond et du corps de cette glande, et sont polyédriques plus hautes. La portion apicale contient plus ou moins de granulations acidophiles. La partie basale est basophile, le noyau sphérique est central. (2)cellules bordantes: Qui sont situées dans la région du collet et du corps. Elles sont habituellement sphériques ou polyédriques et de grande taille. Leur noyau a une position centrale, leur cytoplasme est fortement colorable par l’éosine. III. Pylore de l’estomac Matériel : pylore de l’estomac Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure du pylore de l’estomac et comparer la structure du pylore avec celle du fond de l’estomac Observation : La paroi du pylore de l’estomac se subdivise aussi en quatre tuniques que celle du fond de l’estomac. Sa structure est semblable à celle du fond de l’estomac, mais les cryptes gastriques du pylore sont plus profondes. Les glands pyloriques, situées dans le chorion et de type muqueux, sont plus courtes et sinueuses. IV. Intestin grêle Matériel : iléon en section transversale Coloration : H.E. But : s’assimiler les constitutions générales de l’intestine grêle et les caractéristiques de l’iléon. Observation : A l’oeil nu, on peut remarquer la surface de la lumière présente des villosités intestinales. 29 Au faible grossissement on voit que la constitution générale en quatre tuniques, la muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et la séreuse, est parfaitement nette. (1)muqueuse : la caractère structurale la plus frappente de l’intestin grêle est la présence des villosités intestinales très nombreuses qui sont de petites projections de l’épithélium intestinal et de chorion sous-jacent. Sur la préparation, les villosités intestinales sont coupées en sections différentes, habituellement coupées en sections transversales, ou longitudinales ou obliques. Dans le chorion se logent un grand nombre de glands intestinales coupées aussi en sections différentes, de plus, on peut noter dans le chorion la présence d’assez de follicules lymphoïdes qui s’agglomèrent en larges masses dans l’iléon, ce sont les plaques de Peyer qui peuvent prolonger jusqu’à la sous-muqueuse, il en resulte que la musculaire muqueuse est interrompue ou très dissociée à leur niveau. (2)sous-muqueuse : faite de tissu conjonctif lâche (3)musculeuse : composée de deux couches : une couche circulaire interne et une couche longitudinale externe. (4) adventice : fibreuse ou séreuse Au fort grossissement on doit observer en détail les formations suiventes : (1)un épithélium de la muqueuse : de type cylindrique simple et faite de cellules prismatiques et de cellules calciformes. Le pôle apicale de cellules prismatiques est fourni d’une couche de plateau strié coloré en rouge foncé et brillant. (2)des villosités intestinales : Les villosités intestinales sont chacune recouverte d’un épithélium et ont un axe conjonctif dans lequel se situent des capillaires sanguins, des muscles lisse dissociées et longitudinales et des chylifères centraux. (3)des glandes de Liberkühn: Elles sont faites de cinque catégories de cellules, les cellules prismatiques, les cellules calciformes, les cellules argentaphiles, les cellules de Paneth et les cellules indifférenciées, mais 30 on ne peut pas distinguer les trois dernières dans la coupe routine. V. Gros intestin Matériel : gros intestin en section longitudinale Coloration : H.E. But : s’assimiler les caractéristiques structurales du gros intestin Observation : La paroi du gros intestin comprend également les 4 couches caractéristiques du tube digestif, mais des variations de structure de certaines de ce 5 couches en permettent l’identification, ce sont (1) l’absence de valvules conniventes ; (2) l’absence de villosités, de ce fait la surface muqueuse est régulière ; (3) dans le chorion, les glandes de Liberkühn sont bien développées ; (4) l’augmentation numérique importante des cellules caliciformes ; (5) on peut trouver les trois bandes musculeuses longitudinales. VI. Appendice Matériel : appendice en section transversale Coloration : H.E. But : s’assimiler les caractéristiques structurales de l’appendice Observation : La muqueuse est de type colique, mais les glandes de Liberkühn sont moins développées, des formations lymphoïdes sont abondantes et peuvent prolonger jusqu’à la sous-muqueuse, de ce fait la musculaire muqueuse est dissociée, la musculeuse est mince, les trois bandes musculaires longitudinales sont absentes. VII. Langue Matériel : langue humaine Coloration : H.E. But : observation les papilles filiforme et fungiforme Observation : La langue est faite d’une masse centrale de faisceaux de cellules musculaires striées orientés perpendiculairement les uns par rapport aux autres. Cette masse musculaire est recouverte par une 31 muqueuse de type buccal qui, sur la face