Suppléments alimentaires et cancer : les règles du jeu SYNTHESE REALISEE PAR LE DOCTEUR FRANCHINI Mercredi, 5 Septembre 2012 Lors d’un symposium destiné aux diététiciens en avril dernier (Lentestudiedag VBVD Vlaamse Beroepsvereniging van Voedingsdeskundigen en Diëtisten, le 19 avril 2012 à Gand), un exposé était consacré aux suppléments alimentaires en cas de cancer. Celui-ci mettait en avant des interactions positives telles que la prise de vitamine E avant une radiothérapie, pouvant exercer un effet protecteur contre deux effets secondaires de l’irradiation : les inflammations de la muqueuse buccale (mucite !, et l’augmentation du tissu conjonctif, (fibrose radio-induite). Pourtant, prendre des suppléments alimentaires pendant les traitements contre le cancer n’a pas que des avantages. Au cours du même exposé, il a été précisé que de puissants anti-oxydants (vitamine C, bèta-carotène, sélénium) pouvaient exercer une action fortement réparatrice entre les cures de chimiothérapie, mais étaient déconseillés pendant la chimiothérapie. Les phytooestrogènes, que l’on retrouve surtout dans le soja, ne posent pas de problème lorsqu’ils font partie de l’alimentation, mais sont tout à fait déconseillés sous forme de suppléments en cas de cancers hormonodépendants. Le pamplemousse et le millepertuis sont dans tous les cas déconseillés en raison de leur intéraction négative avec différents traitements du cancer. Source : Magazine Voeding en Diëtetiek, juillet-août 2012. Commentaire de la Fondation contre le Cancer De nouvelles études sont régulièrement publiées, montrant une interaction synergique (l’effet « 1+1=3 ») entre certains suppléments alimentaires et un traitement du cancer. L’étude ci-dessus axé sur la prise de vitamine E avant la radiothérapie en est un exemple. Ceci a aussi été étudié notamment pour la curcumine (composant principal du curcuma), des composants des champignons et le gui, qui montrent dans ce cadre des résultats prometteurs pour certains traitements ou certains cancers. Mais, il y a un revers à la médaille. En effet, certains de leurs effets peuvent aussi être nocifs. De telles interactions négatives ont été mises en évidence pour l’huile d’onagre, le ginkgo biloba, la valériane, l’échinacée, le ginseng et les extraits de pépins de raisin. Ces substances ont souvent pour effet de diminuer l’efficacité des traitements, ou d’augmenter ou de prolonger les effets secondaires. Pourtant, 54 à 81 % des patients atteints de cancers prennent de tels suppléments, généralement sans en parler à leur médecin traitant. C’est pourquoi nous insistons sur les quelques mesures de précaution suivantes : Si vous souhaitez compléter votre traitement par des suppléments alimentaires, ne le faites pas de votre propre chef mais parlez-en d’abord à votre oncologue ou à un oncodiététicien. Signalez toute utilisation de phytothérapie ou de suppléments alimentaires (aromates, plantes) à votre oncologue. Ne vous procurez pas de suppléments alimentaires ailleurs qu’en pharmacie. Ne prenez jamais de suppléments qui dépassent 100 % de la Dose Journalière Recommandée (AJR). Toute exception à ces règles ne peut se faire que sur prescription médicale Des compléments alimentaires contre le cancer ? Pas sans avis médical La Fondation contre le Cancer recommande de ne recourir aux compléments alimentaires que sur avis médical. Votre médecin peut, par exemple, vous en prescrire s’il détecte une carence (c’est assez fréquent pour la vitamine D), ou dans certaines indications médicales bien déterminées. Compléments alimentaires : de quoi s’agit-il ? Ce sont par exemple des préparations à base de vitamines, de minéraux, de plantes ou encore d’ antioxydants, disponibles sans prescriptions médicales en pharmacie, dans les grandes surfaces ou via Internet. De nombreuses personnes y ont recours dans le but de rester en bonne santé, et parfois dans l’espoir de prévenir l’apparition d’un cancer. Prudence ! Des études néerlandaises montrent que 40 % de la population utilisent l’un ou l’autre complément alimentaire. Or, le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer (FMRC) le déconseille fortement, car leur effet protecteur n’est pas prouvé et les compléments alimentaires pourraient même causer des effets indésirables. Plusieurs études montrent même un risque accru de développer certains cancers suite à la prise de compléments multi-vitaminés et/ou d’antioxydants en grande quantité. Des études menées auprès de fumeurs afin de tester l’effet protecteur supposé du bêtacarotène (une substance que notre organisme transforme en vitamine A) ont été arrêtées prématurément car les patients développaient plus de cancers du poumon lors de la prise de fortes doses de bêta-carotène sous forme de compléments (20 mg/jour) ! Le rétinol (une substance que notre organisme fabrique au départ du bêta-carotène) est également suspecté de favoriser le développement de cancers lorsqu’il est consommé à fortes doses (25 000 unités internationales/jour) Une importante consommation d’acide folique (> 0,4 mg/jour pendant plus de 5 ans) pourrait aussi influencer le développement de certains types de cancers (prostate, par exemple). Un lien similaire a été établi entre la prise de doses élevées de vitamine E (400 unités internationales/jour > 267 mg ) et risque de développement du cancer de la prostate. C’est dire si la prudence doit être de mise avec la prise de compléments alimentaires ! Demandez donc toujours conseil à votre médecin, pharmacien ou diététicien. Ne prenez pas n’importe quel complément alimentaire ! Aucun complément ne vaut une alimentation saine. Une alimentation variée, suffisamment riche en fruits, légumes et aliments d’origine végétale, est bien plus bénéfique pour la santé que les compléments alimentaires. Les compléments à base de minéraux ou de multivitamines sont-ils préférables aux compléments spécifiques? Non. Les compléments à base d’ un mélange de vitamines et de minéraux n’offrent pas une meilleure protection qu’une alimentation saine. Et eux aussi peuvent avoir des effets négatifs. Par exemple, des hommes qui consomment plus de 7 gélules multivitaminées par semaine présentent un risque accru de développer un cancer agressif de la prostate. Le calcium et le sélénium, une piste intéressante Les compléments alimentaires à base de calcium et de sélénium semblent par contre potentiellement intéressants pour la prévention du cancer. Selon de récentes études, un apport de 1200 milligrammes de calcium par jour semble offrir une protection contre le cancer du gros intestin et du rectum, et 200 microgrammes de sélénium par jour aurait un effet protecteur contre le cancer de la prostate. Mais ceci doit encore être confirmé par des études complémentaires. Le sélénium à fortes doses pouvant être toxique, ne prenez jamais de compléments de sélénium de votre propre chef ! Références Del Fabbro E. et al.; Nutrition and the cancer patient; Oxford University Press, 2010. Vogel J. et al.; Handboek voeding bij kanker, Uitgeverij de Tijdstroom, 2012. World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research; Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer, a Global Perspective; Washington D.C. AICR, 2007 Ail L’ail (Allium sativum) est surtout utilisé en cuisine, mais il est également disponible sous forme de complément alimentaire. La meilleure manière de le consommer est cru et haché. L’ail est également disponible sous forme de complément alimentaire ; de même que la quercétine, considérée comme la substance la plus active contenue dans l’ail (voir ‘quercétine’ dans cette fonctionnalité). Situations liées aux traitements du cancer L’ail est souvent consommé par les patients atteints de cancer pour les propriétés de stimulation de l’immunité qu’on lui prête. Son effet anti-cancer est probablement plus marqué dans le domaine de la prévention. Il semble n’avoir aucune influence sur le processus cancéreux durant la maladie. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer L’ail réduit l’effet des traitements à base de tamoxifène (Nolvadex, Tamizam, Tamoplex, Tamoxifen) et des chimiothérapies à base de dacarbazine (Dacarbazine), cyclophosphamide (Endoxan), vinblastine (Vinblastine), vincristine (Vincrisin), vindesine (Eldisine) et paclitaxel (Paclitaxel, Paclitaxin, Taxol). L’ail augmenterait la toxicité des chimiothérapies à base de docetaxel (Docetaxel, Taxotère, Tevadocel), ainsi que des traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Effets secondaires généraux Consommé en grande quantité, l’ail peut entraîner une sensation de brûlure dans la bouche, des odeurs corporelles, des maux de tête, des flatulences, des vomissements et de la fatigue. Il peut également provoquer des irritations du système gastro-intestinal. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires L’ail peut avoir un effet anticoagulant et faire baisser le taux de sucre sanguin. