Exposé de français :
Voltaire, un intellectuel engagé.
Né le 21novembre 1694 à Paris dans une famille de commerçants enrichis, François Marie Arouet, dit Voltaire est un
intellectuel engagé du siècle des lumières. L'argent de son père, lui permet de faire de brillantes études chez les
jésuites. Ses maîtres jésuites qui allient l'humanisme classique à l'esprit chrétien influencèrent profondément son
esprit, en lui apportant une solide formation de rhétorique et, il a souvent reconnu lui même, encouragèrent son goût
du théâtre et de la discussion, sa vocation poétique et son intérêt pour l'histoire.
Parallèlement, dès 1712, il est introduit dans les milieux mondains, dans la société libertine du palais du Temple par
son parrain, l'abbé de Châteauneuf, qui le présente même à la célèbre courtisane Ninon de Lenclos. Une de ces idée
était que la nature est bonne parce qu'un Dieu bon l'a créée.
Il fréquente les salons littéraires et la bonne société, tout en poursuivant des études de droit.
On lui prête, en 1716, des écrits satiriques sur les amours du Régent. Insolence, Indépendance d'esprit, à moins que ce
ne soit une certaine forme d'inconscience? Mais à force de faire rire le Tout-Paris aux dépens de Philippe le Régent, le
jeune Arouet doit s'exiler à Sully-sur-Loire, puis aller onze mois à la Bastille.
Alors qu'il travaille pour la cour en 1726 et qu'on le donne déjà pour un respectable auteur de comédies et de tragédies
.Il tourne en ridicule le chevalier de Rohan dans la loge de la comédienne Adrienne Lecouvreur, ce qui lui vaut la
bastonnade par ses domestiques. Il réclame vainement justice et pense laver son honneur par un duel, mais une lettre
de cachet l'envoie à la Bastille quelques jours avant de lui permettre de partir et de s'exiler pour l'Angleterre, où il
reste trente mois. Le contact avec la monarchie parlementaire et libérale anglaise exerce une grande influence sur son
esprit, qu'il contribue sans doute à mûrir. Voltaire y découvre en effet la tolérance, vertu qu'il ne cessera de défendre
sa vie durant. Il apprend alors l'anglais et rédige dans cette langue un an plus tard les Letters Concerning the English
Nation (1733), où l'éloge des mœurs politiques anglaises est pour lui une façon de dénoncer les abus du despotisme
monarchique français et le scandale de l'intolérance et de l'oppression qui régnent alors dans la société française.
George II le pensionne, et, en homme d'affaires averti, Voltaire accroît considérablement sa fortune: le commerce
anglais a des charmes indéniables; la philosophie et la littérature aussi: Locke, Newton, Shakespeare.
En 1734, il traduit et remanie les Lettres anglaises pour les augmenter: elles sont publiées de nouveau, sous le titre de
Lettres philosophiques (1734). L'ouvrage devient un véritable manifeste des Lumières, parce qu'il traite de la liberté
politique et religieuse, célébre la prospérité et le progrès comme les avancées de la science, parce qu'il expose la
doctrine du matérialisme de Locke, tout en affirmant (à propos d'une lecture des Pensées de Pascal) une foi optimiste
en la nature humaine. Le livre est interdit pour ses idées réputées dangereuses et condamné au feu. Voltaire décide de
braver l'interdiction, mais, menacé d'être embastiller, il est contraint de s'exiler en Lorraine, à Cirey, chez son amie
Mme du Châtelet. La publication des Lettres philosophiques donne le coup d'envoi du combat que Voltaire mènera sa
vie durant pour ses idées.
De retour à Circey, voltaire reprend son travail acharné et se passionne pour des domaines de connaissances divers:
les sciences, l'histoire, la philosophie, et écrit son Traité de métaphysique, ses Éléments de la philosophie de Newton
(1738), ouvrages de vulgarisation qui contribueront largement à la diffusion des idées nouvelles.
Les premiers chapitres de son Siècle de Louis XIV, très attendus après le succès de son Histoire de Charles XII,
diffusée clandestinement sont saisis l'année suivante: il reste suspect depuis l'affaire du Mondain. Cet ouvrage est
fondé sur une méthode originale, où domine le souci de rapporter des faits objectifs; l'ensemble est néanmoins une
célébration du monarque et de la civilisation sous son règne. Avec l'Essai sur les mœurs (1756), Voltaire joue un rôle
essentiel dans le renouveau des études historiques. Dans ces deux ouvrages, sa curiosité, jointe à sa passion de la
vérité, l'entraînent en effet à un examen critique et raisonné de ses sources, dont il confronte les témoignages
contradictoires. D'autre part, Voltaire est le premier, avec Montesquieu, à s'intéresser à l'histoire du peuple ou de la
nation, et non plus exclusivement à l'histoire monarchique ou militaire.