superieure de la langue, présente des différenciations, les papilles, qui lui confèrent son aspect rugueux. On en distingue deux types : les papilles filiforme et fungiforme. Dans le chorion se trouvent de nombreuses glandes salivaires accessoires. (1)papilles filiformes : les plus nombreuses, constituées par un axe conjonctif recouvert par l’épithélium buccal, très desquamant à ce niveau (2)papilles fungiforme : moins nombreuses, de forme champignon aplati avec un axe conjonctif principal qui se ramifie en axes secondaires et sur lequel repose l’épithélium qui peut contenir quelques bourgeons du goût Chapitre 11 Glandes digestives I. Glande sous-maxillaire Matériel : glande sous-maxillaire Coloration : H.E. But : s’assimiler les constitutions générales des glandes salivaires et les caractéristiques structurales de glande sous-maxillaire Observation : La glande salivaire est subdivisée en quelques lobules par le tissu conjonctif, le parenchyme glandulaire comprend deux portions : les unités sécrétrices et les voies excrétrices. (1) unités sécrétrices : La glande sous-maxillaire est de type mixte. Sur la préparation on distingue histologiquement trois sortes d’acini : les acini séreux à prédominence, les acini muqueux et les acini mixtes moins nombreuses. Au fort grossissement, les acini séreux apparaissent en coupe comme des plages arrondies, comprenant quelques cellules grandulaires 32 limitant une étroite lumière. Toutes les cellules acineuses ont des noyaux situés vers la base et présentent une basophile cytoplasmique et des grains de sécrétion apicaux. Les acini muqueux, en technique ordinare, ont un aspect clair ou légèrement basophile : les 3 ou 4 cellules qui sont visibles sur cette coupe possèdent une limite nette intercellulaire. Leur noyau est aplati et rejeté au pôle basal. Les acini mixtes renferment à lafois des cellules muqueuses et séreuses. Parfois, les cellules séreuses s’agencent à l’extrémité d’un acinus glandulaire en bordure des cellules muqueuse, à la coupe, cet aspect réalise le corps en demilune. (2) voies excrétrices : Les produits élaborés par les acini des glandes salivaires sont évacués par un système de canaux. En partant de l’acini, on distingue d’ordinaire plusieurs segments, le segment intercalaire, le canal strié, le canal intralobulaire, le canal interlobulaire, et le canal collecteur. Sur la coupe de la glande sous-maxillaire, les segments intercalaires sont très courts, en cette raison, il est difficule de les trouver. On peut trouver le canal strié dont la lumière est plus large, et dont l’épithélium sont de type cylindriques simple, leur cytoplasme est bien acidophile. II. Glande parotide Matériel : parotide Coloration : H.E. But : s’assimiler les caractéristiques de la glande parotide Observation : La glande parotide est de type séreux. C’est à dire que tous les acini sont séreux. Les voies excréteurs sont bien développées. Les canalicules intercalaires sont formés d’un épithélium pavimenteuse simple. Les canaux striés sont typiques. Le tissu conjonctif fibeux inter et intralobulaire contient souvent des cellules adipeuses. III. Foie Matériel : foies du porc et de l’homme 33 Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique d’une lobule hépatique et les constitutions de l’espace porte Observation : D’abord, on observe la coupe hépatique du porc, ensuite la coupe hépatique de l’homme. La structure de la lobule hépatique du porc est semblable à celle de la lobule hépatique de l’homme, mais le tissu conjonctif interlobulaire du foie du porc est abondant, de ce fait, la limitations interlobulaires du porc est bien saillante. Au contraire, chez l’homme, le tissu conjonctif interlobulaire du foie est peu abondant, par conséquent, la limitation interlobulaire n’est pas bien visible. Au faible grossissement le foie est constitué par une capsule fibreuse et le parenchyme hépatique dans lequel on peut trouver un grand nombre de lobules hépatiques et des espaces portes situés dans les angles des lobules hépatiques. (1)lobules hépatiques : Ils sont de forme irrégulière et polyédrique. Au centre du lobule il existe une lacune vasculaire, la veine centrolobulaire, autour de laquelle des travées de cellules hépatiques se disposent à direction rayonnante du centre vers la périphérie. Entre des travées de cellules hépatiques se situent les sinusoïdes hépatiques. (2)espaces portes : Ils se disposent aux angles adjacents à plusieures lobules où le tissu conjonctif devient plus abondant et se logent une artère interlobulaire, une veine interlobulaire et un ou plusieurs canaux biliaires. On peut reconnaître parfois une unique veine sub-lobulaire dans le tissu conjonctif interlobulaire. Au fort grossissement on peut voir en détail les structures ci-dessous dans un lobule hépatique. (1)veine centrale : Elle a une lumière irrégulière, de calibre variable. Leur paroi très mince, bordée seulement par un endothélium, est perforée par l’abouchement aux sinusoïdes hépatiques. (2)travées des hépatocytes : Elles sont des formations des cordons faites de cellules hépatiques qui sont de taille grande, de forme 34 polyédrique, avec un ou deux noyaux ronds situés au centre. Leur cytoplasme se colore en rouge. (3)sinusoïdes hépatiques : qui sont situés entre les travées hépatiques et bordés par des cellules endothéliales aplaties. Dans la lumière des sinusoïdes hépatiques se logent des cellules de Kupffer, étoilées, avec des prolongements qui peuvent s’étendre et entrent en contact avec la paroi du sinusoïde. (4)espaces portes : Chaque espace porte contient une triade partie, à savoir l’artère interlobulaire qui est caractérisée par une lumière petite et une paroi épaisse, la veine interlobulaire qui est caractérisée par la lumière grande irrégulière et la paroi assez mince, le canal biliaire interlobulaire dont la paroi est formée par un épithélium cubique simple. IV. Pancréas Matériel : pancréas humain Coloration : H.E. But : s’assimiler les constitutions structurales des parties exocrine et endocrine Observation : Au faible grossissement on reconnaître que le parenchyme glandulaire est subdivisé en certaines lobules par le tissu conjonctif dans lequel il existe des vaisseaux sanguins et des canaux excréteurs. On peut remarquer, dans le lobule, des acini séreux nombreux ayant une coloration plus foncée et des masses cellulaires de taille inégale et de cloration pâle, les îlots de Langerhans qui sont éparpillés à travers les pancréas exocrines. Au fort grossissement, les acini du pancréas exocrine sont de type séreux pure, faits de cellules séreuses pyramidales dont le noyau ovoïde est plutôt basal, le cytoplasme apical contient des grains acidophiles de zymogène, le cytoplasme basal est coloré en bleu-violacé. Dans la lumière des acini on reconnaît des cellules centro-acineuses colorées en pâle due à la présence de cytoplasme peu abondant, de ce fait leur noyau est bien visible. 35 Les îlots de Langerhans se présentent sous l’aspect de petites plages cellulaires pleines et sont plus clairs que le reste de la glande. On y trouve des cordons cellulaires anastomosées sans direction précise, formant un réseau dont les mailles sont occupées par des capillaires sanguins en abondance, il y a au moins quatre variétés cellulaires, mais il est impossible de les distinguer avec la méthode de H.E. Avec la méthode spéciale on peut distinguer les celluels A, les cellules B et les cellules D. V. Vesicule biliaire Matériel : vesicule biliaire Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de la vesicule biliaire Observation : La vesicule biliaire est composée de trois tuniques, la muqueuse, la musculeuse et l’adventice. L’épithélium de la muqueuse est de type prismatique simple, sous lequel se trouve un chorion fait du tissu conjonctif. La musculeuse, plus mince, se subdivise en trois couches, la couche interne circulaire, la couche moyenne oblique et la couche externe longitudinale. L’adventice est faite du tissu conjonctif, dont une partie est recouverte du mesothélium. Chapitre 12 Système respiratoire I. Trachée Matériel : trachée en section transversale Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de la trachée Observation : La préparation de la trachée est seulement coupée en 36 une partie. C’est pourquoi on ne peut pas voir la forme caractéristique en C. A l’oeil nu, la paroi de la trachée est subdivisée en trois parties : la première partie, colorée en rouge-violet, est la muqueuse ; au-dessous de laquelle, c’est la sous-muqueuse, de coloration pâle ; la troisième partie, c’est l’adventice qui contient un morceau de cartilage hyalin coloré en bleu ciel. Au faible grossissement on peut distinguer clairement les trois tuniques, la muqueuse, la sous-muqueuse et l’adventice. Au fort grossissement on peut voir que l’épithélium de la muqueuse est de type prismatique pseudostratifié cilié avec des cellules caliciformes abondantes. L’épithélium se repose sur une membrane basale bien distincte. Dans le chorion se logent de nombreuses fibres élastiques qui se montrent des points brillants colorés en rouge. On y trouve encore des canaux excréteurs, des vaisseaux sanguins et de tissu conjonctif lâche. Dans la sous-muqueuse se trouvent des glandes mixtes en abondance et des vaisseaux sanguins. L’adventice est constituée d’un cartilage hyalin et de tissu conjonctif. II. Poumon Matériel : poumon Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique des voies aérophores et des parties respiratoires Observation : A l’oeil nu le poumon se montre très lâche et apparaît sous l’aspect de mailles de réticulum. Au faible grossissement, le poumon est constitué par un grand nombre des alvéoles pulmonaires et des bronchioles intrapulmonaires de toutes les générations qui sont coupées en section différente qu’on peut distinguer d’après leur calibre et leur structure de la paroi. D’un côté, le poumon est recouvert par la plèvre formée d’une seule assise de cellules mésothéliales et de tissu conjonctif sous-jacent, mais parfois le mésothélium peut être disloqué au cours de l’élaboration de la coupe. 