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- La seconde prend en compte le fait que ce ne soit que des jeunes femmes qui soient
atteintes, on obtient alors un second groupe de médecins qui pensent que cela est de
la fabulation, elles font du théâtre, ces symptômes ne sont pas réels, ils sont faux
Freud lui prend une 3ème voie, notamment après son passage en France, il remarque que
l’ont peut faire disparaître ces symptômes sous l’hypnose. Ce qui montre que ces
symptômes étaient sensibles au langage mais pas dans un état de pleine conscience. Freud
cherche une autre technique pour faire disparaitre les symptômes mais cette fois ci en état
de conscience. Pour Freud ces symptômes sont réels, mais leur cause n’est pas biologique.
On appelle ces symptômes « hystériques » (d’après les médecins de l’antiquité, vient de
hystéron = l’utérus, l’utérus (la fonction de l’organe) migrait dans le corps et là où l’utérus
allait cela donnaient des syndromes hystériques). Ces symptômes ont des caractéristiques :
Pour parler de symptôme hystérique il faut que ce symptôme soit un trouble fonctionnel,
autrement dit aucun phénomène organique n’est mis en jeu, seule la fonction de l’organe ou
du membre est atteint. Freud montre aussi qu’il y a un processus à ces symptômes et ce
processus il l’appellera la « conversion ». La conversion est un changement de langage, une
mutation d’un domaine vers un autre. Ces symptômes hystériques résultent d’une
conversion de l’angoisse en phénomènes corporels, sachant que l’angoisse se manifeste déjà
par des phénomènes somatiques qui vont se localiser dans un endroit particulier.
L’hystérique devient alors indifférente, elle a une indifférence affective et ce au contraire
des hommes où l’angoisse devient de la culpabilité et reste donc dans le domaine de
l’affectif et ne se transforme pas en syndrome corporel. Le problème c’est qu’après Freud,
certains psychiatres et psychanalystes vont vouloir utiliser ce modèle de la conversion pour
l’appliquer à des pathologies organiques, c'est-à-dire des maladies d’organe alors qu’il n’y a
pas de trouble fonctionnel. Par exemple on peut citer l’ulcère, dont l’origine serait
psychique, et serait provoqué par l’anxiété, le stress. Or l’ulcère n’est pas un trouble
fonctionnel, c’est une liaison d’organe, ce n’est pas un trouble de la fonction digestive, on ne
peut donc pas appliquer la théorie Freudienne.
II/- Maladies organiques et défaillances mentales.
Malgré les précautions de Freud, certaines théories vont toutefois essayer
d’expliquer le processus de certaines pathologies dont la cause est énigmatique. La théorie
de l’école de Paris (à laquelle il ne faut pas croire du tout), qui démarre dans les années 60
avec De Muzan et Marty, et qui est très en vogue aujourd’hui. Elle se résume en cette
phrase, « le symptôme psychosomatique est bête ». Leur idée est que les maladies
psychosomatiques auraient pour origine une difficulté, voire une carence, une défaillance, à
mentaliser. Chez les malades psychosomatiques l’absence de verbalisation des affects crée
la maladie psychosomatique. Il se rendent compte lors des entretiens avec les malades
psychosomatiques, ils s’ennuie, l’échange est très pauvre et vont en faire le phénomène de
la psychosomatique. Ils s’appuient sur plusieurs points cliniques. Les hystériques seraient
donc des sujets qui ont une manière de parler particulière, ce serait des gens dont le
discours serait quasi uniquement appuyé sur la réalité concrète matérielle. Lorsqu’on leur
demande de décrire leur pathologie physique ils n’auraient aucun problème, mais lorsqu’il
s’agirait de décrire leurs états d’âme ce serait autre chose. Ils sont englués dans la réalité. Ce
serait aussi des sujet ayant peut de fantaisie et dont la préoccupation serait d’apparaitre
normal auprès de l’autre. Lorsqu’on leur demande de décrire leurs émotions, la question