Voltaire
Voltaire, de son vrai nom François Marie Arouet, est né le 21 novembre 1694. Il entama avec
brio ses études secondaires au Lycée Louis le grand, à Paris. A partir de l’année 1712, il fit
son entrée au sein des fameux salons littéraires Parisiens tout en suivant un cursus
universitaire de droit. A force de passer son temps à se moquer du Roi Philippe, il est amené
à s’exiler à dans le Loiret avant d’être incarcéré durant une année entière à la prison de la
Bastille.
Il se révéla ensuite sur la scène littéraire en 1718 grâce à une tragédie, Œdipe, suite à
laquelle il optera définitivement pour Voltaire comme nom de plume.
Alors qu’il est considéré pour un auteur à la fois de comédies ainsi que de tragédies
respectable et respecté, il étonnera son monde en tournant en ridicule le chevalier de
Rohan. Une démarche qui lui vaudra d’être matraqué. Contraint de s’exiler en Angleterre
pendant une trentaine de mois, il en a néanmoins profité pour apprendre la langue de
Shakespeare au point de la maitriser aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Georges II, le monarque
britannique de l’époque l’avait même pris à sa charge, ce qui a permet à Voltaire de
bénéficier d’une aisance matérielle conséquente.
Il rentre à Paris en 1729 il renoua avec le succès grâce à deux tragédies Brutus (1730)
suivie de Zaïre deux ans après. Fidèle à sa réputation de polémiste, il provoque de nouveau
un scandale avec son poème Le Mondain qui le condamne à s’exiler une nouvelle fois, en
Hollande cette fois-ci.
Profitant de l’ascension des frères d’Argenson en politique, Voltaire gagne les faveurs de la
cour de France et est nommé historiographe du roi en 1745. Cependant, sa réputation de
polémiste prend le dessus une nouvelle fois à travers ses nouvelles publications : Memnon,
histoire orientale, puis Le Monde comme il va ou encore Zadig.
Parti s’installer Berlin suite au décès de sa femme, il y écrit Micromégas et Le Siècle de Louis
XIV. En 1753, il se retrouve dans l’obligation de quitter Berlin et trouver ensuite refuge en
Suisse en compagnie de sa maîtresse.
Une fois qu’il s’installera à Ferney pendant l’année 1758, à la frontière Franco-Suisse,
Voltaire lancera quatre ans plus tard l’affaire Calas dans une tentative de réhabilitation de
Jean Calas, qui a été suspecté d’avoir assassiné son propre fils en raison de sa conversion au
catholicisme. Le 9 mars 1765, il atteint son objectif de réhabilitation du père à l’unanimité.
D’autres affaires suivront il critiquera à de nombreuses reprises le fonctionnement de la
justice en France. Suite aux insistances de sa femme, il regagna Paris où il fut accueilli
triomphalement au début de 1778. Le 30 mars, L’académie française lui rend un vibrant
hommage avant que la foule ne s’en charge à son tour à la Comédie Française lors de la
sixième représentation d’Irène, sa toute dernière pièce tragique.
Voltaire décède le 30 mai 1778 et est inhumé dans un premier temps à l’abbaye de
Scellières. Cette cérémonie précéda de très peu l’arrivée d’une lettre d’interdiction
provenant de l’évêque. A la fin de la révolution, le 11 juillet 1791 plus exactement, il fera son
entrée en grandes pompes au Panthéon, accompagné par une foule nombreuse venue lui
rendre hommage.
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