37 (1)bonches intrapulmonaire : dont la structure histologique se modifie de façon progressive depuis son entrée dans le poumon. Les bronches intrapulmonaires deviennent plus petiets par divisions successives de l’arbre bronchique. L’épithélium prismatique pseudostratifié cilié devient plus bas. Le nombre des cellules caliciformes et des glandes sont moins nombreuses, les pièces cartilagineuses sont plus nombreuses au commencement des bronches, puis deviennent moins nombreuses, au contraire les fibres musculaires lisse tendent progressivement à s’augmenter, le chorion et l’adventice deviennent plus mince due à la diminution du tissu conjonctif. (2)bronchioles : La muqueuse comprend un épithélium de type prismatique stratifié cilié avec des cellules caliciformes moins nombreuses, et un chorion. Les glandes deviennent très peu ou disparaissent, les pièces cartilagieuses sont absentes, les muscles lisses deviennent bien épais. (3)bronchioles terminales : En coupe, la lumière apparaît un aspect étoilé. L’épithélium de la muqueuse est de type prismatique simple cilié sans cellules caliciformes, glandes et pièces cartilagieuses. Les muscles lisses deviennent un anneau complet. (4)bronchioles respiratoires : Ce sont des conduits incomplets qui communiquent avec les canaux alvéolaires ou avce les alvéoles pulmonaires. Leur paroi est incomplet, et l’épithélium est de type cubique simple ou de type pavimenteux simple où s’ouvrent les alvéoles pulmonaires. Au-dessous de l’épithélium, il existe des muscles lisses moins nombreux. (5)canaux alvéolaires : De nombreuses alvéoles s’ouvrent tout autour du canal alvéolaire. Leur paroi est presque absente et constituée par des bourrelets alvéolaires ou des pieds d’insertion en épaississements des cloisons interalvéolaire, recouverts par un épithélium pavimenteux simple sous lequel se trouve un peu de muscles lisses. (6)sacs alvéolaires : Ils sont des chambres plus grandes et n’ont pas la 38 paroi propre et sont entourés de la paroi des alvéoles. (7)alvéoles : Qui sont de forme polygonale et de nombre en grande quantité. Ils sont recouverts d’un épithélium pavimentaux simple, mais dans la coupe routine, il est difficile de la distinguer. (8)septa interalvéolaires : fait du tissu conjonctif interalvéolaire où se logent des macrophages qui deviennent les cellules à poussières après avoir phagocyté du poussière, par conséquent leur cytoplasme contient des poussières inhalées ou corps étrangères. Chapitre 13 Système urinaire I. Rein Matériel : rein Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique du rein, surtout les caractères structurales de toutes les parties du néphron Observation : Le rein est composé de parenchyme enveloppé extérieurement par un capsule conjonctive Au faible grossissement, on peut connaître une zone cortical qui est composée des labyrinthes corticaux et des pyramides de Ferrein et une zone médullaire. Les labyrinthes corticaux est de couleur foncé, on y trouve des corpuscules de Malpighi, des tubes contournés proximals et tubes contournés distals. La zone médullaire de couleur plus clair est pourvue des tubes collecteurs, de la partie rectiligne des tubes distals et proximals, et des segments grêles, mais dépourvue de corpuscules de Malpighi. On observe aussi, entre les labyrintes corticaux des prolongements de la substance médullaire, les rayons médullaires ou pyramides de Ferrein qui sont composées de la portion rectiligne des tubes proximal et distal et des tubes collecteurs. 39 1. Zone corticale (1)corpuscules de Malpighi : Ce sont des vésicules sphériques de diamètre variable, chacun comprend deux portions : une capsule de Bowman et un glomérule vasculaire. ①capscule de Bowman : Classiquement, il s’agit d’une paroi double avec un feuillet pariétal et un feuillet viscéral. Le feuillet pariétal ou externe est constitué par un épithélium pavimenteux simple. Le feuillet visceral ou interne est constitué par les cellules particulières, les podocytes qui envelopent les capillaires sanguins, donc on ne voit au microscope photonique que les noyaux podocytaires, ainsi il est très difficile de distinguer les cellules de l’épithélium viscéral de cellules endothéliales du capillaires sanguins. ②glomérule vasculaire : qui est constitué par des anses capillaires comprennant trois portions : les cellules endothéliales des