
L2S3 Psychologie Semaine 2 
C3.1 Modes de connaissance et de communication de l’enfant TD  
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I. Une encoprésie dans une singulière position  
 
Observation clinique 
KREISLER, « l’enfant du désordre psychosomatique » 
 
Biographie succincte de Kreisler :  
- Pédiatre devenu psychanalyste  
- Des années 60 aux 80 il fut l’un des découvreurs de l’abord clinique des troubles psychosomatiques de l’enfant 
avec Soulé, Fain, et Diatkine entre autres.  
 
Dans les troubles psychosomatiques un trouble psychique se manifeste par un trouble du corps. Il n’y a pas de 
« réelle » maladie dans le sens ou il n’y a pas de lésions sur les organes mais il y a quand même un trouble de la physiologie 
(c'est-à-dire du fonctionnement normal du corps). Concrètement, une personne peut manifester une cécité sans qu’il n’y ait de 
lésions au niveau des yeux pour pouvoir l’expliquer.  
Dans le traitement d’une maladie psychosomatique l’histoire du sujet est considérée comme parallèle à celle de la 
maladie. Toutes causalités confondues, souvent le cancer commence à s’exprimer quelques mois après une rupture (deuil, …). 
Certaines maladies sembleraient être une adaptation aux épreuves de la vie.  
Le problème psychosomatique est un vertex en ce sens qu’il peut être abordé par deux positions : l’approche 
neuroscientifique et l’approche clinique. En psychologie clinique on n’étudie pas les mécanismes mais on cherche avec le sujet 
d’autres moyens de symbolisation qui lui permettraient de communiquer autrement qu’en maladie la rentrée du non-soi dans le 
soi.  
 
Texte  
Encopresie : fait de défequer sur soi 
- Primaire : le sujet n’a pas acquis le contrôle sphinctériel  
- Secondaire : le sujet a déjà acquis ce contrôle  
Enurésie : fait d’uriner sur soi (idem pour primaire et secondaire)  
 
 Un symptôme est toujours le symptôme de l’individu avec ses proches (il faut prendre en compte les réactions des 
proches façe à la maladie – souvent les relations changent). Dans le texte le trouble de l’enfant a touché la vie de couple des 
parents. Le père est devenu trop proche, a tel point qu’on peut considérer qu’il n’y a presque pas de différentiation père/mère.  
 L’enfant semble tout le temps malade (5 paracenthèses et d’autres maladies …).  
  La mère est minutieuse. Cette attitude est liée à la névrose obsessionnelle.  
  Le comportement du père par rapport au fils va de pair avec sa petite enfance (il veut vaincre la maladie de son 
enfant par peur de le perdre comme sa mère et sa sœur).