Voltaire s’implique dans des affaires dans lesquelles il veut mettre un peu de justice :
-L’affaire Calas. Dans cette affaire, Voltaire prend la défense d’un homme accusé d’avoir tué son fils par
pendaison. Suicide ou crime ? Si crime, par qui ? Ceci est une véritable énigme judiciaire. Voltaire essaye de
reconstituer la scène, que l’on peut d’ailleurs voir au théâtre : la pièce intitulée le nouveau voltaire reprend cette
affaire. Voltaire croit tout d'abord à la culpabilité des Calas et à un excès du fanatisme huguenot. Mais les
contradictions du jugement modifient son opinion. Convaincu de l'innocence du père supplicié, il prend l'affaire en
mains : il écrit son Traité sur la Tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas (1763). L'arrêt du Parlement de
Toulouse est cassé en 1764 et Jean Calas réhabilité en 1765.
-Voltaire s’implique également dans l’affaire Sirven. L'affaire Sirven constitue la réplique de l'affaire Calas,
à cette différence près qu'il s'agit de la fille de l'accusé. Mais les Sirven réussissent à s'échapper à temps et s'enfuient
auprès de Voltaire, à Ferney. Condamnés à être pendus, ils sont exécutés en effigie. Le philosophe diffère le
lancement de cette affaire jusqu'au succès de sa campagne en faveur des Calas, par crainte que les deux causes ne se
nuisent. Il alerte en mars 1765 Damilaville, son infatigable relais parisien, puis rédige son Avis au public sur les
parricides imputés aux Calas et aux Sirven, envoyé à Frédéric II, à divers princes régnants et à ses amis parisiens, en
leur demandant de contribuer à la souscription qu'il lance pour les Sirven. L'appel présenté en 1766 au Conseil du Roi
est rejeté. Il faudra sept années de lutte pour que le nouveau parlement installé à Toulouse en 1771 par le Chancelier
Maupeou acquitte les Sirven.
De 1769 à 1771 Voltaire multiplie ses interventions en faveur de victimes d'erreurs judiciaires, soulignant la
légèreté des tribunaux et les exigences de la certitude en matière de justice.
Voltaire prend la défense du comte Lally (emprisonné injustement à la Bastille) dans son Précis du Siècle de
Louis XIV (1768), puis ses Fragments sur l’inde (1774). Il faudra 12 ans pour obtenir la cassation de l'arrêt du
Parlement.
Ses combats incessants contre toute forme de restriction apportée à la liberté individuelle (il défendit Calas,
Sirven, La Barre, Lally-Tollendal) lui acquirent, au sein de la bourgeoisie libérale, une immense popularité ; deux
mois avant sa mort, lorsqu'il vint à Paris assister à la représentation de sa pièce Irène (1778), la ville lui réserva un
triomphe. Adepte d'une philosophie plus " pratique " que métaphysique, défenseur d'une civilisation de progrès, il n'a
cessé de lutter pour la liberté, la tolérance et la justice.
Voltaire se bat notamment contre le fanatisme, il croit en dieu : « L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer ;
Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger. » Mais selon lui, il y a des limites a ne pas dépasser dans la
croyance comme il le dit : « Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et
qui, en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? »
Pour ses actions considérées comme exemplaires, la dépouille de Voltaire est transférée au Panthéon en 1791. Les
révolutionnaires ayant considérés les idées de Voltaire comme importantes. Sur sa tombe, nous pouvons y lire : « Il
combattit les athées et les fanatiques. Il inspira la tolérance, il réclama les droits de l’homme contre la servitude de la
féodalité. Poète, historien, philosophe, il agrandit l’esprit humain, et lui appris à être libre ».
Voltaire est donc connu pour ses écrits philosophiques, pour sa grande ironie et pour sa lutte contre
l’injustice, l’intolérance, la cruauté et la guerre. En France, dans les années 1700, il était l’écrivain menant le combat
pour des réformes politique et sociale dont on parlé le plus. Comme ses écrits critique le roi et l’Eglise, il vécu la plus
grande parti de sa vie dans la crainte constante d’être emprisonné. C’est pour cela qu’il passa relativement très peu de
temps à Paris :y séjourner était pour lui soit interdit soit trop dangereux.
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