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets (surtout dans le cas de la warfarine, du fenprocoumon et des salycilates comme l’aspirine, il est conseillé d’informer votre médecin que vous consommez de l’ail. Pour les mêmes raisons, la prudence est de mise lors d’une consommation simultanée de l’ail et d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre sanguin (aloe vera, chardonMarie, co-enzyme Q10, curcuma, gingembre, ginkgo, ginseng, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA) ou ayant un effet anticoagulant (chardon-Marie, curcuma, extrait de pépins de raisins/resvératrol, gingembre, ginkgo, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, quercétine, quercétine, vitamine E). Informez toujours aussi votre médecin de ce type de combinaison. Interrompez la consommation des compléments ail 14 jours avant une intervention chirurgicale. Les personnes souffrant d’acidité gastrique et de problèmes de thyroïde doivent toujours consulter leur médecin s’ils souhaitent utiliser de l’ail. Dosage pour les adultes Il est déconseillé de consommer de l’ail en grande quantité ou sous forme de complément alimentaire en combinaison avec des traitements à base de tamoxifène (Nolvadex, Tamizam, Tamoplex, Tamoxifen), dacarbazine (Dacarbazine), cyclophosphamide (Endoxan), paclitaxel (Paclitaxel, Paclitaxin, Taxol) et docetaxel (Docetaxel, Taxotère, Tevadocel). Même conseil pour les traitements à base de dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamides, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour savoir si vous suivez l’un de ces traitements. De manière générale, la quantité quotidienne conseillée équivaut à 4 g (1 gousse = 1 g), ou son équivalent sous forme de jus, d’extrait ou d’huile. Quand vous le consommez sous forme de complément alimentaire, suivez toujours les indications mentionnées sur l’emballage. En cas de grossesse, tenez-vous en uniquement à un usage culinaire Aloe vera L’aloe vera est une plante grasse. Elle est classiquement utilisée sous forme de gel, afin de soigner les blessures et brûlures, les coups de soleil et diverses autres affections de la peau. L’aloe vera est aussi consommée par voie orale, sous forme de latex ou de jus, pour ses propriétés laxatives. Situations liées aux traitements du cancer L’aloe vera est utilisée pour traiter les dégâts de la peau dus à la radiothérapie. Les études sur le sujet semblent cependant montrer que l’aloe vera ne peut ni prévenir, ni limiter les réactions cutanées et les brûlures dues à la radiothérapie. Par contre, une étude a montré que le jus d’aloe vera peut soulager les mucites (orales) causées par les radio- et chimiothérapies. Une autre étude a montré que consommer l’extrait de 300 g de feuilles fraîches, 3 fois par jour, pourrait réduire les symptômes, ralentir la croissance de la tumeur et allonger la survie en cas de cancer avancé, métastasé et traité par chimiothérapie. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Il est déconseillé d’utiliser l’aloe vera par voie orale en tant que laxatif. Des études menées sur des animaux ont en effet montré que ce mode de consommation pourrait favoriser les cancers du gros intestin. Effets secondaires généraux Un usage externe et local provoque peu ou pas d’effets secondaires. Un usage oral peut causer des irritations et endommager les muqueuses de l’intestin, provoquant ainsi des douleurs abdominales. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires L’aloe vera peut renforcer l’effet de certains médicaments cardiaques, des stéroïdes et des diurétiques. Cessez toute consommation d’aloe vera avant une opération chirurgicale, à cause des risques accrus d’hémorragie. L’aloe vera peut faire baisser le taux de sucre dans le sang. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets, il est conseillé d’informer votre médecin que vous utilisez de l’aloe vera. Pour les mêmes raisons, la prudence est de mise lors d’une consommation simultanée avec d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre sanguin (ail, chardon-Marie, co-enzyme Q10, curcuma, gingembre, ginkgo, ginseng, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA). Informez toujours votre médecin aussi de ce type de combinaison. Dosage pour les adultes N’utilisez jamais d’aloe vera par voie orale durant une grossesse car il peut provoquer des avortements. Tout usage par voie orale doit se faire en concertation avec un médecin. Limitez vous à un usage externe et local d’aloe vera sous forme de gel, pommade ou lotion. N’utilisez pas de jus ou de latex sur la peau : ils sont prévus pour un usage oral. Chardon-Marie Le chardon-Marie (Silybum marianum) est surtout utilisé en cas de problèmes de foie, et pour le protéger face à des substances toxiques telles que l’alcool ou certains médicaments. Parmi ses composantes, la sylimarine et le dérivé silybinine présentent des propriétés antioxydantes et antiinflammatoires. Le chardon-Marie est disponible sous forme de capsules, de teinture et d’extrait. Situations liées aux traitements du cancer Le chardon-Marie pourrait ralentir le processus cancéreux. Cependant, à l’heure actuelle, ces propriétés n’ont été constatées que dans le cadre d’expériences en laboratoire, et non sur l’être humain. Le chardon-Marie pourrait réduire la toxicité pour les reins des chimiothérapies à base de cisplatine. Une étude semble également indiquer que la prise de sylimarine réduit les effets secondaires de la chimiothérapie chez les enfants atteints de leucémie lymphoblastique aiguë. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer A cause de ses propriétés antioxydantes , il est déconseillé d’utiliser le chardon-Marie en même temps qu’une radiothérapie ou que les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mytomycine. Le mécanisme de ces traitements repose en effet sur une action oxydante. Les personnes suivant une hormonothérapie (cancers hormonodépendants de la prostate ou du sein), ne peuvent pas consommer de chardon-Marie. C’est par exemple le cas des patientes prenant du tamoxifène (Nolvadex, Tamizam, Tamoplex, Tamoxifen). Effets secondaires généraux Le chardon-Marie peut causer des maux de tête et d’estomac, ainsi que de la diarrhée. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Le chardon-Marie peut avoir un effet anticoagulant et faire baisser le taux de sucre dans le sang. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets (par ex. warfarine), il est conseillé d’informer votre médecin que vous consommez du chardon-Marie. Pour les mêmes raisons, la prudence est de mise lors d’une consommation simultanée de chardon-Marie et d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre sanguin (ail, aloe vera, co-enzyme Q10, curcuma, gingembre, ginkgo, ginseng, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA) ou ayant un effet anticoagulant (ail/quercétine, curcuma, extrait de pépins de raisins/resvératrol, gingembre, ginkgo, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, quercétine, vitamine E). Informez toujours votre médecin de ce type de combinaison, et cessez toute consommation de chardon-Marie avant une intervention chirurgicale. Il peut de plus interagir avec certains anesthésiants utilisés durant la chirurgie. Dosage pour les adultes Le chardon-Marie ne peut pas être utilisé en même temps qu’une radiothérapie ou que les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mytomycine. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour savoir si vous suivez l’un de ces traitements. Ne consommez en tout cas jamais de chardon-Marie le(s) jour(s) du traitement, ni les deux jours précédant et suivant le traitement. Le chardon-Marie ne peut pas être consommé par les personnes suivant une hormonothérapie (cancers hormonodépendants de la prostate ou du sein). C’est par exemple le cas des patientes traitées par tamoxifène(Nolvadex, Tamizam, Tamoplex, Tamoxifen). Le chardon-Marie est contre-indiqué pour les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que pour les enfants de moins de 6 ans. De manière générale, une dose allant jusqu’à 1500 mg par jour ne provoque pas ou peu d’effets secondaires. Suivez toujours les indications de l’emballage Curcuma Le curcuma (Curcuma longa) est un polyphénol issu d’une plante d’origine indienne du même nom. Il est utilisé comme épice et est reconnaissable à sa couleur jaune prononcée, typique du curry, dont il est l’un des ingrédients. En Asie, le curcuma est utilisé en médecine depuis de nombreux siècles. Il posséderait des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, anti-cancer et anti-infectieuses. Il exercerait également une action protectrice vis-à-vis du cœur et du foie. Le curcuma est aussi disponible sous de nombreuses formes de complément alimentaire. Ses substances actives sont constituées par trois types de curcumines. Situations liées aux traitements du cancer Le curcuma ralentirait le développement de plusieurs types de cancers. Combiné à la radiothérapie et à la chimiothérapie, le curcuma favoriserait une mort cellulaire plus importante, et réduirait la formation de métastases ainsi que la toxicité des traitements. De plus, on suppose une amélioration de l’effet du traitement dans le cas spécifique des chimiothérapies à base de metothrexate (Emthexate, Ledertrexate, Metoject, Metothrexate). Le même effet est constaté dans le traitement des cancers du sein avancés par les chimiothérapies à base de docetaxel (Docetaxel, Taxotere, Tevadocel), ainsi que dans celui des cancers du pancréas par des chimiothérapies à base de gemcitabine. Des études complémentaires restent cependant nécessaires pour confirmer ces données. