Partie théorique :
Notion de bifurcation :
Une bifurcation est la transition d’un état stable à un autre état, il y a quatre type de bifurcations :
Les bifurcations « pitchfork ». Un équilibre stable se déstabilise en un équilibre instable, et deux
équilibres stables sont créés. Cette transition peut se faire de façon supercritique (de façon continue
et prévisible) ou sous-critique (discontinue, avec des phénomènes d’hystérésis).
Les bifurcations « saddle-node ». Deux points d'équilibres existent (un stable et un instable) avant la
bifurcation. Après la bifurcation, plus aucun équilibre n'existe.
Les bifurcations de Hopf. Ce sont des bifurcations oscillantes.
Les bifurcations de doublement de période. Ce sont des bifurcations qui mènent à des
comportements chaotiques. Elles peuvent par exemple s'obtenir en faisant rebondir une balle de
ping-pong sur une surface oscillante, et en augmentant la fréquence d'oscillation.
Dynamo Bullard, disque de Faraday :
Disque de Faraday :
On considère un disque conducteur de rayon a soumis à un champ
magnétique externe B0, en série avec une résistante R ( cf Figure 1)
, le courant électrique induit est I=e/R où e est la force
électromotrice e= 1/2 Ωa²B0. Ce courant tend à amplifier le champ
B0 ou à le diminuer cela dépend de la direction de la rotation du
disque. La loi d’Ohm nous donne :
L dI/dt + RI = e = MΩI (1)
Où M est la mutuelle entre le disque et les balais, et L l’inductance
du circuit. La solution stable de l’équation est trivial : I=0, le
courant I ainsi que le champ magnétique B augmente
exponentiellement à partir d’un Ω critique Ω>Ωc=R/M.
I = I0*exp( ( ( MΩ – R ) / L ) t )
Le moment d’inertie, les forces de frottement ainsi que la force de Lorentz s’opposant à la direction du
mouvement, tendent à décélérer la rotation du disque et donc à diminuer le courant I selon l’équation :
J dΩ/dt = G – kΩ – MI² (2) équation du mouvement de rotation , k est le coefficient de frottement.
On multiplie l’équation (1) par I et on l’additionne à l’équation (2) multipliée par Ω ce qui nous donne :
d/dt ( JΩ² + LI² ) / 2 = ( Γ – kΩ ) Ω – RI² (3) , Γ est le couple de force
les solutions sont stationnaires pour I=0 (trivial) :
si Γ < Γc =k*R/M, Ω= Γ /k