capillaires, la lame basale et les cellules mésangiales, mais il est très difficile à les distinguer sous le microscope optique. (2)tube contourné proximal : Près de glomérules, le tube contourné proximal, ayant une lumière irrégulière moins large, est fait de cellules pyramidales avec des limites intercellulaires mal définies. Leur cytoplasme est éosinophile. Au pôle apical de ces cellules existe la structure de ‘bordure en brosse’, au pôle basal de ces cellules existent des striations longitudinales. Le microscope électronique a révelé la bordure en brosse qui est constituée par des microvillosités très nombreuses, le pôle basal se caractérise par les replis de la membrane plasmique qui s’invaginent profondément. (3)tube contourné distal : Près de glomérules, le tube contourné distal, de la lumière plus large sur la coupe transversale, est fait de cellules cubiques de couleur clair. On y voit des noyaux plus nombreux. Généralement, les cellules se colorent de façon moins intense que celles du tube contourné proximal, les limites intercellulaire sont plus claires. Leur pôle apical est dépourvu de bordure en brosse, les striations 40 longitudinales du pôle basal sont moins nombreux. 2. Zone médullaire (1)tube collecteur : de diamètre plus grand, les cellules bordant ces conduits excréteurs sont de forme cubique ou prismatique, le cytoplasme se colore clairement et apparaît transparent de sorte que les limites intercellulaires bien distinctes. (2)tube rectiligne distal : de calibre petit, les cellules bordant ce tube est de forme cubique et se colorent en couleur pourpre et les limites intercellulaires sont moins distincts que dans le tube collecteur. (3)segment grêle de l’anse de Henlé : de calibre le plus petit, le segment grêle est fait de l’épithélium pavimenteux simple, donc le noyau de cellules épithéliales font saillie dans la lumière. Il faut faire attention pour distinguer le segment grêle de capillaires sanguins. II. Uretère Matériel : uretère en coupe transversale Coloration : H.E. But : observation de la structure générale de l’uretère Observation : au faible grossissement on voit qu’il est constitué par trois couches, la muqueuse, la musculeuse et l’adventice Au fort grossissement, il faut faire attention à l’observation de l’épithélium de transition de la muqueuse. III. Vessie Matériel : vessie dilatée et contractée Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique générale de la vessie Observation : la structure de la vessie est identique à celle de l’uretère seulement sa couche musculeuse est plus épaisse et plus irrégulière. Comparez la vessie dilatée avec la vessie contractée et remarquez les différences entre elles. 41 Chapitre 14 Appareil génital masculin I. Testicule Matériel : testicule Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique du testicule et le spermatogenèse Observation : Le testicule est un organe plein, enveloppé par une épaisse capsule fibreuse, l’albuginée. Le parenchyme est composé de deux portions : les tubes séminifères et le tissu interstitiel. On choisit un ou quelques tubes séminifères et puis les observe au fort grossissement. 1. Tube séminifère : La paroi des tubes séminifères comporte une membrane limitante, les cellules de la lignée germinale et les cellules de Sertoli. (1)cellules de la lignée germinale ①spermatogonies : ils sont de grosses cellules arrondies à noyau volumineux, et situées à la périphérie du tubes contre leur lame basale. Les spermatogonies se divisent par mitose et reproduisent des spermatogonies, jusqu’à ce que les cellules filles se différencient en spermatocytes de premier ordre. ②spermatocytes de premier ordre : Ils sont les plus grandes cellules de la lignée germinale. Les spermatocytes de premier ordre naissant de spermatogonies par mitoses normales et font l’objet d’une mitose réductionnelle (première division de la méïose) pour donner les spermatocytes de deuxième ordre. La prophase de cette mitose est très prolongée, ce qui fait que de nombreux spermatocytes de premier ordre sont visible sur les coupes de tubes séminifères. ③spermatocytes de deuxième ordre : Ils sont de petit volume et subissent très rapidement une mitose équationnelle (deuxième division de la méïose) dont résultent les spermatides. De ce fait, on en rencontre 42 rarement sur les coupes. ④spermatides : Ce sont des cellules de petite taille et de forme arrondie et se trouvent près de la lumière. Elles ne se divisent plus mais se transforment en spermatozoïdes en subissant de profondes modifications morphologiques, la spermiogenèses. ⑤spermatozoïdes : qui comportent la tête et la queue, ils ressemblent au têtard et leurs têtes donnent sur la base basale du tube séminifère. (2)cellules de Sertoli : Elles s’étendent depuis la périphérie des tubes séminifères jusqu’à leur lumière et ménagent entre elles des interstices accueillant les diverses cellules de la lignée germinale. Le noyau de la cellule de Sertoli est habituellement irrégulier contenant un volumineux nucléole bien visible. 