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Il est préférable de ne pas utiliser le curcuma en combinaison avec certaines chimiothérapies, dont il réduirait l’action. Ce serait le cas pour le cyclophosphamide (Endoxan) et la doxorubicine (Adriblastina, Caelyx, Doxorubicine, Myocet). Le curcuma présente un effet antioxydant. Il est donc déconseillé de combiner sa prise avec certains traitements basés sur un effet oxydant tels que la radiothérapie et certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine. Effets secondaires généraux Le curcuma est déconseillé aux personnes souffrant d’ulcères de l’estomac, ou ayant des problèmes de vessie, de foie et de brûlures d’estomac. Le curcuma ayant un effet anticoagulant, il est conseillé de stopper toute consommation 2 semaines avant une intervention chirurgicale. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Le curcuma peut avoir un effet anticoagulant et faire baisser le taux de sucre dans le sang. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets, il faut impérativement consulter votre médecin avant d’utiliser le curcuma. Pour les mêmes raisons, la prudence est de mise lors d’une consommation simultanée de curcuma et d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre sanguin (ail, aloe vera, chardon-Marie, co-enzyme Q10, gingembre, ginkgo, ginseng, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA) ou présentant un effet anticoagulant (ail/quercétine, chardon-Marie, extrait de pépins de raisins/resvératrol, gingembre, ginkgo, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, vitamine E). Informez toujours votre médecin de ce type de combinaison. Dosage pour les adultes Le curcuma est contre-indiqué en cas de traitement à base de cyclophosphamide (Endoxan) et de doxorubicine (Adriblastina, Caelyx, Doxorubicine, Myocet). Il est déconseillé de combiner la prise de curcuma avec la radiothérapie et certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine : évitez toute consommation de curcuma le(s) jour(s) du traitement et les deux jours le précédant ou le suivant. Le curcuma est déconseillée durant la grossesse. Dans tous les autres cas, une quantité de 8 g par jour est généralement bien tolérée. Un usage combiné avec du poivre noir augmente la disponibilité du curcuma dans le corps. Des doses plus importantes, une intolérance ou une prise prolongée peuvent causer des indigestions, des diarrhées et des nausées. Combinaison antioxydants/vitamines/minéraux Les antioxydants sont des substances agissant contre l’oxydation, un processus menant à la formation de radicaux libres (substances chimiques très agressives) dans notre organisme. Ces radicaux libres sont nuisibles et peuvent, par exemple, contribuer au développement de cancers. On retrouve naturellement des antioxydants dans notre alimentation, sous forme notamment de vitamines, de minéraux ou d’oligo éléments. Citons par exemple les vitamines A (et son précurseur, la béta-carotène), C et E, le sélénium ou encore le zinc. D’autres substances alimentaires présentent également un effet antioxydant, comme le resvératrol, le thé vert, le curcuma, etc. Des fiches sont consacrées à plusieurs de ces antioxydants dans cette fonctionnalité en ligne. Dans la présente fiche, nous traitons des compléments qui combinent plusieurs antioxydants. Ces combinaisons contiennent souvent des doses importantes, dépassant de loin les Apports Journaliers Recommandés (AJR). Ils ont de ce fait des effets spécifiques, qui réclament une attention particulière. Situations liées aux traitements du cancer En cas de cancer, certains patients prennent des antioxydants dans le but de limiter les dégâts causés aux cellules saines par certains traitements basés sur un effet oxydant. Ces compléments peuvent aussi être utilisés pour maintenir un état nutritionnel optimal, quand l’apport alimentaire est réduit par la maladie et/ou les traitements. Certains antioxydants pourraient atténuer – dans certaines circonstances – les effets secondaires de la radiothérapie ainsi que la toxicité de la chimiothérapie. Ceci à condition que les apports journaliers recommandés (AJR) de chaque substance ne soient pas dépassés. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Les compléments contenant des doses supérieures aux AJR peuvent présenter un effet néfaste et toxique quand ils sont pris durant un traitement contre le cancer. Ils peuvent réduire l’action de certains traitements classiques basés sur un effet oxydant tels que la radiothérapie, et certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine. En ce qui concerne spécifiquement le cancer de la prostate, il a été montré que consommer plusieurs fois par jour des compléments multivitaminés augmente le risque de développer un cancer agressif de la prostate. Cet effet est particulièrement marqué chez les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer de la prostate, qui, en plus des compléments multivitaminés classiques, prennent en plus d’autres compléments. Effets secondaires généraux Une consommation d’antioxydants supérieure aux AJR peut avoir des effets néfastes sur la santé. Une grande prudence est conseillée, surtout dans l’usage de doses importantes de vitamines liposolubles (A, D, E et K) et d’oligo éléments (par exemple zinc et sélénium). Cela peut être non seulement toxique, mais même fatal dans certains cas. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Si les apports journaliers recommandés sont respectés, la consommation d’antioxydants ne semble pas poser de problème. Mais des doses plus importantes peuvent interagir avec des médicaments ou d’autres compléments alimentaires, et doivent donc être évitées. Demandez toujours conseil à votre médecin avant de commencer à prendre des combinaisons de compléments alimentaires. Dosage pour les adultes Il est déconseillé de consommer des combinaisons de compléments alimentaires au cours de certains traitements basés sur un effet oxydant tels que la radiothérapie et certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine : évitez la consommation de compléments alimentaires le(s) jour(s) du traitement et les deux jours précédants ainsi que le jour suivant. Il faut absolument éviter de consommer des doses importantes de compléments alimentaires. Quelle que soit la substance consommée, les apports journaliers recommandés ne doivent jamais être dépassés. Il existe des combinaisons de compléments alimentaires qui respectent les apports journaliers recommandés. Ils peuvent être surtout utiles dans le cas de carences causées par un apport alimentaire réduit Co-enzyme Q10 La co-enzyme Q10 (également connue sous le nom CoQ10, Q10 ou ubiquinone) est une substance similaire à une vitamine, produite par le corps humain. On la retrouve également dans les poissons gras (saumon, thon…), les abats (foie…) et les céréales complètes. Elle est disponible à la vente sous forme de complément alimentaire. La Q10 joue un rôle important dans la production d’énergie par les cellules. De plus, c’est un antioxydant, c’est-à-dire une substance agissant contre l’oxydation. Celle-ci conduit à la formation de radicaux libres (substances chimiques agressives) dans notre organisme, lesquels sont nuisibles et peuvent, par exemple, contribuer au développement de cancers. Enfin, la Q10 exercerait un effet général positif sur l’immunité. Situations liées aux traitements du cancer Grâce à son effet antioxydant, la Q10 peut diminuer la toxicité cardiaque de la doxorubicine (Adriblastina, Caelyx, Doxorubicine, Myocet). La Q10 pourrait réduire la fatigue chronique causée par le cancer. Cet effet doit cependant être confirmé par des études appropriées. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer A cause de son effet antioxydant, la Q10 pourrait réduire l’action de certaines traitements classiques basés sur un effet oxydant tels que la radiothérapie, et certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine. Effets secondaires généraux Les effets secondaires sont rares, mais la Q10 peut provoquer des nausées, de la diarrhée et une perte d’appétit. Elle peut aussi provoquer de légères insomnies, en cas d’une prise dépassant 100 mg avant le coucher. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Le Q10 peut diminuer le besoin d’insuline, informez donc votre médecin de votre utilisation. Il convient d’être prudent lors d’un usage combiné avec d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre sanguin (ail, aloe vera, chardon-Marie, curcuma, gingembre, ginkgo, ginseng, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA). Informez toujours votre médecin aussi de ce type de combinaison. Consultez-le également si vous prenez du Q10 en combinaison avec l’anticoagulant warfarine, car le Q10 peut en diminuer l’effet. A l’inverse, les statines et les bétabloquants peuvent faire baisser l’effet du Q10. Dosage pour les adultes Il est déconseillé de combiner la prise de Q10 avec avec certains traitements basés sur un effet oxydant tels que la radiothérapie et certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine : évitez toute consommation de Q10 le(s) jour(s) du traitement et les deux jours précédants ainsi que suivants. La Q10 est déconseillée durant la grossesse et l’allaitement. La quantité généralement utilisée est de 50 mg à 300 mg par jour. Respectez les indications de l’emballage. Echinacea (echinacée) L’Echinacea – ou échinacée – est une plante utilisée pour guérir plus rapidement des refroidissements et des grippes et pour atténuer les symptômes liés à ces affections : mal de gorge, fièvre et toux. Elle est également utilisée pour renforcer la résistance et combattre les infections. Situations liées aux traitements du cancer L’échinacée est souvent utilisée par les patients, car elle est connue pour ses propriétés de renforcement de la résistance (stimulation de l’immunité), surtout dans le cas d’infections des voies respiratoires. Elle pourrait également limiter les effets secondaires des chimio- et radiothérapies, et pourrait présenter une activité anti-cancer. Certaines études indiquent qu’elle permettrait d’augmenter la durée de survie dans les cas de cancers du foie, du gros intestin et du rectum. