I.2 Sensibilité d’une balance à fléau.
Un fléau AOB (figure 2), pivotant librement en O, constitue l’instrument de pesage le plus
simple et le plus général.
Figure 2. schéma d’un fléau.
En réalité, O est la projection sur le plan de la figure de l’arête d’un couteau perpendiculaire
au plan de symétrie vertical du fléau, couteau reposant sur toute sa longueur sur un plan.
En A et B , agissent les charges m et m’. En G, centre de gravité du fléau, agit la masse W du
fléau.
Soient α, β, γ les angles des bras du fléau OA,OB, OG avec l’horizontale xx’.
L’équation d’équilibre de la balance, en tenant compte des longueurs des bras du fléau l1, l2,
l3, s’obtient en écrivant l’équilibre des moment des différentes forces par rapport à O. On doit
donc voir :
mgl1 cosα + m’gl2 cosβ + wgl3 cosγ=0 (1)
en différenciant cette équation d’équilibre par rapport à m et à α, β, γ et en remarquant que
dα = dβ = dγ , on a :
lcosα dm – [mgl1 cosα + m’gl2 cosβ + wgl3 cosγ]dα =0 (2)
d’où:
sin3sin2'ml1cos cos1 wllm
l
dm
d
S
(3)
C’est la formule général de la sensibilité d’un fléau suspendu.
Dans la pratique, les angles α et (π-β) sont très petits ; les longueurs de bras sont sensiblement
les mêmes l1≈l2=l , et l’angle γ est très voisin de π/2, le fléau est dit alors au « fil ».
La sensibilité peut être alors estimée par :
(4)