2. Tissu interstitiel : On trouve entre les tubes séminifères, le tissu interstitiel contenant quelques fibres collagènes, des vaisseaux sanguins et plusieurs types de cellules surtout les cellules interstitielles de Leydig. Ce sont de grandes cellules dont le cytoplasme est acidophile et le noyau contient un nucléole bien visible. II. Epididyme Matériel : épididyme Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique de l’épididyme et distinguer les canaux efférents et le canal épididymaire Observation : On voit l’épididyme comprend principalement sur le plan histologique deux portions différentes : les canaux efférents et le canal épididymaire. (1)canaux efférents : les canaux efférents ont une lumière festonnée. Leur paroi est constituée par un épithélium prismatique fait de cellules ciliées et de cellules glandulaires, et entouré de quelques cellules musculaires lisses. (2) canal épididymaire : Sa lumière, régulière, est bordée par un épithélium prismatique pseudostratifié fait de cellules prismatiques 43 caractérisées par la présence de stéréocils à leur pôle apical, et de cellules basales de petite taille. Cet épithélium est entouré par une mince couche de cellules musculaires lisses. Dans la lumière, il y a souvent de spermatozoïdes. III. canal déférent Matériel : canal déférent Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique du canal déférent Observation : La paroi du canal déférent, très épaisse par rapport au calibre de sa lumière, comporte trois couches concentriquement disposées de la lumière vers la périphérie : la muqueuse, la musculeuse et l’adventice. La muqueuse dessine des replis longitudinaux et comprend un épithélium prismatique pseudostratifié cilié reposant sur une lame basale. La musculeuse, très épaisse, est disposée en trois couches : les couches longitudinale interne, circulaire moyenne et longitudinal externe. L’adventice est faite de tissu conjonctif assez dense contenant de nombreux vaisseaux sanguins. VI. Vésicule séminale Matériel : vésicule séminale Coloration : H.E. But : connaître ses caractères de la structure histologique Observation : Sa paroi comprend trois couches, la muqueuse faite d’un épithélium cylindrique simple, la musculeuse mince et assez irrégulière, l’adventice faite de tissu conjonctif. leur muqueuse est extrêmement plissée et les hauts replis primaires de la muqueuse se ramifient eux-mêmes en replis secondaires et tertiaires qui se projettent loin dans la lumière et fusionnent fréquement les uns avec les autres. Il en résulte la formation de nombreux 44 compartiments de taille diverse. IV. Prostate Matériel : prostate Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique de la prostate Obsevation : Sur la coupe, on voit qu’elle est composée des alvéoles sécrétoire, des canaux et le stroma conjonctif contenant de nombreuses cellules musculaires lisses. La lumière des alvéoles est irrégulière et l’épithélium simple, prismatique ou cubique qui varie selon la fonction physiologique. On peut voir dans la lumière de la glande, la sécrétion de la prostate qui apparaît comme une masse granuleuse acidophile. Elle contient fréquement des corps sphériques ou ovales, les concrétions prostatiques ou sympexions. Chapitre 15 Appareil génital féminin I. Ovaire Matériel : ovaire du chat Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de l’ovaire, l’évolution de follicules ovariens, les caractéristiques de follicules à tous les stades de développement et tous les changements qui se font après l’ovulation Observation : L’ovaire est entouré par un épithélium cubique simple qui repose sur une mince capsule conjonctive appelé l’albuginée. Le parenchyme de l’ovaire comporte deux zones, les zones cortiale et médullaire. (1)Zone coricale : Plus épaisse et située en périphérie, elle contient les follicules ovariens aux diverses stades du développement, dispersés au 45 sein du stroma ovarien. ①follicules primordiaux : Ils sont situés à la périphérie de la zone corticale et très nombreux, mais de dimensions très petites. Les follicules promordiaux se composent chacun d’un ovocyte de premier ordre bordé d’une couche de cellules folliculeuses aplaties. L’ovocyte est un élément globulaire, volumineux dont le noyau a une forme de vacuole, pourvu d’une nucléole remarquable et d’un réseau chromatique délicat. ②follicules primaires : Ils deviennent plus grands, leur épithélium devient plus haut et même pluristratifié. De plus, on peut découvrir, entre l’ovocyte et l’épithélium folliculaire, une membrane acidophile appelée la membrane pellucide. ③Follicules secondaires ou antraux : Dans