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Diverses études semblent indiquer que l’échinacée pourrait réduire l’efficacité de chimiothérapies à base d’étoposide (Celltop, Eposin, Vepesid). Elle augmenterait la toxicité des traitements suivants : dacarbazine, campthotecine, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Son usage est déconseillé en cas de leucémie et de lymphomes. Effets secondaires généraux L’échinacée est généralement bien supportée, mais elle peut causer les effets secondaires suivants : maux de tête, vertiges, troubles gastro-intestinaux, réactions d’hypersensibilité (par ex. des éruptions cutanées). A haute dose, elle peut être toxique pour le foie. Dans de rares cas, l’échinacée peut déclencher de fortes allergies, surtout chez les personnes prédisposées : asthme, rhume des foins. Elle renforce également l’effet de la caféine si elle est consommée en même temps. On sait peut de choses sur les effets d’une consommation de longue durée d’échinacée. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires L’échinacée peut réagir avec différentes médications, et il convient donc de toujours en parler avec votre médecin. Dosage pour les adultes L’usage de L’échinacée est vivement déconseillé en cas de chimiothérapies à base d’étoposide (Celltop, Eposin, Vepesid) , ainsi que de traitements à base de dacarbazine, campthotecine, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Renseignez-vous auprès de votre médecin afin de savoir si l’une de ces substances fait partie de votre traitement. Il vaut mieux éviter la consommation d’échinacée en cas de leucémie, de lymphome, de maladie auto-immune, d’affection hépatique ; ou durant la grossesse et l’allaitement. Respectez toujours les doses recommandées par la notice, quelle que soit la variété d’échinacée ou sa présentation (capsule, jus, thé, teinture…). Gingembre Le gingembre (Zingiber officinale) est originaire d’Asie. Sa racine est utilisée comme condiment en cuisine, et on peut en faire des infusions. Il existe aussi de nombreux produits prétendument à base de gingembre (des bonbons, par exemple), qui ne contiennent en fait pas tous de vrai gingembre. Le gingembre est également utilisé pour traiter les nausées et vomissements, comme anti-inflammatoire, en cas de refroidissement ou pour faciliter la digestion. Situations liées aux traitements du cancer Les patients atteints de cancer consomment parfois du gingembre afin de lutter contre les nausées et vomissements. Cela peut aider après une intervention chirurgicale, mais pas forcément dans le cas d’une chimiothérapie. En effet, le gingembre agit plus au niveau de l’estomac que du système nerveux central, et c’est ce dernier qui est le point de contrôle des nausées et vomissements liés à la chimiothérapie . Certaines études ont cependant montré une atténuation des nausées lors d’une consommation de gingembre combinée à des médicaments classiques. Aucune activité anti-cancer liée au gingembre n’a pu être été montrée. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Il n’y a aucun effet négatif connu lié à la consommation de gingembre. Effets secondaires généraux La consommation de gingembre, surtout sous forme de poudre, peut parfois causer : brûlures et maux d’estomac, diarrhée et menstruations plus abondantes. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Le gingembre peut avoir un effet anticoagulant et faire baisser le taux de sucre dans le sang. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets (surtout dans le cas de la warfarine, du fenprocoumon et des salycilates comme l’aspirine), il est conseillé d’informer votre médecin que vous utilisez du gingembre. Pour les mêmes raisons, la prudence est de mise lors d’une consommation simultanée de gingembre et d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre sanguin (ail, aloe vera, chardon-Marie, co-enzyme Q10, curcuma, ginkgo, ginseng, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA) ou présentant un effet anticoagulant (ail/quercétine, chardon-Marie, curcuma, extrait de pépins de raisins/resvératrol, ginkgo, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, quercetine, vitamine E). Informez aussi toujours votre médecin de ce type de combinaison. Interrompez l’utilisation de gingembre quelques jours avant une intervention chirurgicale. Vous pouvez éventuellement prendre une heure avant l’opération l’équivalent d’un gramme de gingembre, afin d’atténuer les nausées et vomissements après l’intervention. Les personnes souffrant de calculs biliaires doivent également consulter leur médecin avant de consommer du gingembre. Dosage pour les adultes La consommation de gingembre, surtout en petite quantité, est généralement sans danger. Le gingembre est disponible dans les supermarchés sous forme de racine ou de poudre. On le trouve aussi sous diverses formes de compléments alimentaires : capsules, extrait, teinture et huile. En consommation quotidienne, il est conseillé de ne pas dépasser la dose totale de 4 grammes, y compris pour un usage culinaire. Durant une grossesse, réduisez cette quantité à un gramme. Omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA Les poissons, et surtout les espèces grasses (saumon, hareng, elbot, sardine, thon, maquereau…), sont riches en acides omega-3 EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque). On leur prête à l’heure actuelle des propriétés bénéfiques. D’autres aliments sont riches en acides gras omega-3, par exemple les graines de lin (et l’huile qu’on en extrait) ou les noix. On trouve très facilement des omega-3 sous forme de compléments. Situations liées aux traitements du cancer Certaines études montrent que les acides gras omega-3 peuvent probablement ralentir le développement du cancer. Ils auraient des propriétés anti-inflammatoires, et pourraient avoir une influence bénéfique sur la cachexie et la perte de poids liées au cancer. Cependant, toutes les études ne confirment pas ces observations. De plus, les acides gras omega-3 peuvent améliorer l’immunité, permettre de rester plus actif durant le traitement et, dans certains cas, allonger la durée de vie. Chez des patients ayant subi une greffe de cellules souches (auparavant appelée greffe de moelle), des compléments d’EPA ont pour effet de réduire progressivement les complications et de réduire le risque de mortalité. Une étude menée sur les acides gras omega-3 a montré qu’en cas de cancer avancé, une prise prolongée (plus de 8 semaines) pouvait réduire la perte de poids et améliorer l’appétit ainsi que la qualité de vie. Dans le cas particulier d’un cancer du gros intestin à un stade avancé, ils permettent aussi une meilleure tolérance au traitement. Une autre étude a montré qu’une consommation combinée à de la vitamine E pouvait améliorer la résistance et augmenter la durée de survie des patients atteints d’un cancer à un stade avancé. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Quelques études font apparaître un effet positif dans le cadre de certains traitements. Cependant, d’autres ont montré qu’une composante des compléments d’huile de poisson pourrait rendre les cellules cancéreuses insensibles à la chimiothérapie. Il ne s’agit pour l’instant que de suspicions mais il est sans doute plus prudent de ne pas prendre d’acides gras omega-3 les jours d’une chimiothérapie. D’après une étude récente, une surconsommation d’acides gras omega-3 pourrait augmenter le risque de cancer de la prostate. Evitez les compléments alimentaires qui se vantent d’en procurer et limitez la consommation de poisson à deux fois par semaine pour le poisson maigre ou demigras (150 g de cabillaud, haddock, sole, raie, merlan, thon, dorade, truite, flétan…), et à une fois par semaine pour le poisson gras (150 g de saumon, hareng, sardines, anguille…). Effets secondaires généraux Les compléments d’huile de poisson peuvent laisser un arrière-goût de poisson en bouche. Ils peuvent également causer : renvois et remontées acides, éruptions cutanées, saignements de nez, sensation de gonflement, selles molles et nausées. Il est possible de limiter ces effets secondaires en combinant la prise des compléments à un repas, ou en les avalant sous forme congelée. La prise d’acides gras omega-3 peut faire baisser la quantité de vitamine E dans le corps. Un suivi médical régulier est donc nécessaire. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Les acides gras omega-3 peuvent interagir avec les médicaments pour l’hypertension artérielle. Ils peuvent exercer un effet anti-coagulant et faire baisser le taux de sucre dans le sang. