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DYNAMIQUE - PRINCIPE FONDAMENTAL - corrigé des exercices
I. Tir dans le vide
1. • La relation fondamentale de la dynamique de translation peut s’écrire : m
=
= m
puisqu’on
néglige les autres effets.
• Une première intégration donne, compte tenu des conditions initiales :
=
; une seconde
intégration donne, compte tenu des conditions initiales :
=
.
• Le mouvement est en entier dans le plan vertical défini par la position M0 et les directions de
et
; on peut donc raisonner avec deux coordonnées x et z dans ce plan.
• Si on prend M0 comme origine, on cherche à obtenir : x = v0xt = v0 cos() t maximum (où est
l’angle de
avec l’horizontale), tout en imposant : z = v0zt -
g t2 = v0 sin()t -
g t2 = h. Aucune
condition n’étant imposée sur la durée du trajet, seule la trajectoire importe et on peut obtenir son
équation par élimination de t : z(x) = tan() x -
x2 = tan() x - [1+tan2()]
x2 = h.
Le maximum xm est alors obtenu en choisissant la valeur de la plus efficace.
• On peut ensuite considérer que si, pour x fixé, on pouvait ajuster afin d’atteindre z(x) > h, alors
(puisque le point M finit toujours par retomber) il serait forcément possible d’atteindre z(x’) = h avec
un x’ > x. Autrement dit : pour x = xm le point d’altitude z(xm) = h se trouve forcément sur la para-
bole du sûreté (le plus haut qu’il est possible d’atteindre en ajustant pour x = xm donné).
◊ remarque : cette “équivalence” simplifie beaucoup le calcul car il est plus facile de chercher
l’extremum de z pour x fixé (l’équation de la trajectoire est quadratique en x et linéaire en z).
• Pour établir l'équation de la courbe de sûreté, on peut commencer par simplifier les notations en
posant (par exemple) : = tan() et =
; on obtient ainsi : z = x - (1+2]
x2.
• Pour chercher le maximum, on peut ensuite dériver cette relation par rapport à (cela revient au
même que de dériver par rapport à ) en considérant x fixé : 0 =
= x-x2.
• Le maximum cherché est tel que
= 0 c’est-à-dire : x-x2 = 0 d’où : x =
. Il suffit alors de
remplacer dans l’expression de z(x) : zm(x) = x - (1+2)
x2 =
(ceci est l’équation de la pa-
rabole de sûreté).
• Inversement, en imposant dans cette équation zm(xm) = h, on obtient :
xm =
=
≈ 2900 m.
◊ remarque : la précision est médiocre en négligeant les frottements sur l’air pour une telle distance.
◊ remarque : on obtient aussi : m =
=
= 1,4 = tan(m) et m ≈ 54 ° = 0,95 rad.
2. • On cherche maintenant à obtenir : z(
) = h (en supposant qu’en plaçant la nouvelle origine à
une distance
on reste à l’altitude z = 0) ; ceci donne :
- (1+2)
= h d’où on tire :
1 = 2xm -
= 1,07 et 1 ≈ 47 ° = 0,82 rad
2 = 2xm +
= 4,55 et 2 ≈ 78 ° = 1,35 rad.