Thème 1 – Chapitre 2 – La communication interpersonnelle
2. Les éléments du contexte
La communication interpersonnelle est influencée de façon positive ou négative par l’environnement
dans lequel se déroule l’échange. On parle d’« éléments du contexte ».
A. Le temps
Tout échange se situe dans une dimension temporelle qui recouvre un moment (heure, jour…) et une
dynamique (avant, pendant, après). Le temps dont disposent les acteurs pour communiquer influence
le contenu de leurs messages, leur façon de l’exprimer.
B. La distance
La distance est l’écart physique qui sépare deux interlocuteurs. Elle indique la nature de leur relation,
de la plus intime à une distance socialement acceptable ou à un éloignement très impersonnel. Cet
écart est porteur de sens et peut être interprété par les acteurs.
3. L’interprétation des signes émis par les interlocuteurs
A. Les signes verbaux
La signification des mots utilisés dans la communication orale – comme écrite – varie selon le
contexte, les personnes, leurs émotions, leur culture.
Les mots ont :
− un sens dénotatif : sens objectif et descriptif donné par le dictionnaire ;
− un sens connotatif : sens particulier donné par le locuteur au mot, un sens supplémentaire qui peut
être péjoratif, archaïque, émotionnel, familier, lié à l’origine sociale du locuteur, aux
convenances…
Exemples : un vieux, un senior, une personne âgée, un vieillard connotent des intentions différentes.
L’interprétation étant parfois complexe, le décodage correct du message par celui qui le reçoit n’est
jamais garanti. Dans la plupart des situations de communication, le contenu des messages génère faux-
sens, contresens, malentendus, incompréhension.
B. Les signes non verbaux
Encore appelés « signes comportementaux », les signes non verbaux sont constitutifs de la relation qui
se crée dans une communication interpersonnelle : posture, regard, mimique, auxquels on peut ajouter
l’usage de l’espace et les codes vestimentaires.
Les signes verbaux diffèrent des signes non verbaux, en ce que :
− leur production échappe souvent à la conscience et à la volonté ;
− leur interprétation est étroitement liée à la situation dans laquelle ils sont produits ;
− ils sont particuliers à chaque individu.
De ce fait, ce n’est pas l’attitude qui est généralement perçue mais le comportement qui en découle.
C. L’influence de la culture dans l’interprétation des signes
La signification des signes verbaux et non verbaux varie selon les cultures.
Exemple : les rituels de salutation obéissent à des codes variant en fonction de l’âge, en fonction de
l’origine géographique (mains serrées, courbettes, accolades…).