les follicules secondaires, on voit entre les cellules folliculeuses, des interstices qui peut confluer pour former une cavité folliculeuse remplie d’un liquide. De ce fait, l’ovocyte avec les cellules folliculeuses environnant, repoussé dans une position excentrique, fait saillie dans la lumière et prend le nom de cumulus oophorus. Les cellules folliculeuses situées autour l’ovocyte primaire ont une dispostion radiaire, appelées la corona radiata. Le tissu conjonctif environnant, séparé de la granulosa par une membrane basale, se différencie pour donner naissance à la thèque folliculaire. Celle-ci est subdivisée en deux couches, la thèque interne riche en cellules et en vaisseaux sanguins, et la thèque externe essentiellement fibreuse. ④follicule de de Graff ou mature : Il est le plus grand, bombé à la surface amincie, une fois maturé, il se fait une ovulation, en conséquence, il est difficile de le trouver sur la coupe histologique. ⑤ follicules atrétiques : On peut aussi observer des follicules atrétiques au différentes stades de dégénéréscence. L’ovocyte se dégénère et le noyau de l’ovocyte devient pycnotique et disparaît par le suite. La membrane pellucide a un aspect de l’ondulation, puis se dissout. 46 La paroi folliculaire s’affaisse et se plisse. Dans les follicules atrétiques au stade avancé, les cellules thécales persistent et se développent en cellules endocrines interstitielles, constituant des glandes interstitielles. II. Trompes de Fallope Matériel : la trompe humaine. Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique de la trompe et les caractères de l’ampoule et l’isthme Observation : La paroi de la trompe de Fallope est constituée de trois couches, une muqueuse, une musculeuse et une séreuse. (1)muqueuse : l’épithélium est constitué d’une seule couche de cellules cylindriques dont certaines sont ciliées tandis que les autres ne le sont pas. Le chorion est composé d’un tissu conjonctif contenant des cellules fusiformes et des fibres musculaires lisses dispersées. Dans l’ampoules, les raplis de la muqueuse se ramifient d’une manière complexe pour diviser la lumière en un labyrinthe. Dans l’isthme les replis sont rarement ramifiés. (2)musculeuse : contituée par deux couches de muscles lisses, la couche circulaire interne épaisse et la fine couche longitudinale externe. La musculeuse de l’isthme est plus épaisse que dans l’ampoule. (3)séreuse : constituée de tissu conjonctif lâche revêtu d’un mésothélium III. Utérus à la phase proliférative Matériel : endomètre de singe à la phase de prolifération Coloration : H.E. But : s’assimiler la structure histologique de l’endomètre et les caractères de l’endomètre à la phase de prolifération Observation : A l’oeil nu, l’endomètre mince se colore en pourpre et adhèrent au myomètre sous-jacent qui est plus épais et se colore en rouge très foncé. Au microscope photonique, le revêtement de l’endomètre est un 47 épithélium simple avec des plages éparpillées de cellules ciliées. Les glandes prolifèrent et s’allongent, elles sont d’ordinaire droites, mais quelque unes prennent une forme onduleuse, de plus, on peut voir son myomètre et son périmètre ou séreuse. IV. Utérus à la phase sécrétoire Matériel : endomètre humaine à la phase de sécrétion Coloration : H.E. But : s’assimiler les caractères de la structure histologique de l’endomètre à la phase de sécrétion Observation : L’épaisseur de l’endomètre augmente plus avantage. Les glandes gonflent et sécrètent abondamment, et leurs lumières s’élargissent. Les glandes prolongent continuellement et deviennent dentelées. Dans le chorion, les cellules conjonctives s’hypertrophient, entre lesquelles le stroma fortement oedémateux apparaît homogène et se colore en rouge. Les artérioles spiralées poussent presque jusqu’à la surface et deviennent de plus en plus contournées, comblées de globules rouges dans leurs lumières. V. Glande mammaire au repos Matériel : glande mammaire femelle Coloration : H.E. But : connaître la structure histologique de la glande mammaire au repos Observation : Dans la glande au repos, on ne voit généralement pas des alvéoles, mais voit quelques canaux dont l’épithélium est cubique ou prismatique bas simple. La masse principale du corps glandulaire est constituée par un tissu conjonctif qui renferme également des cellules adipeuses en grande quantité. VI. Glande mammaire à l’activité Matériel : glande mammaire femelle Coloration : H.E. 48 But : connaître les caractères de la structure histologique de la gland à ce stade Observation : La glande se subdivise en quelques lobules par le tissu conjonctif. Dans les lobules se logent des alvéoles nombreuses et les canaux intralobulaires. L’épithélium alvéolaire est fait de cellules de formes différentes, soit de cellules glandulaires prismatiques hautes, soit