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets, il est conseillé d’informer votre médecin que vous prenez des omega-3. Pour les mêmes raisons, la prudence est de mise lors d’une consommation simultanée d’omega3 et d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre (ail, aloe vera, chardonMarie, co-enzyme Q10, curcuma, gingembre, ginkgo, ginseng) ou ayant un effet anticoagulant (ail/quercétine, chardon-Marie, extrait de pépins de raisins/resvératrol, gingembre, ginkgo, ginseng, graines de lin, quercétine, vitamine E). Informez toujours votre médecin aussi de ce type de combinaison. Interrompez l’utilisation avant une intervention chirurgicale, surtout si vous consommez plus de 3g par jour. Dosage pour les adultes N’utilisez pas de compléments d’omega-3 durant une chimiothérapie, ni pendant les deux jours qui la précédent et la suivent. En cas de cancer de la prostate, il est conseillé d’éviter les compléments riches en omega-3, dont notamment ceux à base d’huile de poisson. La dose quotidienne conseillée est de 2 à 6 g, sous forme de complément. En effet, une consommation de poisson (gras) apportant une dose équivalente pourraient causer un déséquilibre alimentaire ou l’ingestion de doses importantes de contaminants Extrait de pépins de raisins Les raisins utilisés pour produire l’extrait de pépins sont majoritairement fournis par des vignerons. L’extrait de pépins de raisins provient de l’huile issue de raisins rouges entiers écrasés. L’extrait de pépins de raisins est disponible en capsules et en tablettes. Situations liées aux traitements du cancer Les patients atteints de cancer utilisent l’extrait de pépins de raisins principalement pour les effets antioxydants et l’activité anti-cancer qu’on lui prête. Des recherches ont déjà été menées en laboratoire et sur des animaux. Elles semblent indiquer une activité anti-cancer, qui viendrait renforcer le traitement. L’extrait de pépins de raisins pourrait également limiter les dégâts au foie causés par la chimiothérapie et les dégâts au cœur par la Doxorubicine. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer L’extrait de pépins de raisins présente un effet antioxydant. Il est déconseillé de l’utiliser en même temps qu’une radiothérapie et que les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mitomycine. En effet, le mécanisme de ces traitements repose sur un effet oxydant. L’extrait de pépins de raisins augmenterait la toxicité pour le corps des traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Effets secondaires généraux L’extrait de pépins de raisins est généralement bien toléré. Il peut cependant causer les effets secondaires suivants : assèchement et irritation du cuir chevelu, démangeaisons, vertiges, maux de tête, indigestion, nausées et hypertension artérielle. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires L’extrait de pépins de raisins peut exercer un effet anticoagulant. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets (tel que la warfarine et les salycilates comme l’aspirine), il est conseillé d’informer votre médecin que vous utilisez de l’extrait de pépins de raisins. Pour les mêmes raisons, il convient d’être prudent lors d’un usage combiné avec d’autres compléments alimentaires ayant un effet anticoagulant (ail/quercétine, chardon-Marie, curcuma, gingembre, ginkgo, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, quercétine, resvératrol, vitamine E). Informez toujours votre médecin de ce type de combinaison. Arrêtez toute consommation avant une intervention chirurgicale. Dosage pour les adultes N’utilisez pas d’extrait de pépins de raisins en combinaison avec une radiothérapie et la prise des antibiotiques antitumoraux bléomycine et mitomycine: ne consommez pas d’extrait le(s) jour(s) du traitement, ni les deux jours précédant et suivant le traitement. L’utilisation d’extrait de pépins de raisins est déconseillée durant les traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour savoir si vous suivez l’un de ces traitements. L’utilisation d’extrait de pépins de raisins est déconseillée durant la grossesse et l’allaitement. Sinon, la dose habituelle d’extrait de pépins de raisins est de 50-100 mg par jour. Respectez toujours les indications de l’emballage Ginkgo Le ginkgo biloba est utilisé depuis longtemps pour traiter différentes affections. On rapporte qu’il protégerait le système nerveux et le cœur. Il est également prescrit pour prévenir le cancer, pour réduire le stress et pour ses propriétés bénéfiques sur la mémoire. Le ginkgo aurait également un effet positif sur les acouphènes, les troubles liés à l’âge, la démence et les troubles psychiatriques. Situations liées aux traitements du cancer Le ginkgo pourrait atténuer certaines lésions vasculaires dues à une chimiothérapie. Des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier l’hypothétique activité anticancéreuse du ginkgo. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Le ginkgo peut interférer avec les chimiothérapies à base de gefinitib (Iressa) et de letrozole (Femara,Letrozole). A cause de ses propriétés anti-oxydantes, il est déconseillé d’utiliser le ginkgo en même temps qu’une radiothérapie et que des antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine. Le mécanisme de ces traitements repose en effet sur un effet oxydant. Enfin, le ginkgo augmenterait la toxicité des traitements suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Effets secondaires généraux Le ginkgo est généralement bien supporté, mais peut cependant causer certains effets indésirables : troubles gastro-intestinaux, maux de tête, vertiges, palpitations cardiaques, réactions allergiques (de la peau notamment) et, dans certains cas, hémorragies cérébrales. Du fait de son effet anticoagulant, il est conseillé de ne pas consommer de ginkgo dans les 36 heures précédant une opération chirurgicale. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Le ginkgo peut avoir un effet anticoagulant et faire baisser le taux de sucre sanguin. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets, il faut impérativement consulter votre médecin avant d’utiliser le ginkgo. Pour les mêmes raisons, la prudence est de mise lors d’une consommation simultanée de ginkgo et d’autres compléments alimentaires faisant baisser le taux de sucre sanguin (ail, aloe vera, chardon-Marie, co-enzyme Q10, curcuma, gingembre, ginseng, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA) ou présentant un effet anticoagulant (ail/quercétine, chardon-Marie, curcuma, extrait de pépins de raisins/resvératrol, gingembre, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, quercetine, vitamine E). Informez toujours votre médecin de ce type de combinaison. Le ginkgo peut également interférer avec les salicylates (anti-inflammtoires tels que l’aspirine) et provoquer nausées, vomissements et maux de tête. Un usage combiné avec le millepertuis peut mener à des symptômes maniaques chez les personnes dépressives. Des interactions ont aussi été observées avec certains anticoagulants, des antiviraux et des médicaments contre l’épilepsie. Dosage pour les adultes Il est vivement déconseillé d’utiliser le ginkgo durant une radiothérapie, ou conjointement à la prise de certains médicaments : anthracyclines, alkylants, antibiotiques anti-tumoraux et analogues du platine. Consultez votre médecin pour savoir si vous suivez un de ces traitements. Si c’est le cas, n’utilisez pas de ginkgo le(s) jour(s) du traitement, ni les deux jours le précédant. Il est déconseillé d’utiliser le ginkgo en combinaison avec les traitements suivants : letrozole (Femara, Letrozole), dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Consultez votre médecin pour savoir si vous suivez un de ces traitements. L’usage du ginkgo est à proscrire durant la grossesse et l’allaitement. La dose journalière normale est de 120 à 240 mg. Respectez toujours les indications de l’emballage Quercétine La quercétine est un antioxydant faisant partie des flavonoïdes. Elle est supposée être l’une des substances les plus actives présentes dans l’ail (voir ‘ail’ dans cette fonctionnalité). On en retrouve également dans les câpres, les choux (de toute sorte), les baies, le raisin, les haricots verts, le thé, les oignons (rouges), les pommes et le sarrasin. La quercétine est disponible sous forme de complément alimentaire. Situations liées aux traitements du cancer La quercétine est utilisée par certains patients atteints de cancer pour les effets antiinflammatoires, antioxydants et anti-cancer qu’on lui prête. Des études complémentaires sont cependant nécessaires pour confirmer ces propriétés. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer La quercétine peut interférer avec les chimiothérapies à base de doxorubicine (Adriblastina, Caelyx, Doxorubicine, Myocet) et de cisplatine (Cisplatine). A cause de ses propriétés antioxydantes , il est déconseillé d’utiliser la quercétine en même temps qu’une radiothérapie et que les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mitomycine. Le mécanisme de ces traitements repose en effet sur un effet oxydant. Effets secondaires généraux La quercétine peut causer des maux de tête et d’estomac. Une prise prolongée et en grande quantité peut causer des problèmes rénaux. Il est donc déconseillé de l’utiliser en continu. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires La quercétine peut exercer un effet anticoagulant. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets, il est conseillé d’informer votre médecin que vous en consommez. Pour les mêmes raisons, il convient d’être prudent lors d’un usage combiné avec d’autres compléments alimentaires présentant un effet anticoagulant (ail, chardon-Marie, curcuma, extrait de pépins de raisins/resvératrol, gingembre, ginkgo, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, vitamine E). Informez aussi toujours votre médecin de ce type de combinaison. Interrompez la consommation de quercétine avant une intervention chirurgicale. Les personnes souffrant d’acidité gastrique et de problèmes de thyroïde doivent toujours consulter leur médecin si elles souhaitent utiliser de la quercétine. Dosage pour les adultes Il est déconseillé de combiner la quercétine avec les chimiothérapies à base de doxorubicine (Adriblastina, Caelyx, Doxorubicine, Myocet) et de cisplatine, les radiothérapies et les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mitomycine: ne consommez en tout cas jamais de quercétine le(s) jour(s) du traitement, ni les deux jours précédant et suivant le traitement. La dose journalière conseillée se situe entre 200 et 1200 mg de quercétine sous forme de complément. Suivez toujours les indications mentionnées sur l’emballage. Resvératrol Le resvératrol est un antioxydant surtout présent dans les pépins, les queues et la peau des raisins. La peau de raisins contient les plus grandes concentrations de resvératrol. Les raisins roses et rouges en contiennent plus que les blancs. Le vin (rouge) contient donc également du resvératrol, mais ses effets bénéfiques potentiels sont dans ce cas contrecarrés par l’alcool. Situations liées aux traitements du cancer Les patients atteints de cancer utilisent le resvératrol principalement pour les effets antiinflammatoires, antioxydants et l’activité anti-cancer qu’on lui prête. Ces effets ont principalement été étudiés dans un cadre préventif. Les effets sur le cancer luimême doivent encore être étudiés chez l’homme. Des recherches ont déjà été menées en laboratoire et sur des animaux. Elles semblent indiquer une activité anti-cancer, qui viendrait renforcer le traitement. Le resvératrol pourrait également limiter les dégâts au coeur causés par la Cisplatine et la Doxorubicine. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Le resvératrol présente un effet antioxydant. Il est déconseillé de l’utiliser en même temps qu’une radiothérapie et que les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mitomycine. En effet, le mécanisme de ces traitements repose sur un effet oxydant. Le resvératrol augmenterait la toxicité pour le corps des traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vincaalcaloïdes et épipodophyllotoxines. Les personnes suivant un traitement pour un cancer hormonodépendant, tel qu’un cancer de la prostate ou certains cancers du sein, doivent éviter de consommer du resvératrol, car il est susceptible de favoriser la progression du cancer. Effets secondaires généraux Le resvératrol est généralement bien toléré. Il peut cependant causer les effets secondaires suivants : diarrhée, troubles gastro-intestinaux. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Le resvératrol peut exercer un effet anticoagulant. Si vous suivez un traitement « classique » qui présente les mêmes effets (tel que la warfarine et les salycilates comme l’aspirine), il est conseillé d’informer votre médecin que vous utilisez du resvératrol. Pour les mêmes raisons, il convient d’être prudent lors d’un usage combiné avec d’autres compléments alimentaires ayant un effet anticoagulant (ail/quercétine, chardon-Marie, curcuma, extrait de pépins de raisins, gingembre, ginkgo, ginseng, graines de lin, omega-3 ou acides gras de poisson EPA/DHA, quercétine, vitamine E). Informez toujours votre médecin de ce type de combinaison. Arrêtez toute consommation avant une intervention chirurgicale. Dosage pour les adultes N’utilisez pas de resvératrol en combinaison avec une radiothérapie et la prise des antibiotiques antitumoraux bléomycine et mitomycine: ne consommez pas de resvératrol le(s) jour(s) du traitement, ni les deux jours précédant et suivant le traitement. L’utilisation de resvératrol est déconseillée durant les traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca- alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour savoir si vous suivez l’un de ces traitements. L’utilisation de resvératrol est déconseillée durant la grossesse et l’allaitement à cause de ses effets hormonaux. Sinon, la dose habituelle d’extrait de pépins de raisins est de 10-50 mg par jour. Respectez toujours les indications de l’emballage. Thé vert Le thé (Camellia sinensis) est classiquement consommé en boisson pour ses effets bénéfiques. Ceux-ci sont particulièrement étudiés pour les thés noir et vert, et semblent être plus marqués pour ce dernier. C’est principalement aux catéchines que les effets bénéfiques du thé (vert) pourraient être attribués. Le thé vert est également disponible sous forme de complément alimentaire avec un taux de catéchine souvent élevé. Situations liées aux traitements du cancer Le thé vert est principalement consommé par les patients atteints de cancer pour les effets anticancer et de renforcement des défenses naturelles qu’on lui prête. Il pourrait ralentir la progression de la maladie, principalement dans les cas de leucémies lymphoïdes chroniques ainsi que de cancers du sein, de la peau et de la prostate. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer Le thé vert a des propriétés anti-oxydantes. Pour cette raison, on déconseille son utilisation simultanée à une radiothérapie ou à la prise des antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mytomycine. Le mécanisme de ces traitements repose en effet sur leur effet oxydant. Le thé vert pourrait augmenter la toxicité des traitements suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Le thé vert peut influencer l’effet des chimiothérapies à base de bortezomib (Velkade) et d’irinotecan ( Campto, Irinosin, Irinotecan). Il est donc également déconseillé dans ce contexte. Enfin, bien que certaines études suggèrent que le thé vert puisse ralentir la progression des cancers de la prostate, d’autres semblent indiquer que le thé vert activerait un gène présent dans les cellules cancéreuses de la prostate, rendant celles-ci moins sensibles à la chimiothérapie. Effets secondaires généraux L’utilisation de doses massives d’extraits de thé vert (équivalent à 5 litres par jour) peut causer : maux de ventre, nausées, vomissements, diarrhée, flatulence, insomnie et confusion. Le thé vert peut ralentir l’absorbtion du fer et d’autres minéraux et vitamines. Les grands consommateurs ont donc tout intérêt à régulièrement faire contrôler leur taux (de fer) par le biais d’une prise de sang. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires Le thé vert peut interagir avec les médicaments anticoagulants, et les rendre moins efficaces (avec l’aspirine) ou plus efficaces (avec la warfarine). Consultez votre médecin à ce propos, et arrêtez toujours d’en consommer dans les jours précédant une opération chirurgicale. Dosage pour les adultes On déconseille la consommation de thé vert conjointe à une radiothérapie ou à un traitement à base d’antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine. Dans ce cas, ne consommez pas de thé vert le(s) jour(s) du traitement, ni les deux jours précédant et suivant le traitement. Le thé vert pourrait augmenter la toxicité des traitements suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour savoir si vous suivez l’un de ces traitements. Le thé vert peut influencer l’effet des chimiothérapies à base de bortezomib (Velkade) et d’irinotecan ( Campto, Irinosin, Irinotecan). Il est donc également déconseillé dans ce contexte. A l’exception de ces situations, un bon dosage correspond à 3 à 9 tasses ou 250 mg de catéchines par jour. Respectez toujours les conseils d’utilisation indiqués sur l’emballage. Limitez votre consommation à deux tasses par jour durant la grossesse et l’allaitement, ou si vous avez des problèmes cardiaques. Valériane La valériane (Valeriana officinalis) est une plante surtout utilisée en cas de troubles du sommeil, d’angoisses, de maux de têtes, de dépression, d’arythmies cardiaques et de tremblements. Elle est disponible sous plusieurs formes de compléments alimentaires : capsules, tablettes, extrait, thé. Situations liées aux traitements du cancer Les personnes atteintes de cancer prennent généralement de la valériane pour soulager les troubles du sommeil. Elle aurait également une action antioxydante. Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer La valériane peut influencer l’effet du tamoxifène (Nolvadex, Tamizam, Tamoplex, Tamoxifen) et des traitements oncologiques suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamides, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. A cause de ses propriétés antioxydantes, il est déconseillé d’utiliser la valériane en même temps qu’une radiothérapie ou que les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mytomycine. Le mécanisme de ces traitements repose en effet sur un effet oxydant. Effets secondaires généraux La valériane peut provoquer des effets secondaires légers, comme une fatigue le matin suivant sa consommation, des maux de tête, des vertiges et des maux d’estomac. Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires La valériane peut renforcer l’effet d’autres compléments alimentaires présentant des propriétés analogues (par ex. le millepertuis); mais aussi celui de l’alcool, des antidépresseurs classiques, des calmants et des somnifères. Elle peut également interagir avec les produits utilisés en anesthésie. Ne consommez donc pas de valériane dans les deux semaines qui précèdent une opération chirurgicale. Dosage pour les adultes Il est déconseillé d’utiliser la valériane en même temps qu’une radiothérapie ou que les antibiotiques antitumoraux bléomycine et mytomycine : ne consommez pas de valériane le(s) jour(s) du traitement, ni les deux jours précédant et suivant le traitement. La valériane ne peut pas être utilisée en combinaison avec le tamoxifène (Nolvadex, Tamizam, Tamoplex, Tamoxifen) et les traitements oncologiques suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamides, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Renseignez-vous auprès de votre médecin afin de savoir si une de ces substances fait partie de votre traitement. Il est déconseillé de consommer de la valériane durant la grossesse et l’allaitement. Un usage limité dans le temps (4 à 6 semaines) est généralement sans danger. Par contre, on connaît peu les effets (secondaires) d’une consommation de longue durée. Une telle consommation pourrait s’avérer toxique pour le foie. Suivez toujours les indications de dosage repris sur l’emballage, quelle que soit la forme sous laquelle vous la consommez. La valériane est généralement consommée 30 minutes à 2 heures avant le coucher, ou en 3 fois sur la journée. Des symptômes de sevrage peuvent se manifester lors de l’arrêt de la consommation de valériane. Il est conseillé de réduire progressivement les doses pendant 1 à 2 semaines, jusqu’à l’arrêt complet. QUESTIONS REPONSES 02/02/2012 Existe t-il des aliments "anti cancer"? Les mécanismes d’action des facteurs alimentaires sont très nombreux et variés. Pour les facteurs protecteurs, on parle souvent d’activités anti oxydantes, d’inhibition de la prolifération cellulaire… Mais beaucoup de vérifications sont nécessaires avant d’extrapoler les résultats de ces études à l’Homme. Il n'existe pas d'aliment qui a lui seul peut empêcher le développement d'un cancer. Il faut privilégier une alimentation équilibrée et diversifiée. Si on se focalise sur un seul type d'aliment, on risque de déséquilibrer son alimentation Est-il vrai qu'il faut exclure de son alimentation certains aliments ? Les données scientifiques montrent que certains facteurs alimentaires, consommés de manière régulière, augmentent le risque de cancer chez l’Homme. C’est le cas pour les boissons alcoolisées, l’excès de viandes rouges et de charcuteries et les compléments alimentaires à base de bêta-carotène. On peut exclure aisément de notre alimentation les compléments à base de bêta-carotène car une alimentation équilibrée et diversifiée dispense de recourir à des compléments alimentaires. Il est recommandé de : 1/ limiter la consommation de viandes rouges à moins de 500 g/semaine et d’alterner avec de la viande blanche, du poisson, des œufs et des légumineuses, 2/ de réduire la consommation de charcuteries, 3/ de réduire la consommation de boissons alcoolisées. Finalement, il vaut mieux tenter de limiter la consommation de ces facteurs autant que possible sans pour autant tomber dans l’excès en les proscrivant totalement Une alimentation à base de viande blanche et de poisson vous semblait moins à risque ? Une alimentation déséquilibrée peut augmenter le risque de développer un cancer. Il a été montré par exemple qu’une consommation excessive de viandes rouges et de charcuteries augmente le risque de cancer colorectal. De plus, une alimentation déséquilibrée favorise la prise de poids et donc un état de surpoids ou d’obésité qui à son tour augmente le risque de nombreux cancers (œsophage, pancréas, côlon-rectum, sein, endomètre, rein).La viande rouge n'est pas à proscrire totalement, mais il est conseillé d'alterner avec viande blanche, poissons, légumineuses et oeuf Est-ce vrai que le citron est particulièrement bon pour 'prévenir' d'un cancer ? Il est actuellement trop tôt pour dire si oui ou non le citron en particulier peut diminuer le risque de cancer. Les données scientifiques disponibles à ce jour ne sont pas assez nombreuses pour conclure. Ce que l’on sait en revanche, c’est que la consommation de fruits et légumes, dans leur ensemble, diminue le risque de cancer de la bouche, du larynx, du pharynx, de l’œsophage, de l’estomac et du poumon (pour les fruits seulement). Il faut privilégier la quantité et la variété de ces aliments pour bénéficier de tous leurs effets protecteurs plutôt que de miser sur un seul fruit ou légume Le jus de grenade prévient-il la rechute après prostatectomie totale et radiothérapie ? Aucune donnée scientifique ne permet d’étayer cette hypothèse. On a beaucoup parlé du jus de grenade pour ses propriétés antioxydantes et protectrices vis-à-vis du cancer. Ces affirmations s’appuient sur quelques résultats issus d’études isolées et peu nombreuses qui n’ont pas été conduite chez l’Homme. Bien d’autres fruits et légumes apportent également de grandes quantités de composants ayant des propriétés antioxydantes. Consommer des fruits et légumes variés permet de tirer parti de leurs propriétés synergiques. Les jus de fruits, en particulier le jus de grenade, sont très énergétiques et leur consommation doit de ce fait rester limitée (à quantité égale, le jus de grenade apporte 2 fois plus de sucres que le jus d’orange) Les antioxydants ont-ils vraiment un effet pour prévenir les cancers ? Peuvent-ils détruire les cellules cancéreuses ? Quels sont les effets des antioxydants pour prévenir de l'apparition des cancers ? Les antioxydants majoritairement apportés par les fruits et légumes ont un rôle protecteur. Il n'est pas recommandé de consommer des compléments alimentaires contenant des antioxydants lorsqu'on a une alimentation équilibrée. Une trop forte dose pourrait être dangereuse pour la santé. Une allergie au gluten non détectée peut-elle être la cause d'un lymphome T angio-immunoblastique ? Certains aliments, aromates, huile favorisent-ils le développement des lymphomes ou sont-ils bénéfiques pour lutter contre le cancer ? Quelles avancées médicales sur le traitement des LNH ( lymphomes non Hodgkiniens ) en forte hausse. L'existence de l'intolérance au gluten, surtout si elle n'est pas traitée, peut favoriser l'apparition d'un lymphome T. Les études disponibles ne permettent pas de savoir si l'alimentation a un rôle favorisant ou protecteur. On ne peut pas répondre sur la question des traitements en l'absence de dossier médical. Quels sont les aliments qui permettent d'éviter la récidive du cancer du sein? Il n'y a pas d'aliments en particulier. Toutefois, il y a de nombreuses études qui montrent qu'il vaut mieux éviter une situation de surpoids ou d'obésité liée au traitement du cancer du sein. Il est donc recommandé d'adopter une alimentation équilibrée et diversifiée, et de pratiquer une activité physique adaptée Existe t-il un classement des "cultures alimentaires" par rapport à leur impact sur les cancers ? Il parait par exemple que le poisson cru (culture japonaise) aurait un effet préventif contre le cancer du poumon ? Non, c'est l'arrêt du tabagisme qui permet de prévenir le cancer du poumon. Consommer du poisson cru n'aura a priori pas d'effet préventif. Un nombre croissant d'études suggère que certains régimes alimentaires, par exemple un régime de type méditerranéen pourrait diminuer le risque de cancer (sein et digestifs). Quel est le facteur le plus déterminant dans le déclenchement du cancer ce qu'on décide : l'alimentation? Ou ce que l'on ne décide malheureusement pas : le génétique ? Les cancers où le facteur génétique est prédominant, ne représentent qu'une faible proportion des cancers (moins de 5%). Le patrimoine génétique fait qu'un individu est plus ou moins sensible à des facteurs environnementaux favorisants ou protecteurs. Le tabac, l'alcool, le surpoids et l'obésité sont des facteurs de risque majeur. On ne peut pas influencer le patrimoine génétique, mais l'on peut agir sur son mode de vie et ses comportements de manière individuelle Pour en savoir plus nous vous conseillons de consulter les documents de référence suivants : réseau NACRe (www.inra.fr/nacre : Brochure PNNS nutrition & prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations, 2009), Anses (www.anses.fr : rapport Nutrition et cancer, 2011) A la recherche des références ? En savoir plus ? Pas trouvé ce que vous cherchiez ? Vous cherchez des informations encore plus détaillées ? Vous n’avez pas trouvé un complément en particulier ? Vous trouverez peut-être des réponses à vos questions sur les sites suivants: Complementary and Alternative Medecine for Cancer (CAM-Cancer) www.cam-cancer.org/CAM-Summaries MedlinePlus www.nlm.nih.gov/medlineplus/druginfo/herb_All.html National Center for Complementary and Alternative Medicine (NCCAM) http://nccam.nih.gov/health/atoz.htm Office of Dietary Supplements (ODS) http://ods.od.nih.gov/factsheets/list-all/ Fonds Anticancer www.anticancerfund.org/fr University of Maryland Medical Center (UMMC) www.umm.edu/altmed NOTE Équivalences de l'unité internationale Les équivalents en masse d'une UI pour des substances données sont les suivants : 1 UI d'Insuline : l'équivalent biologique d'environ 45,5 microgrammes (unité notée μg) d'insuline cristalline pure (1/22 milligrammes exactement) 1 UI de Vitamine A : l'équivalent biologique de 0,3 μg de rétinol, ou de 0,6 μg de βcarotène 1 UI de Vitamine C : est de 50 μg d'acide ascorbique lévogyre 1 UI de Vitamine D : l'équivalent biologique de 0,025 μg de cholécalciférol / ergocalciférol 1 UI de Vitamine E : l'équivalent biologique d'environ 0,667 milligrammes de d-alphatocophérol (2/3 mg exactement), ou de 1 mg de dl-alpha-tocophérol acétate AUTRES EQUIVALENCES 1 gousse d’ail = 3 à 4 grammes il faut 1 à 2 gousses