5. La protection observée avec l’empagliflozine dans EMPA-REG OUTCOME est-
elle spécifique à ce médicament ou s’agit-il d’un effet de classe partagé par les
autres inhibiteurs des SGLT2 (ceux-ci sont actuellement testés dans d’autres
essais toujours en cours) ?
Réponse 5 :
L’étude EMPA-REG OUTCOME a certes prouvée le bénéfice de l’enpaglyflozin
mais les autres classes d’inhibiteurs des SGLT2 sont a l’essai, il serait donc
prématuré de conclure une spécificité de l’empaglyflozin
6. Les résultats bénéfiques observés en prévention secondaire dans EMPA-REG
OUTCOME pourraient-ils être également observés dans une population
diabétique de type 2 à un stade plus précoce de la maladie, en prévention
primaire ?
Réponse 6 :
Non ! L’étude a inclus uniquement des patients avec un risque cardio-vasculaire
élève et ces résultats ne peuvent donc pas être extrapoles a l’ensemble de la
population diabétique.
7. Comment expliquer qu’il n’y a aucune différence observée entre les deux doses
d’empagliflozine testées, 10 et 25 mg par jour et quelle est l’avenir de la dose
de 25 mg ?
Réponse 7 :
Les résultats du bénéfice cardiovasculaires sont quasi identiques chez les
patients traités par E 10 et E 25 analysés séparément comparés au placebo. En
conclusion il n’est pas nécessaire de majorer la dose, la dose de 25 mg sera
certainement abandonnée
8. Comme l’effet observé ne peut s’expliquer par la faible diminution d’HbA1c
(semblable diminution a montré une non-infériorité mais pas de supériorité dans
trois essais avec des inhibiteurs de la DPP-4), la perspective n’est-elle pas
d’explorer rapidement les effets protecteurs de l’empagliflozine dans une
population non diabétique à haut risque cardiovasculaire, en particulier chez des
patients avec une insuffisance cardiaque ?
Réponse 8 :
A l’origine Les SGLT-2 inhibiteurs sont une nouvelle classe d’agents anti
hyperglycémiants qui, par leur action glucoretique, améliore le contrôle du
diabète.
Par leur mécanisme à cible rénale, ils amènent, en parallèle, une perte
pondérale et une réduction de la pression artérielle.
Tout ces bénéfices n’ont été décris que les diabétiques type 2 à haut risque
cardiovasculaire. L’exploration de ces bénéfices cardiovasculaire chez des
patients non diabétique avec insuffisance cardiaque peut être intéressante.