de cellules glandulaires plus bases. Dans leurs lumière il existe souvent des produits de sécrétion en quantité variable. Les canaux intralobulaires apparaissent histologiquement semblables aux alvéoles. En raison de l’expansion des lobules les tissus interlobulaires se réduisent. Chapitre 16 Organes des sens I. Globule oculaire Matériel : globule Coloration : H.E. But : connaître les constituants du globule oculaire, surtout s’assimiler la structure histologique de la cournée et de la rétine Obsevation : le globule oculaire est constitué par trois membranes de l’extérieur vers l’intérieur : ①la membrane fibreuse qui se compose de la cornée et de la sclérotique ; ②la membrane musculovasculaire qui se compose du corps ciliaire de l’iris et de la choroïde ; ③la rétine (1)cornée : La cornée est une membrane située à la partie antérieure du globule oculaire. Histologiquement elle est composée de cinq couches ci-dessous. ①épithélium antérieur : C’est un épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé, formé en général de cinq à six couches de cellules. Il 49 comprend une couche profonde ou basilaire dont les cellules sont disposées sur un seul rang, trois couches moyennes dont les cellules sont polyédriques, et une couche superficielle dont les cellules aplaties et non cornées. ②membrane de Bowman ou membrane limitante antérieure : C’est une membrane uniforme, située au-dessous de l’épithélium. ③stroma cornéen : Celui-ci réprésente environs 90% de l’épaiseeur totale de la cornée. Elle est formée de lamelles et de fibroblastes aplaties. Les lamelles sont constituées de large rubans de fibrilles collagènes dont les faisceaux sont parallèles à l’intérieur d’une même lamelle. Les fibroblastes sont très alongés et aplatis, qui se disposent entre les lamelles et parallèlement à la surface. ④membrane de Descemet ou membrane limitante postérieure : C’est une membrane apparement homogène et moine épaisse. ⑤endothélium de la cornée : Il est formé de cellules pavimenteuses, disposées en une couche unique tapissant la surface interne de la cornée. (2)rétine : Elle est la tunique la plus interne du globe oculaire. En coupe transversale, de dehors en dedans, elle est composée principalement de quatre couches cellulaires: ① épithélium pigmentaire : fait d’une seule couche de cellules cubiques, celles-ci contiennent des grains de mélanine. ②photorécepteurs (cellules à cônes et à bâtonnets) : dont les dendrites sont représentés par les cônes et les bâtonnets proprement dits dont les axones s’articulent avec les dendrites des cellules bipolaires. ③cellules bipolaires : Qui constituent le deuxième neurone. Leurs axones font synapse avec les dendrites des cellules ganglionnaires . ④ cellules ganglionnaires : Qui constituent le troisième neurone. Leurs noyaux siègent dans la couche des cellules ganglionnaires et leurs axones forment les fibres du nerf optique. 50 II. Oreil interne Matériel: oreil interne de hamster Coloration : H.E. But : connaître la structure de labyrinthe membraneux et celle des récepteurs Observation : L’oreil interne comprend deux portions : le labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux : (1)labyrinthe osseux : il se compose de trois parties : ①les trois cannaux semi-circulaires, chaque canal possède une dilatation à une de ses extrémités, appélées l’ampoule ; ②un vestibule ; ③un limaçon osseux (2)labyrinthe membraneux : A l’intérieur du labyrinthe osseux se trouve le labyrinthe membraneux contenant un canal cochléaire, un utricule et un saccule, et les trois canaux semi-circulaires membraneux. (3)canal cochléaire et organe de corti : Il a une section triangulaire et présente trois parois : une inférieure, une externe et une supérieure. ① paroi supérieure ou membrane vestibulaire du Reissner : Elle s’étend en travers du limaçon, de la lame spirale à la paroi externe sur les deux faces : la face de la rampe vestibulaire et la face du canal cochléaire. Elles sont tapisées toutes par l’épithélium pavimentaux simple. ②paroi extérieure : Dans la paroi extérieure le périoste cochléaire s’épaissit et prend le nom de ligament spiral. Sur la face du canal cochléaire, la paroi extérieure est tapisée par l’épithélium stratifié contenant de nombreux capillaires, de ce fait, cette région est appelée strie vasculaire. ③paroi inférieure : Elle est constituée par une lame fibreuse, c’est la membrane basilaire tendue entre la lame osseuse spirale et la lame des contours. Sur la face cochléaire, l’épithélium se différencie en un organe spécial, l’organe de Corti qui contient des cellules de soutien et des cellules sensorielles. Les premiers se subdivisent en cellules à 51 pilier internes et externes, cellules à phalange internes et externes etc. Les derniers se subdivisant en cellules auditives internes et externes. 52