d’ail par jour pour avoir un effet bénéfique Livres Nous vous proposons ci-dessous une sélection de livres en français et en anglais, régulièrement mise à jour. Books EN / Livres FR FR Couleur santé, les secrets de la cuisine antioxydante De Keuleneer F., Pincemail J. & Gabriel J.P. Editions Françoise Blouard – www.francoiseblouard.com ISBN 2-9600487-7-6 Exposé théorique sur les antioxidants, suivi par 60 recettes riches en antioxidants Cuisiner avec les aliments contre le cancer Gingras D. & Beliveau R. Robert Laffont ISBN: 978-2221110317 Les auteurs expliquent comment de grandes quantités d’aliments riches en molécules anticancéreuses parviennent à attaquer les cellules précancéreuses. Pour joindre l’utile à l’agréable, ils sont allés à la Fondation Serge-Bruyère et ont demandé à ses chefs chevronnés de concocter plus de cent soixante recettes savoureuses. Inspirées de traditions culinaires diverses et souvent millénaires, ces recettes font appel à plus d’un aliment aux propriétés anticancer reconnues. Les aliments contre le cancer La prévention du cancer par l’alimentation Gingras D. & Beliveau R. Solar Editions ISBN: 978-2263046759 Divisé en trois parties (le cancer, un ennemi redoutable ; les alicaments, des aliments anticancéreux ; la nutrithérapie au quotidien), cet ouvrage fait un tour d'horizon de ce que nous savons ou pouvons anticiper sur cette maladie, sur les récentes découvertes et sur le rôle prépondérant de l'alimentation dans la prévention et la lutte contre le développement de la maladie. EN Food, nutrition, physical activity, and the prevention of cancer: a global perspective World Cancer Research Fund & American Institute for Cancer Research www.wcrf.org & www.dietandcancerreport.org ISBN 978-0-9722522-2-5 La publication par excellence, afin de connaître les positions scientifiques actuelles en matière d'alimentation, de surpoids, d'activité physique et de prévention du cancer. Ce rapport est établi par un panel mondial d'éminents scientifiques, et basé sur des résultats d'enquêtes du monde entier Les types de cancers influencés par l’alimentation Le développement de certains cancers est lié à des facteurs alimentaires. Cela signifie qu’une consommation importante et régulière de certains aliments peut augmenter le risque de développement de ces cancers. Il est par exemple prouvé que la consommation d’alcool augmente le risque de développement des cancers du sein, de la bouche, de la gorge et du larynx. Nous avons listé pour vous quelques types de cancers présentant des facteurs de risque liés à l’alimentation. Ce lien peut être soit prouvé, soit fortement soupçonné. Cela ne signifie pas qu’il est possible d’éviter un cancer uniquement en respectant les recommandations reprises ci-dessous. Le développement d’un cancer est en effet lié à de nombreux facteurs externes (mode de vie, facteurs environnementaux ou professionnels, infections) ou internes (mutations héréditaires, hormones, dérèglement du système immunitaire, etc.). Dans les tableaux ci-dessous, nous reprenons les facteurs de risque ou les effets protecteurs relatifs à l’alimentation et pouvant être liés au développement de certains cancers. Vous pouvez en apprendre plus sur ces sujets en cliquant sur celui de votre choix dans les tableaux. Cancers du sein Facteurs de risque prouvés Alcool (plus d’une consommation par jour) Masse graisseuse corporelle trop importante (après la ménopause) Facteurs protecteurs prouvés Allaitement (de longue durée) Facteurs protecteurs soupçonnés Activité physique Références World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Continuous Update Project Report. Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Breast Cancer. 2010. Available at http://www.dietandcancerreport.org. Cancers de la prostate Facteurs de risque soupçonnés Facteurs protecteurs prouvés Facteurs protecteurs soupçonnés Surconsommation de calcium (évitez les compléments en contenant) Surconsommation d’acide gras oméga-3 : évitez les compléments alimentaires qui se vantent d’en procurer et limitez la consommation de poisson à deux fois par semaine pour le poisson maigre ou demi-gras (150 g de cabillaud, haddock, sole, raie, merlan, thon, dorade, truite, flétan,…), et à une fois par semaine pour le poisson gras (150 g de saumon, hareng, sardines, anguille…). Une étude récente menée chez des hommes atteints de cancers de la prostate agressifs a permis d’établir que le risque de développer de tels cancers était plus élevé (38%) chez ceux qui ne suivaient pas (ou pas beaucoup) les conseils habituels de prévention concernant l’alimentation et l’activité physique. Lycopène, substance que l’on retrouve dans les tomates ou des produits à base de tomates (sauce, ketchup, purée de tomates…),mais également dans la papaye, le pamplemousse rose*, les abricots et la pastèque) * max. 1/2 par jour, des quantités plus importantes peuvent influencer l'action de certains médicaments. Sélénium (dans les fruits et légumes, les champignons, les céréales complètes, ainsi que dans les aliments riches en protéines tels que la viande, le poisson, les fruits de mer et les œufs) Références World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research; Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer, a Global Perspective; Washington D.C. AICR, 2007. Lenore Arab et al. “Adherence to the World Cancer Research Fund/American. Institute for Cancer Research Recommendations Reduces Cancer Aggressiveness among African and Caucasian Americans.” Nutrition and Cancer. http://www.tandfonline.com/toc/hnuc20/current#.UdxPjOi-7jM Cancers du gros intestin et du rectum Facteurs de risque prouvés Facteurs de risque soupçonnés Facteurs protecteurs prouvés Facteurs protecteurs soupçonnés Viande rouge et charcuteries Alcool (pour les hommes, dès que l’on dépasse une consommation par jour) Surpoids Tour de taille trop important Alcool (femmes, dès que l’on dépasse une consommation par jour) Activité physique Les aliments riches en fibres (légumes, fruits, céréales complètes comme dans le pain gris, les pâtes et le riz complets…) Ail Lait (de vache) Calcium (suppléments de 1200 mg/j) Références World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Continuous Update Project Report. Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Colorectal Cancer. 2011. Available at http://www.dietandcancerreport.org. Cancers de la bouche, de la gorge, de l’œsophage et du larynx Facteurs de risque prouvés Alcool Tabac Combinaison alcool + tabac = augmentation exponentielle du risque Facteurs protecteurs soupçonnés Fruits et légumes Aliments contenant ou enrichis en caroténoïdes (pas sous forme de compléments alimentaires) : oranges, tomates, carottes etc. Références World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research; Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer, a Global Perspective; Washington D.C. AICR, 2007. Cancers du rein Facteurs de risque prouvés Références Masse graisseuse corporelle trop importante World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research; Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer, a Global Perspective; Washington D.C. AICR, 2007. Cancers du pancréas Facteurs de risque prouvés Masse graisseuse corporelle trop importante Références World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Continuous Update Project Report. Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Pancreatic Cancer. 2012. Available at http://www.dietandcancerreport.org. Cancers de l’œsophage Facteurs de risque prouvés Facteurs protecteurs soupçonnés Masse graisseuse corporelle trop importante Alcool Fruits et légumes Aliments frais riches en vitamine C (pas sous forme de compléments alimentaires) : poivrons, chicons, brocolis, baies, kiwis, agrumes… Aliments frais riches en béta carotènes (pas sous forme de compléments alimentaires) : légumes, fruits jaunes ou oranges… Références World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research; Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer, a Global Perspective; Washington D.C. AICR, 2007. Cancers de l’endomètre Facteurs de risque prouvés Facteurs de risque soupçonnés Masse graisseuse corporelle trop importante Alimentation avec une charge glycémique élevée* Facteur protecteur soupçonné Activité physique Le café, avec ou sans caféine * L’index glycémique** (IG) ne tient compte que de la qualité des glucides dans un aliment. La charge glycémique (CG) est un concept plus récent, qui prend également en compte la quantité de glucides dans l’aliment ainsi que leur contenu en substances qui font baisser la glycémie (telles que les fibres). Les produits comme le pain blanc ou les pommes de terre frites ont une charge glycémique élevée, contrairement au pain complet ou aux pommes de terre cuites à l’eau. Les produits dont l’IG est bas auront toujours une CG basse, comme c’est le cas pour le riz complet, les pâtes, les légumineuses et les fruits. ** indice qui classe les aliments et les boissons suivant leur effet sur le niveau de glucose dans le sang (= glycémie). Un aliment avec un IG élevé provoque une hausse rapide du taux de sucre dans le sang tandis qu’un aliment à IG bas provoque une montée du sucre beaucoup plus lente. Références World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Continuous Update Project Report. Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Endometrial Cancer. 2013. Available at http://www.dietandcancerreport.org