transformation réciproque semble peu probable à M. Mulder., et il ne

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transformation réciproque semble peu probable à M. Mulder., et
il ne voit pas qu'elle découle nécessairement du fait observé par
M. Mohl, puisque les grains d'amidon peuvent continuer agran-
dir tout en se transformant en chlorophylle, si cette métamor-
phose se fait moins vite que la formation de l'amidon. ,
L'influence de la lumière sur le changement d'amidon en chlo-
rophylle mélangée de graisse est hors de doute, lorsqu'on voit
les racines , qui offrent de si vastes dépôts d'amidon , ne verdir
que dans les parties exposées à la lumière. Dans l'automne, avec
la disparition de la couleur verte, disparaît aussi l'amidon, et
l'iode n'en indique plus aucune trace.
Il me reste maintenant à passer en revue l'un des points les
plus curieux de l'histoire de la chlorophylle , celui qui est relatif
à la théorie proprement dite de la coloration des végétaux. Je me
bornerai à l'examen des théories les plus célèbres.
D'après les observations de MacaireTPrinsep (1), peu de temps
avantde prendre la couleur jaune, les feuilles cesseraient d'exhaler
de l'oxygène au soleil, et continueraient d'en absorber pendant
la nuit ; de là résulterait un acide qui colorerait les feuilles
d'abord en jaune, puis en rouge, et qu'on pourrait enlever au
moyen d'un alcali, de manière à rétablir la couleur verte. Il con-
sidère ainsi les couleurs jaune et rouge comme des modifications
de la chromule verte. Ces résultats sont tout à fait inexacts;
aucun réactif ne peut rétablir la couleur verte d'une feuille qui a
jauni. Loin de voir la chromule jaune verdir par les alcalis,
iMarquart annonce que sa dissolution devient verte par l'action de
quelques gouttes d'acide sulfurique concentré.
Quelque variées que soient les couleurs que présentent les
fleurs et les autres parties des végétaux, on peut cependant
distinguer deux séries de modifications, dont la couleur verte est
le point de départ commun. Tantôt la couleur verte d'une partie
végétale se change ^n jaune, ce jaune en orangé , et ce dernier
en orangé rouge ; tantôt-cette même couleur verte se change en
(1)
Mémoire
sur la
coloration automnale
des
feuilles
(Mém. de la Soc.
plujs. cl
d'hisl.
nàti
de
Genève,
t. IV, p, 43).
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